samedi 28 mars 2009

Congénies-Junas 1-4 : les junassols assoment le classico

Il est des matches au parfum particulier, des matches qui ne valent de les jouer que si on les gagnent, il est évident que ce Congénies-Junas, le grand clasico de la Vaunage, en fait partie. Et ce match-là, les Junassols ne l'on pas loupé. Présent pour ce grand rendez-vous, ils ont assez bien maîtrisé cette partie dans l'ensemble, n'étant au final que trés rarement inquiété. Cette victoire il l'a voulait, les jaunes, surement beaucoup plus que les locaux car ce souvenir de la défaite du match aller avec une équipe amoindrie restait au travers de la gorge de beaucoup de joueurs et supporters. Inutile de préciser que le Stadio Olympico de Congénies affichait complet ce soir, la foule des grands soir et surtout une atmosphère que l'on ne peut ressentir que dans les rivalités. Junas la populaire contre Congénies la bourgeoise, le Sud contre le Nord, les O'ttimins contre les O'hara, beaucoup de clichés entourent toujours ces confrontations et la fierté de les gagner en est que plus décuplé. Certes tout n'a pas été parfait ce soir mais la supériorité technique et tactique des Junassols s'est fait ressentir et a eu raison d'un adversaire du soir sans doutes un peu trop sûr de ses forces et pas assez conscient de ses lacunes. Le décor planté, restait plus qu'aux artistes à s'exprimer. Toute la détermination des visiteurs se remarquait dès l'arrivée du bus de Junas, les premiers arrivé, les premiers à l'échauffement et finalement les premiers au coup de sifflet final. Coach VaDid, toujours dans les mystères et l'art de bluffer l'adversaire, réserva une petite surprise avec la présence finalement de son chef d'orchestre David, qui toutefois un peu court encore physiquement aprés plusieurs semaines d'arrêt, débuta la rencontre sur le banc. La compo de départ était donc la suivante toujours dans un 4-3-3 en vigueur : Calimity Dim dans les buts, la charnière Jourdanov-Did, Thierry sur un côté, préféré à Baumette abscent il est vrai du dernier entraînement, Fifi de l'autre, les milieux Ihmed Pat et Mickey en soutient (en théorie) des 3 attaquants que Domenech n'a pu faire venir faute de Clasico à Savoir Willy, Juju et le Mancunien. Seul forfait à déplorer finalement notre roc Olivier Brandadao toujours en délicatesse avec sa cheville. Le match débuta dans une ambiance indescriptible, les fumigènes devant d'ailleurs légèrement gêner les joueurs en ce début de match, attention le huit clos plâne sur la tête des joueurs. Et c'est les jaunes qui étaient les premiers en action où aprés quelques secondes de jeu Juju lançait en profondeur Willy hélas un peu court sur l'action. La balle était clairement dans les pieds junassols, en ce début de match, et les actions pressantes allait finalement payer assez vite car à l'orée de la dixième minute, Manu profita d'une tergiversation de son garde du corps pour filer sur le côté et adresser un centre parfait pour Juju qui ne manquait pas l'aubaine et, du plat du pied, trompait le portier adverse. 1-0 pour Junas, un avantage au tableau d'affichage amplement mérité. Les tribunes tremblaient de bonheur. Mais le pillonage du but adverse ne devait pas s'arrêter là car les défenseurs locaux avait bien du mal à contenir les assauts de l'attaque visiteuse comme sur ce coup francs de David, entré en jeu, dans la lucarne des buts de Congénies que le gardien détourna fort bien en corner. Et alors que tout allait pour le mieux, une action anodine allait profondément changer la physionomie de ce match. En effet une passe vrillé d'un joueur noir et rouge, s'élevait haut dans le ciel, certes en direction du but de Junas, mais sans danger apparent, c'était sans compter sur la belle inspiration de notre Dim national, qui, trompé par le rebond fut lobé par ce ballon qui frappa la transversale pour retomber sur la tête d'un Congénois tout heureux de catapulter le cuir au fond des filets. Une égalisation plus qu'heureuse sur un but casquette que toutefois Dim le saucisson assuma à 100% (encore heureux).Dans les gradins c'était la réponse du berger à la bergère et le kop du virage Sud se fit entendre. Les mouches avait désormait changé d'âne et c'est maintenant Congénies qui possédait la balle et se montrait dangereux, Junas jouant de plus en plus bas, Mickey devenu soutient de Jourdanov, quelque chose ne tournait plus rond dans cette équipe, 30m entre les attaquants et les milieux, les uns reprochant aux autres de ne pas revenir et les autres de trop reculer. La mi-temps arriva à point nommé. Le public restait toutefois sur sa faim car il faut bien le dire, cette première période ne restera pas dans les annales. Des paroles censés éclaboussèrent alors le vestiaire visiteur : "Si on marque plus de buts qu'on en prends on gagnera ce match !". Cela ne peut sortir que du cerveau d'un génie ce genre de déclaration ! incroyable de beauté. Les idées remis bien à leur place, les joueurs aussi et le match repris et une nouvelle fois les Junassols l'entamèrent pied au plancher. Et là le show Willy commença, mais il y a des soirs où rien ne sourit et je pense qu'hier soir l'attaquant aurait pu jouer toute la nuit, il n'aurait surement pas marqué même sans adversaires en face. Tout commença par un bon centre de Juju repris en demi-volée à dix mètres des cages, à droite des buts, ensuite une envolée sur le côté pour se retrouver une nouvelle fois face au gardien et c'est ce dernier qui remporta le duel, sur une belle passe en profondeur de David seul au six mètres une praline qui passa trente mètres au dessus des barres, et il y en a eu d'autres. Heureusement entretemps il contribua à la construction du second but Junassol, environs à l'heure de jeu où sur une bonne récupération à vingt mètre de ses buts, il parcoura 40 mètres balles au pied avant de transmettre à Manu qui servit une nouvelle fois Juju en profondeur qui coupa bien la trajectoire du ballon et évita la sortie du portier adverse et inscrit son deuxième but personnel de la soirée. 2-1 pour Junas et bientôt 3-1 lorsque sur une action un peu confuse Mickey, qui avait entretemps remplacé le malchanceux Willy, décrocha une frappe dont il a le secret plein axe et mesuré à 18km/h, qui rebondit une bonne vingtaine de fois avant de rentrer dans le but face à un gardien, il est vrai, peu inspiré dans cette affaire, un but signé par la foudre. Le Stadio Olympico chavira définitivement du côté des jaunes et les chants s'élevèrent dans la douce soirée printanière. Congénies essayait toutefois de réagir par une bonne frappe que Dimitri, bien plus inspiré qu'en première période, détourna en corner d'une trés belle claquette. Il n'y avait toutefois plus qu'une seule équipe sur le terrain et les visiteurs pouvait faire tourner allègrement. Willy à nouveau sur le terrain était une fois de plus à l'origine d'un but d'anthologie, surement le plus beau de la saison dans sa conception et sa finition. Sur une récupération dans les pieds adverses, le n°7 d'un soir tournait sur lui-même et voyait Mickey démarqué, ce dernier se joua de son adversaire direct pour transmettre à Manu, dans la surface de réparation, qui d'une astucieuse et géniale talonade servit sur un plateau David qui crucifia le gardien d'une frappe lourde et sèche en pleine lucarne, un but d'école. 4-1 pour Junas, la cabane était tombé sur le chien Congénois et le chien était bien mort car les locaux ne virent pas le jour dans cette seconde période mais l'addition aurait pu être encore plus corsé car Willy manqua son 120ème face à face en mettant le ballon, cette fois, à gauche de la cage et David se vit refusé un second but personnel sur une faute de main imaginaire. L'arbitre virtuel siffla alors le coup de sifflet final dans une ambiance indescriptible et Junas pouvait partager ce bonheur avec ses supporters entamant un tour d'honneur bien mérité (c'est comme ça que ça s'est passé non?). Une victoire sans appel qui continue la série en cours car aprés Bezouce, Valdorel, Aigues-Vives et désormais Congénies, c'est une quatrième victoire de rang pour les hommes à Coach VaDid, et dire que la tête de ce dernier fut menacé à un moment de la saison. Sont à créditer d'un bon match Juju devant, revanchard par rapport à Aigues-Vives, Manu auteur de 3 passes décisives ce soir, Ihmed au milieu infatigable travailleur et bien sûr les deux perles de la soirée Calimity Dim dans les cages et Baka Willy devant. Toutefois cette équipe a une âme, un coeur, un foie et un estomac que la troisième mi-temps confirma, et l'on pouvait alors reparler de la Copa de Junas mais une équipe de la Copa ce soir a illuminé ce match de tout son talent, c'est évidemment les artistes de ce tournoi, les bien nommé Experts car avec 3 buts sur 4, ce soir, ils ont envoyé un message fort à leur adversaires dont l'inquiétude hantent désormais les nuits. Mais le 1er mai est encore loin, et ce soir on ne retiendra que l'essentiel, la déculotté prise par Congénies contre Junas, les carrières risquent de prendre feu toute la nuit. Comme quoi la mauvaise passe de fin d'année 2008 n' est désormais qu'un mauvais souvenir et cette équipe-là, avec le jeu qu'elle pratique n'est pas loin de l'olympe...

mercredi 25 mars 2009

Avant match Congénies-Junas : Le Classico

Il y a de ces matches que tout joueur rêve un jour d'y participer, ne serait-ce qu'une petite minute, pour pouvoir raconter dans quelques années aux petits enfants et fièrement affirmer : j'y était. Car malgré les reconnaissances, la gloire, les trophées qu'ont pu remporter les plus grands joueurs de la planète, Les Zidane, Ronaldo, Deschamps ou autre Maldini ne pourront jamais affirmer y avoir joué et c'est surement le plus grand regret de leur carrière. Certes il y a les OM-PSG, les Inter-Milan AC, les Barça-Real ou autre Arsenal-Manchester mais il n'y en a qu'un seul qui vaille l'appelation Classico, c'est bien sûr Congénies-Junas. Mais en contrepartie à tout cet honneur, jouer ces matches pour les jouer ne veut rien dire, car un Congénies-Junas c'est comme une grande finale, cela ne vaut que si on la gagne. Quelques membres de notre équipe en ont vécu de ces derbys enflammés et passionnés. Il y a eu des fortunes diverses, des cruelles défaites et des sanglantes victoires, des moments désespérés, des actions d'anthologies, des joueurs meutris d'autres glorifiés, une vrai pub Adidas. Dans le temps la passion enflammait la Vaunage qui survivait en apnée durant une bonne semaine précédent l'évènement. On évitait les regards des autres, on ne dormait guère en refaisant le match toutes les nuits, en clair s'il fallait gagner un match c'était seulement celui-là. Je vois chez certains la nostalgie les envahir par une larmette coulant le long de la joue, mais tout ceci n'existe plus, oublier les victoires et les défaites d'antan, les embrouilles (nombreuses) de ces matches-là, entre parenthèse la Copa de Junas, un seul mot d'ordre désormais : VICTOIRE ! Laver l'affront du match aller où les adversaires avait su profiter des abscences des uns, et des états d'âmes des autres, il faut enlever ce sourire narquois qui peint leur visages dès qu'on leur parle de Junas. Cette fierté pour eux doit se transformer en camouflet vendredi soir. Ils doivent rentrer chez eux en pensant à l'exil, à des idées de retraite sportive, il faut qu'il se souviennent de Junas comme d'un cauchemard les hantants pour le reste de leur existance (un peu trop fort là, je m'enflamme vite dès qu'il s'agit de Congénies !). Ce match aller, où de nombreux forfaits nous avait contraint à bâtir une équipe forcemment trop défensive vu le manque criant de solutions offensives à l'époque. Aujourd'hui, notre visage sera trés différents même si encore une fois quelques blessures sont à déplorer et de nouveau du côté de l'animation de notre attaque. En effet, ne participerons pas au match de l'année, notre Roc Olivier Brandadao, toujours pas remis de son choc à la cheville lors du match d'Aigues-Vives, le fin stratège David, mais de toute façon aurait-il été présent pour cette confrontation tant son coeur balance à chaque fois qu'il croise Congénies. Faudra vraiment que nos dirigeants fassent preuves de persuasions pour qu'il ne traverse pas l'année prochaine, la route de Nîmes, et exerce son talent chez l' ennemis juré. La compo que le coach VaDid couchera sur la feuille ne devrait pas trop être éloigné de celle-ci. Dans les buts, notre Dimitri communal dont les piètres prestations lors du dernier entraînement doivent sonner comme un avertissement chez lui et reveiller notre gardien soit disant international (Madar et Pouget l'ont également été). Devant lui l'indéboulonnable charnière Did-Jourdanov en espérant que pour ce dernier les qualifs pour la Copa del Mondo l'auront pas trop fatigué. Les côtés seront privé de la Boule Rémoise dont nous tairons les raisons tant cela pourrait nuire à sa réputation, Baumette d'un côté Fifi la gazelle de l'autre. Le milieu à trois éléments composé de Patrice, Ihmed et Mickey en détonateur juste derrière les trois attaquants que seront Willy, Juju et le Mancunien. En espérant que le banc pourra fournir de multiples solutions mais il se pourrait qu'il ne soit pas trop garni. A l'orée du grand sprint final, on attends un grand match des Junassols qui pourrons alors sereinement préparer une fin de saison qui s'annonce palpitante avec en point de mire, bien sûr, la fameuse Copa de Junas qui est désormais dans toutes les têtes, mais avant tout cela il y a un classico à remporter, un challenge suffisamment excitant pour remobiliser les troupes et confirmer les progrés constatés depuis le début de l'année 2009. Et si victoire il y a, non victoire il y aura et elle passe par une solidarité à toutes épreuves de toutes l'équipe et en particulier pour notre bloc défensif quelques peu malmené en fin de match à Aigues-Vives. Nos milieux, un tantinet dans l'ombre depuis quelques temps doit travailler, s'arracher et s'extirper les tripes pour offrir de belles solutions aux hommes de devant et une précieuse aide à ceux de derière. Un challenge également pour notre ami Mickey qui va tenter une frappe à plus de 15km/h lors d'un match, chose qu'il court depuis ses débuts sous le maillot Junassol. Devant Juju devra avoir cet habileté devant le but qu'il avait oublié aux vestiaires à Aigues-Vives sinon le surnom de Tony devrait surgir du haut des tribunes du Stadio Olympico de Congénies. Willy, aphone depuis Bezouce, devra prouver qu'il a aussi des choses à dire un ballon au pied et pas seulement caché sous un pseudo et clavier dans les mains. Manu en qui les rudes températures hivernale aura eu pour effet de le calmer un peu et de retrouver son altruisme perdu depuis des décennies. Tout le monde doit se sentir concerné et tout le monde a, au travers de ce match, quelque chose à prouver ou à démonter et encore plus à gagner pour qu'au coup de sifflet final nous puissions lancer à nos adversaire, sourire aux lèvre et à la manière de rugbymen Anglais : Good game et à la prochaine.

mercredi 18 mars 2009

Copa de Junas : le retour des charlots


L'approche des grandes compétitions, olympique ou non, favorisent le retour des grands compétiteurs. Qui ne se souvient pas de Johnny Wilkinson lors de la coupe du monde 2007, pourtant abscent des terrains durant 4 ans. Lance Armstrong, surement à court de cocaïne qui tentera son retour lors du prochain Tour de France et sans oublier bien sûr notre Zizou national pleurant son maillot bleu et qui refit parler sa tête lors de la coupe du monde 2006. Mais dans l'histoire du sport, il y a aussi bien des champions qui ont terni leur image à vouloir absolument revenir sans y avoir le niveau. Björn Borg, retraité à 25 ans, gavé de succés, le Suédois a tenté un retour pathétique 10 ans plus tard. Armé de sa vieille raquette en bois, il n'a pas gagné le moindre match en une dizaine de tournois, ridicule ! Mohamed Ali, véritable légende vivante. Ali prend sa retraite aprés avoir repris son titre des lourds en 1978. Deux ans plus tard, il remet les gants à 39 ans, le temps d'encaisser une sévère défaite des poings de Larry Holmes, pathétique ! Michael Jordan, lui, a tout gagné avec les Bulls, il se retire en 1993 pour embrasser une nouvelle carrière dans le base-ball, consternant ! Et bien, malgré les exemples à la pelle d'authentique champions, une équipe de pourtant sympathique garçons, s'est lancé le pari osé de revenir et de gagner la Copa de Junas. Et le pire c'est qu'ils ont l'air d'y croire ! Ça risque d'être ridicule, pathétique et consternant à la fois. Si notre précédente présentation, à savoir les vieux de Junas, semblait éprise de quelques doutes sur la victoire finale, (23% des sondés pensent qu'ils ont une chance) là le plus optimiste des parieurs n'oserait proposer le moindre rouble sur cette formation. Pourtant, quelques années en arrière, elle aurait pû avoir de la "gueule" comme on dit dans le jargon. Pensez à notre Pascalou, le libéro-offensif de notre jeunesse, à Cyril le serial buteur, Fabrice le vieux briscard des vestiaires, Seba, Gnagnagna pour les intimes, le Roberto Carlos Jaune et vert, Patou l'omnipotent polyvalent et son frérot Yannick qu'aurait défoncé le mur de Berlin et sans oublier notre dernier rempart de l'époque, Antony dernier arrivé dans l'équipe, qui fît pleurer plus d'un attaquant adverse. Mais bon voilà, depuis le 51 a coulé au fond des gosiers si on peut dire et deux-trois petits trucs ont évolué. Le libéro milite pour pouvoir s'aligner dans l'équipe d'Handicap International, le fauteuil roulant est proche. Cyril croit que Safet Susic joue encore au PSG, la dernière fois que Fafa a couru c'était une paire d'année en arrière à l'occasion d'un paint-ball mitique, notre anonyme romantico de service ressemble plus aujourd'hui à Carlos qu'à Roberto, perdu dans ses montagnes ces petits messages nous prouvent qu'hélas la passion de la fumette a pris le dessus, Patrice bosse 28h sur 24 est désormais taillé comme les fameux sandwich SNCF et pèse 30kg tout mouillé, Yannick a tenu un bar avec les ravages que cela peut comporter et Antony joue à Aigues...Mortes les coquillages entre les doigts de pieds ! Mais il paraît qu'il vont bouffer tout le monde un par un ! Alors, bien evidemment, reste toujours la glorieuse incertitude du sport. Imaginez que notre international batave Jourdanov réussisse un hat-trick contre Congénies, que Baumette se contente d'une salade verte comme repas, que notre Manu marque de la tête et que coach Vadid refuse un dernier verre. I-M-P-O-S-S-I-B-L-E. Alors que peut-on attendre de cette valeureuse armée, certes des combattants mais tous éclopés ! Une armée, oui mais du salut ! Tentons malgré tout de décrypter cette équipe. En tout cas ils auront une tactique inédite pour ce tournoi, en effet je ne pense pas qu'une autre équipe jouera avec 3 gardiens ! Les organisateurs ayant omis cette éventualité dans le règlement, nos valeureux chevaliers ont sauté sur l'occasion. Dans les buts donc Pascal et son fauteuil roulant, Yannick et Antony. Derrière Seba pourra tenter de bouger sa vieille carcasse, Fafa au milieu à la recherche de son nouveau souffle et le portable à la main (on sait jamais si Georges veuille jouer remplaçant), Patou littéralement à l'Ouest au milieu et pensant qu'il est seulement venu pour l'apéro du midi, et notre avant-centre devant attendant désespéremment les ballons en se remémorant la cruelle dernière défaite du PSG au Parc. Alors les phrases chocs dans la presse à scandale, les provocations envers les futurs adversaires et cette confiance démesuré en soi est tout à fait louable, mais faut tenir la route un minimum. Je pense qu'une équipe de minots de 13 ans leur tiendrait tête. Il ne faut pas se moquer du foot, le sport de haut niveau, tel que nous le pratiquons n'accepte pas ce genre de suffisance et plus dure sera la chute pour cette équipe. Imaginons un peu une équipe qui se composerait des Kopa, Fontaine, Nestor Combin, Robert Jonquet ou Jean Vincent vouloir défier aujourd'hui dans un match singulier les champions d'Europe Espagnol ? L'équipe de l'armée du salut en est là aujourd'hui et quels peuvent être raisonnablements leurs objectifs pour la Copa ? A part faire un bon apéro et recevoir quelques belles leçons de savoir-vivre et surtout de football, je vois pas. L'important étant de participer, et la bonne humeur la principale obligation pour notre Copa, on sera ravi de boire un verre avec eux ce jour-là et encore plus de leur mettre une patée mémorable. Nos brillants organisateurs ayant prévus tout ceci, des matches de classement auront lieu pour les éliminés du premier tour (voir règlements et horaires des match sur www.junasomnisports.com). La tragédie stimule le sens du ridicule, car le ridicule est une attitude de défi : il faut rire de notre impuissance face aux forces de la nature a dit un jour Charlie Chaplin, cette citation leur sied à merveille à ces charlots !

jeudi 12 mars 2009

Copa de Junas : Les Vieux lions rugiront-ils à nouveau ?



La petite parenthèse offerte par le report du match contre Lunel-Viel, nous amènent à nous repencher sur l'évènement mondial de cette fin de saison, à savoir la Copa de Junas. À désormais sept semaines de la journée fatidique, nous entamons aujourd'hui notre petit tour de table des forces en présence pour ce tournois. Et la première équipe à passer sous le feu des projecteurs et à être disséquer minutieusement par la rédaction du blog pour en ressortir les atouts et les faiblesses, c'est la plus âgée surement de la compétition avec ses 122 ans de moyenne d'âge, j'ai bien sûr nommé les "vieux". Avec pour sponsor principal la célèbre maison Sommièroise "La Coustourelle", l'honneur est fait donc aux ancêtres à ouvrir le bal. Et ma foi, c'est surement les seuls lauriers qu'ils auront tant les faveurs des pronostiqueurs ne les voient pas glaner autre choses que quelques verres à l'apéro. En effet, avec un effectif composé essentiellement de défenseurs et un maître tacticien dont la chambre d'enfance fût, jadis, orné de gravures d'Arthur Jorge ou Tomislav Ivic, Did Vahid, car c'est bien de lui qu'il s'agit, ferait passer Pablo Correa ou autre Ricardo pour des attaquants sans vergognes. Malgrés quelques beaux restes et un placement assez souvent judicieux, le pilier de la défense junassole n'est pas ce que l'on appelle un chasseur de buts donc cette tâche ne serait lui être incombé ce jour-là. Pas plus d'ailleurs à son vieux compère, car lorsque Big est là, Mac n'est pas loin, alias Baumette qui cependant pourrait représenter un réel danger... pour le traiteur ! En effet, la grande question au sujet de notre cher Baumette est quelle sera sa forme pour les matches de l'aprés-midi, car aprés sa demi-douzaine d'assiettes de gardianne, sera t-il aussi bien affûté qu'en matinée ? Sur le terrain, sa hargne et ses relances sont souvent trés precieuses mais pour cela il faut quelques joueurs portés sur l'offensive. Finalement, ce joueur pourrait être trés certainement celui qu'on décrit souvent pour ne pas avoir de râte, le bien nommé Ihmed bien sûr. Son abbatage sur le terrain est indiscutable mais son petit pêché mignon à savoir s'effondrer dans les surfaces adverses et nier tout en bloc ne sera t-il pas trop préjudiciable pour l'avenir de son équipe. Il semblerait, de son côté que l'ami Fifi ne se fasse quelques illusions sur le vrai niveau de son équipe et sur ses réelles chances d'acceder au trône. A l'instar d'un certain JMA, du Rhône, qui clame haut et fort à qui veut bien l'entendre et surtout l'écouter que cette année il va gagner la LDC et cette fois-ci encore et encore plus cette année une équipe ridiculise la sienne. Peut-être qu'aujourd'hui il a enfin compris. Mais ne nous égarons pas dans ce débat et revenons à notre pétrolette junassole plus à l'aise un guidon dans le mains qu'un ballon au pied, mais on ne peut malgrés tout pas lui envier cette générosité dans l'effort et son adresse inégalé devant le but. Dimitri, engagé dernièrement par la formation préhistorique sera bien entendu le dernier rempart de son équipe ou devrait-je dire le sixième remparts. S'il ne se prend pas trop pour Superman dans ses sorties aérienne et s'il arrive à se décrocher du comptoir pendant l'apéro de midi, il sera inévitablement un plus pour ses coéquipiers. Le reste de l'équipe reste un peu plus flou, il est vrai que cette formation a d'étranges manières à tenter le diable pour attirer les forces vives des équipes adverses mais pour l'instant en vain, la méthode a ses limites et la morale est sauve pour l'instant. On verra certainement Thierry la faucheuse dans cette équipe s'il se remet de son petit problème né au dernier entraînement de l'équipe. La cisaille aurait le mérite d'apporter un peu de poésie dans cette compétition, protège tibia indispensable pour toute équipe jouant contre nos petits vieux. Enfin il y a cette rumeur qui voudrait que nos chers anciens engagent un "étranger" hors équipe de Junas. On a même entendu dire qu'il pourrait jouer seul devant. Bruits de couloir certes mais cette façon-là de trouver un type capable d'enfiler des pions sera t-il bien perçu si par hasard des joueurs de l'équipe n'arrivait pas à trouver une formation. Les experts étant déjà sept voire huit et tous de l'équipe. Pour conclure, une équipe défensive ne pouvant jouer le contre car c'est pas avec des joueurs frisant les 2'20'' au 100m qu'il déstabiliseront une équipe, est-elle vraiment crédible pour la victoire finale. Nous referont-il le coup des Grecs lors de l'Euro 2004 ? Rien n'est moins sûr mais l'espoir fait vivre.

samedi 7 mars 2009

Aigues-Vives 1(2)-2 Junas : la victoire du coeur

La vie d'un consultant n'est pas toujours aisé, se taper un match au fin fond de la pampa dans un froid de canard, faire les analyses à chaud en essayant de ne pas trop froisser les susceptibilités des joueurs se sentant lésé dans les commentaires, continuer avec les joueurs pour leurs collations d'aprés match au milieu d'un tapis de strip-teaseuses Suédoise en essayant de glaner ici et là quelques impressions histoire d'égayer un peu le papier du lendemain et enfin rentrer à la maison et taper l'article car certains ou certaines se levant dès le lendemain à 6h30 pour voler sur l'Omnisport foot le blog en espérant trouver les infos croustillantes de la veille. Mais heureusement parfois tous ces efforts sont justement récompensé par des beaux gestes (ce ne fut pas le cas hier soir je vous rassure) ou tout simplement un beau match plein de maîtrise (pas le cas non plus) ou de solidarité (là oui c'est ça). Dans l'interview d'avant match coach VaDId insistait sur ce point, que seul un esprit collectif et conquérant permettrait au JO d'exister dans ce match. Pour une fois l'avant match ne fut pas perturbé par les mauvaises influences de certaines équipes de la future Copa de Junas afin d'obtenir la signature d'éléments clé des autres formations. Malheureusement la méthode Aulassienne allait remettre le couvert dans l'aprés match. Il faudra qu'un jour la commission de discipline punisse ces actes dénués de toutes morales et n'ayant pour seul but que de déstabiliser honteusement l'adversaire, mais nous reviendrons sur ces faits un peu plus tard. A l'heure du coup d'envoi au Camp Nou d'Aigues-Vives beaucoup d'interrogations étaient éffacées heureusement car outre les forfaits du stratège David et du destructeur Thierry La Cisaille des incertitudes avaient planées sur les participations de Mickey et Ihmed se ressentant de douleurs aux adducteurs durant l'échauffement. Dim dans les buts, Fifi et Baumette le roi de la gamelle sur les ailes, Did et Jourdanov (ancien international car non appelé ces derniers temps par son sélectionneur) au centre, le milieu à trois composé finalement par les incertains Mickey et Ihmed complété par Patrice et le trio devant, aujourd'hui Willy, Olivier Brandadao et Manu le Mancunien affublé comme d'habitude de ces boots, sa parka et son passe-montagne. Le banc : Juju, Jérôme le Remois (on ne peut pas avoir que des qualités), Patrick et Nikyto. Le coup d'envoi était donné, une seule équipe sur le terrain, Aigues-Vives,,visiblement les jaunes étant resté au vestiaire et moins de 2 minutes aprés le début de cette rencontre déjà le premier but des bleus suite à un mauvais renvoi de la défense Junassole, l'attaquant adverse accepta l'offrande et catapulta le ballon au fond des filets...mais, car il y a un mais la morale veut que nous ne comptions pas ce but entaché d'une erreur grossière de Monsieur l'arbitre car, en fait, les locaux était...douze sur le terrain. Sur aucun stade de la planète ce but aurait été validé alors pourquoi il le serait plus ici, donc 0-0. Le match s'équilibra quelque peu aprés le rétablissement du même nombre de joueurs sur le terrain. Malgré tout, on sentait les jaunes en difficulté, l'impossibilité de remonter proprement le ballon, des attaquants peu servis ou alors dans des conditions dantesque et des milieux de terrain à la fois au four et au moulin mais aussi un peu aux abonnés abscents, et je ne vous parle pas de la défense, pitoyable en ce début de match bien loin de sa prestation des dernières rencontres. Eric the King a dit un jour, un artiste c'est celui qui a le don d'éclairer une chambre noire. Et visiblement il n'y avait pas d'artiste dans cette première période ou peu d'actions à répertorier de part et d'autres, deux ou trois fendaisons du gardien locaux dont failli profiter Willy sur l'une d'elle mais signalé finalement hors-jeu, ou cette action de Manu récupérant le cuir dans les pieds du dernier rempart bleu mais par trop de tergiversations finit par tirer à côté des cages. Les premiers remaniements n'y changeant rien, la mi-temps donnait toujours ce score de 0-0 (ou 1-0 pour AV). malgré un léger ascendant pris par les jaunes sur cette fin de première période. Quels ont été les mots du coach Vadid à la mi-temps? Les murs en tremble encore, et sont désormais fissuré de toutes part mais toujours est-il que ce match changea du tout au tout en ce début de seconde période, avec des junassols pied au plancher qui a peine deux minutes aprés la reprise marquère leur premier but par Mickey sur sa seule incursion du match dans les 18 mètres adverse fit mouche bien décalé par Manu, une frappe en deux temps et d'une puissance qui normalement n'aurait pas fait basculer un pot de petit suisse mais là ça suffisait pour scorer. Et c'est à partir de ce moment-là qu'un joueur décida de faire son show, un artiste ? je ne dirais pas ça comme ça, quoiqu'un clown soit considéré à part entière pour un artiste ...sauf sur un terrain de football. A qui nous at-il fait penser ? certaines gloires passées nous vienne à l'esprit, Bakayoko bien sûr mais également Becanovic ou Mendoza pour ne parler que des stars Marseillaise, Michael Madar était pas mal non plus dans le genre ou Philippe Anziani tient. L'action, décalage sur la gauche, Ihmed centre, l'ami JujuBaka seul à 2,50 m des barres, visiblement ne voulant pas se décoiffer, effleura la balle qui retombit dans les pied du Mancunien qui remit la même mais en mieux, cette fois-ci à un mètre des buts, Juju se jeta comme Beaumette sur un plat de Cassoulet mais trouva le moyen de ne pas cadrer. Quelques minutes plus tard effaçant trois joueurs dans la surface l'ami JujuBaka se retrouva à 2m des barres mais chose incroyable mis le ballon au-dessus, et croyez-moi c'est pas évident, si prés des buts, de propulser le ballon vers la grande Ourse ! D'autres actions dangereuse démontrèrent la domination junassole mais ni Willy qui loupa son petit lob au dessus du gardien ni Olivier Brandadao qui prit le une cheville adverse pour le ballon ne trouvèrent la faille. Les jambes commencèrent à peser et la domination changea peu à peu de camps, mais à force de ne pas dépassr ses propre 18 sur les renvois aux 6 mètres, Mickey frappa l'un d'eux qui fut si difficilement contrôlé par le milieu adver se que Willy récupéra le ballon et lança astucieusement Manu qui fila seul au but et en vieux renard qu'il est trompa le gardien adverse, et de 2 pour Junas. Et à partir de là c'est Solidarnosc qui prit le relais, Fort Alamo devant les buts de Dim qui sauva magnifiquement ses cages d'une superbe claquette suite à une belle frappe des 25 mètres. Il y eu aussi les 5 ou 6 corners consécutifs mais la défense tenait bon. Mickey passa derrière Did et Jourdanov et seul Manu et à moindre degré Willy n'était pas dans la surface Junassole, une fin de match haletante jusqu'à l'éclair de génie tactique de l'ex intenational batave qui cria haut et fort de s'aligner sur Didier et jouer le hors-jeu ! Il faut savoir le faire ça hé figure ! Pardon pour ce langage ça m'a échappé, toujours est-il qu'à la limite du hors-jeu une passe lumineuse adverse permis à Aigues-Vives de réduire le score à 1 minute de la fin. Heureusement l'honneur est sauf et plus rien ne sera marqué, alors 2 partout ou 2-1 pour Junas ? Chacune se fera sa petite idée mais la commission trancha sur les coups de 23 heures : victoire de Junas ! Les cris dans les douches se faisaient alors entendre, non les Suédoises n'étaient pas encore là, je rassure les épouses. La troisième mi-temps pouvait alors débuter et les malversations frauduleuse également, voulant soudoyer Jourdanov, les vieux ne reculent devant aucune bassesse pour éviter le ridicule le 1er mai, mais heureusement les "experts" veillent. En tout cas, pour conclure, troisième victoire consécutive de Junas qui continue donc sur sa lancée, pourvu que ça dure ! Prochaine sortie, vendredi prochain à Lunel-Vieil et pour ménager les vieilles montures l'entraînement de lundi a été annulé, RDV donc vendredi prochain pour une rencontre aussi inédite qu'interressante.

lundi 2 mars 2009

Avant match Aigues-Vives-Junas : To be or not to be

Dans une saison, comme dans une carrière de sportifs on dit souvent que le plus difficile n'est pas d'atteindre les sommets mais bel et bien d'y rester. Deux victoires d'affilés emmène forcemment à croire à une troisième, mais n'est-ce pas là le danger de s'y voir trop facilement ? La suffisance est l'ennemi des vainqueurs, se croire arrivé alors qu'il reste quelques tours à accomplir. Exister dans une saison n'est pas de se contenter d'un ou deux exploits mais de bâtir une continuité dans les résultats et la façon de jouer. A t-on le droit de dire que Junas a existé cette saison ? il serait presomptueux de l'affirmer, mais veut-on y arriver ? Etre ou ne pas être telle est la question de cet avant match, la continuité ou l'arrêt brutal. On va savoir si ces deux derniers succés était dû davantage à la faiblesse adverse qu'à la qualité de notre effectif. Notre défense va t-elle rester sur son petit nuage ou parfaire son art de l'infranchissable ? La pression change de camps car devant les attaquants ont prouvé lors du dernier match que les éloges qui leur avaient été formulé aprés Bezouce n'était pas immerités et que la pression étaient avant tout pour eux un élément positif, et pas seulement un effet chimique d'une boisson au fond d'un verre. Qu'en sera t-il pour notre arrière garde, il sera tant pour eux de vite retomber sur terre car la chute serait terrible pour leurs fiertés et pour les résultats de l'équipe. Ne pas se croire justement infranchissable, rester concentré et maîtriser l'adversaire sera la mission de ces joueurs. La sagesse commence dans l'émerveillement disait Socrate, on s'en approche mais cet émerveillement, pour l'instant, ne s'entrevoit que dans les glaçons et l'anis, pas encore sur le rectangle vert. Seul les attaquants l'ont touché de prés, il serait peut-être temps à nos milieux de terrains de s'y essayer car pour l'instant, eux sont justement trop sage dans leurs prestations, ils font plus penser à des syndicalistes se plaignant de trop courir et de trop défendre, il a même fallu leur prêter un ou deux membres du quatuor offensif pour qu'ils sortent de leur état végétatif. Le coach Vadid va donc devoir user de toute sa stratégie et de tout son talent de meneur d'hommes pour composer une équipe digne de laver l'affront du match aller qui avait vu la victoire d'Aigues-Vives 5 buts à 2. La compo ne drevrait pas être éloigné de la suivante : Dimitri dans les buts malgré sa bévue de la dernière rencontre, une défense devrait inchangé avec Did et Jourdanov en charnière, Fifi et Baumette sur les côtés, le milieu dépendra de la présence ou non d'Ihmed ainsi que de la récupération de David blessé à une côte lors du match face à Valdorel. Les solutions de remplacements n'étant pas légion, Baumette ou Patrice pouvant être de ceux-là, le choix se porterait alors sur un changement de tactique car devant amputé d'Olivier Brandadao pour ce match, suspendu pour des raisons familiales, aucun attaquant ne pouvant redescendre cette fois-ci. 4-3-3 ou 4-4-2, notre coach va devoir faire étalage de tout son talent tactique pour nous sortir une équipe compétitive et convainquante. Réponse vendredi soir sur le Camp Nou d'Aigues-Vives.
Ce dernier week-end a aussi été l'occasion, pour certaines équipes de la prochaine Copa de Junas, de parfaire leurs préparation et là les méthodes divergent. Certains s'extasiaient devant Nancy-Le Mans, une Heineken dans la main droite une part de pizza dans la main gauche, d'autres préférant les pistes de VTT ou les comptoirs de bar, les favoris logique de la compétition, sondage en référence, ont préféré faire dans le sérieux avec un stage d'oxygénation et de diététique en altitude. Dans cette période de tractations finales pour parfaire les effectifs, un tel professionalisme dans cette attitude exemplaire mérite le respect. On verra si cette préparation sera payante d'ici quelques semaines, en tout cas les "experts du football", leurs nouveaux surnoms, sont les seuls à ne pas prendre à la légère le moindre détails. Les autres formations emboiterons t-elle le pas ou se satisferont-elles de leurs insuffisances, l'avenir nous le dira.