jeudi 28 mai 2009

Le duo de l'année : Big et Mac

En cette période estivale qui débute, l'actualité footballistique junassole se faisant de plus en plus rare, nous commençons aujourd'hui une série d'articles sur ces phénomènes qui ont marqué notre équipe en cette saison. Au lendemain d'une finale de Champion's League ou ces artistes ont chatouillés le ballon comme un peintre effleure sa toile, pourquoi ne pas continuer dans cette voie-là avec des génies, certes un peu plus lourdauds mais qui manient les verbes et les succeptibilités des autres tel Messi ou Ronaldo les passements de jambes. Le duo dont je parle s'est révélé au grand jour cette année comme indissociable l'un de l'autre, la main droite et la main gauche, le maître Jedi et son apprenti ou plus connu de vous tous le glaçon et le 51. L'un, n'allant pas sans l'autre désormais. Bien évidemment il s'agit de notre cher Big et notre tendre Mac, les Laurel et Hardy des gazons (ne me demandez pas qui est qui), les Stones et Charden du ballon rond, les Heckel et Jeckel du comptoir. Les vieux, comme ils aiment bien se surnommer et nous rappeler éternellement en dérobade de leurs défaites et en justificatifs de leurs (rares) victoires. Victor Hugo a dit un jour :"40 ans c'est la vieillesse de la jeunesse mais 50 ans c'est la jeunesse de la vieillesse", ça va les rassurer, ils vont bientôt redevenir jeune ! Incontournable réuni sur un terrain, ils se sont également démarqué cette année lors de deux faits marquant de notre saison. Une aile de pigeon ? Un ciseau dans la lucarne ? Une course folle de 70 mètres ? un geste technique hors du commun ? Je me dirigerais vers la dernière propositions, mais, hélas pour eux j'enlèverais juste le ballon au pied. Le premier manie la fourchette comme un général cinq étoiles manie ses hommes, avec fermeté, discipline et sureté. Il n'est surement pas arrivé à Junas celui qui lui ôtera son arme pendant le repas. Le coup de la tartiflette est désormais entré dans les annales comme le dernier verre colle désormais à la peau de son accolyte. Le second en effet, s'est plus fait remarquer dans les apéros que lors de brillantes offensives balles au pied. Se méfier d'un dernier verre proposé par Did, c'est désormais ancré dans le manuel du parfait petit Junassol. Il faut dire que nous les jeunes (les 30-38 ans) ont a trouvé nos maîtres dans un exercice où l'on se croyait invulnérable.
Mais parlons ballon rond à présent, car malgré toutes leurs frasques c'est quand même sur le rectangle vert-jaunâtre de Congénies que ces deux-là se sont révélés au peuple. Car si en match, les contourner a semblé quelquefois aisé (assez rare aussi faut bien l'avouer) pour nos adversaires, l'espace réduit à un tiers de terrain, la chose est nettement plus ardue le lundi soir. Un petit coup d'épaule par-ci, une poussette par là, une entourloupe à chaque ballon perdu de leur part, un vrai calvaire ! Mais bien sûr, leur situation favorite est à l'origine de Big et Mac, le fameux coup du sandwich où véritablement ils excellent et sont inégalable dans ce geste trés technique où une parfaite coordination entre les deux est la clé de cette réussite. Le principe? Laisser un petit jeune, Mickey par exemple (qui d'un simple crochet leur décrocherait les vertèbres et le bas du dos et les "venterait" à chaque coup), s'infiltrer entre eux deux afin de filer droit au but et au moment opportun se rabattre sur l'infortuné à lui décoller toutes ses frêles côtes en un tour de bide. Faut dire que la balance penche sérieusement d'un côté car entre un Big-Mac et une tomate-mozza y a pas photo. Geste efficace et parfaitement dans "l'esprit" du jeu à leurs yeux. Mais rendons à Ronald ce qui appartient à Donald, le Mac et bien sûr le plus célèbre Big.
Soyons tout de même positiviste et décortiquons désormais ce qu'ils ont apporté à l'équipe cette saison. Tout d'abord ils ont grandement contribué à monter aisémment la moyenne d'âge de l'équipe. Si le premier match de la saison fut relativement simple pour eux, les premiers froids ont quelques peu congelé leurs automatismes, comme le reste de l'équipe d'ailleurs, et octobre-novembre ne fût pas dans leurs meilleures prestations. Ils nous ont par la suite proposés des matches sérieux et rassurant derrière, colmatant les quelques brèches offertes par leurs compagnons de défense. Ils sont pour beaucoup aux bonnes prestations de la défense du début d'année. Notre double casquette coach, toujours dans l'axe, genre de Christian Lopez (c'est toute sa jeunesse malgré ses origines de quenelles Lyonnaises) des années 2000. Souvent dur avec lui-même dans ses prestations en match mais globalement efficace dans ses interventions et surtout rarement pris à défaut. Son compère Mac (ou Big ça dépend) a un peu plus navigué entre son poste de prédilection, latéral, l'axe de la défense et même le milieu de terrain. Une bonne polyvalence des postes défensifs. Egalement réaliste dans son auto-critique il n'hésite pas à diriger à la paroles le placement des autres défenseurs, il est à créditer d'une bonne saison, à qui pourrait-on le comparer ? à un ancien Marseillais c'est sûr peut-être à Di Meco pour son verbe et sa double lame qu'il n'hésite pas à utiliser parfois.
Nos deux compères, et ça sera le mot de la fin, sont surtout des éléments incontournable de tout ce groupe, avec un côté Pagnolesque pour Baumette, plus sérieux en apparence pour le coach mais qui n'hésite pas à offrir son corps au pastis pour le bien de tous. On pourrait en faire un livre de ces deux-là tellement il y aurait à raconter comme fer de Lance des Despérados ou finaliste du concours de pétanque et j'en passe et des meilleurs. Par contre n'oubliez pas les gars, vous avez quand même perdu LE match de l'année et de quelle manière ! Pas d'excuses sur ce coup-ci, il vous manquait personne même le Dim gardait vos cages mais avouez-le les Experts c'est quand même autre chose !
Dernier truc, le RDV pour le foot salle est pris pour le samedi 13 juin à 17 heures à Lunel (derrière la gare), apéro et soirée se poursuivant par la suite à Junas (chez Brandadao) jusqu'au bout de la nuit...

dimanche 17 mai 2009

Le Bilan de la saison

Le rideau est tombé sur cette saison 2008-2009 et l'heure est désormais au bilan. Les joies, les victoires, les défaites, les désillusions, tout va donc être analysé, décortiqué, passé au crible avec forcément les espoirs et les craintes quant au futur exercice. Une deuxième saison loisir qui s'est conclu dernièrement en apothéose avec cette Copa de Junas qui a alimenté un nombre de commentaires acides, perfides, lucides et livide sur ce blog durant quelques semaines. Mais l'année 2008-2009 ne se résume pas à la Copa, loin de là, et il y eu une vie avant comme il y en aura une aprés et ce jusqu'à la prochaine édition en mai prochain. Au rayon des pertes cette saison, sont à déplorer un amaigrissement de notre effectif dû à une retraite définitive de certains membres comme Richard, Greg, Alain ou Diego, tous partis en cours de saison. Les deux premiers se sentant certainement au bout du rouleau et ne sentant plus suffisamment de Grinta ou tout simplement de plaisir pour continuer avec nous. Alain Berthe préférant la pêche au gros et Diego le boulot. Pour ces quatre-là, qu'ils sachent malgré tout que les portes du stade leur resterons toujours ouverte. Là où le bas blesse c'est au niveau des recrues, peu voire pas du tout pour cette saison sinon le temps de quelques lundis ou de quelques matches, insuffisant pour faire tourner un effectif assez léger en quantité. On pourrait donc faire un appel à quelques anciens de la maison, perdus loin de leur équipe-patrie et qui ferait bien de se dérouiller un peu les guibolles de temps à autres. Quelques pistes sont à l'études mais demande confirmations auprés des interressés, je pense à notre libéro de légende, Pascalou malgré un genou en vrac, à notre polyvalent de circonstances Patou. Le sérial buteurs des années de gloire pourrait réfléchir à revenir taper la balle de temps à autres plutôt que d'aller s'enfermer avec des équipes aux effectifs gargantuesque mais aux troisièmes mi-temps faméliques. La crainte pour la saison future est là, que notre formation se réduise encore et l'organisation de matches pourrait devenir problématique. Que chacun prospecte dans son entourage et si trois-quatres joueurs peuvent venir enrichir notre effectif cela ne sera que mieux.
La saison en elle-même et ces moments d'anthologie. Dans le désordre, la tartiflette de Beaumette surement l'action de l'année ! Quel grand moment ! Il y eu aussi les multiples cabrioles du lundi de notre ami Manu, le fameux t'es honnête/pas honnête avec Himed, les incroyables Bakayeries de nos attaquants. A égalité Juju pour Aigues-Vives, Willy pour Congénies et enfin Olivier Brandadao avec les Experts. Qui ne se souvient pas non plus de la boulette de celui qui se surnomme lui-même Il Phénomeno, Dim (ou Saucisson pour certains) lors du retour contre Congénies. Les frappes tratosphérique de notre fringant Mickey-le-poissard dont l'une d'elle a dépassé les 20km/heure ! Epoustouflant ! Il y eu aussi l'émergeance d'un duo magique, Big et Mac, une causerie d'aprés-match fini dans le garage du coach, le ciseau retourné de notre international Jourdanov, et bien d'autres encore parfois réel, parfois fictif.
Et les résultas me direz-vous ?Il faut bien l'avouer, des hauts et des bas. La première rencontre de la saison promettait une saison en cavalier seul des jaunes et noir avec un cinglant 10 buts à 1 face à l'équipe d'Auchan . Malheureusement cet étrillage n'eu que des répercutions néfastes avec les premiers départ à la retraite et surtout les défaites contre Aubais, Aigues-Vives, Valdorel et surtout Congénies. Le même scénario ou presque pour tout ces matches, une première mi-temps appliqué, sérieuse avec souvent l'ouverture du score mais un effondrement collectif et surtout physique en seconde. Est-ce la longue abscence de Juju qui a pesé lourd? On devrait pourtant y être habitué... Est-ce un égo surdimentionné par rapport au résultat du premier match ? Est-ce le froid, on sait que le Junassol n'allie pas foot et froid ? On ne saurait dire mais les fêtes de fin d'année conjuguées au retour de Julien on fait pencher la balance de l'autre côté. Les apéros bien arrosés, le dernier verre du Coach, et un réveillon bien réussit a t-il changé les âmes et les mentalités ?Il se pourrait bien également que l'apparition du blog y soit pour quelque chose, les joueurs craignant de se faire "découper en rondelle" par un journaliste friand de petits commentaires acerbes. Le passage en 4-3-3, voulu par certain y est plus surement pour beaucoup. Le coach, dans un rare moment de lucidité, craqua face à la pression populaire et bien lui en a pris. Des victoires sur Bezouce, Valdorel, Aigues-Vives et une déculotté face à l'ennemi juré Congénies finirent la saison sur les chapeaux de roues.
Le bilan moral quant à lui est largement positif, malgré le petit couac de la Copa avec David mais les petits différents peuvent s'oublier trés vite. Durant l'été différents articles consacrés aux joueurs viendront égayer encore un peu plus ce blog où le chambrage semble être le sport préféré, aprés le foot bien sûr, de nos chers bloggers mais certains apéros ou parties de pétanque l'animerons également tout autant.
Mais je ne pouvait pas terminer cette chronique sans parler du dernier rendez-vous marquant de cette saison, la confrontation pour l'honneur entre les Experts et les Despérados. Trop de dignité, de respect en jeu pour passer outre. Alors, cette initiative lancé par certaines figures emblématique de cette équipe, surement sûr de leur forces, un peu trop d'ailleurs, doivent aujourd'hui s'enfouir allègrement sous les coussins de leur canapé. Le simple fait d'aller chercher leur pain du matin va devenir une torture difficilement soutenable pour ces petites âmes. A l'opposé, les six glorieux Experts ont lavé l'affront et vont pouvoir bomber le torse tout l'été. En effet, la victoire de ces dernierss, débarrassé cette fois-ci de tout soucis d'organisation, ne fait pas l'ombre d'un quelconque doute. Les Despé ont été balayé, laminé, défiguré, fracassé, démonté, humilié, ridiculisé et j'en passe et des meilleurs. Le score, calculé à l'avance par les joueurs blancs, a été en fait toujours controlé. D'abord en leur laissant un petit espoir de victoire, 1-3, puis en leur signifiant qui étaient les maîtres, 6-3, et au final en modérant la correction suffisamment pour ne pas les vexer, score final 7-5. Allez à leur insu trés bonne résistance des petits vieux mais il n'y a rien de déshonorant de tomber face aux Maîtres... Mais franchement à leur place j'en ramènerais pas large. Allez sans rancunes les Despé, vous auraient votre revanche à la pétanque du jeudi et le principal c'est que tout se termine, comme tous les matches de cette année, sur un bon apéro entre amis et une franche rigolade.

mercredi 6 mai 2009

La Copa de l'Esclafidou

Ce papier pourrait également s'intituler "Yes we Can", rendu célèbre dernièrement par un Amerloque vainqueur d'un concours national, tant cette symbolique colle bien aux 3 de l'Esclafidou tant ces derniers se sont investient pour faire renaître de ses cendres le tournoi de Junas rebaptisé depuis par un blogger romantique La Copa de Junas. Oui nous le voulons ! se sont-ils exclamés au sortir d'un apéro bien arrosé (en font-il des pas arrosé d'ailleurs ?). A l'époque c'était l'étonnement dans les ruelles de la cité Gardoise, mais que veulent-ils donc pour être autant déterminés que cela ? Et puis d'une idée déjà trés ambitieuse, ils l'ont transformé en travaux d'Hercule, en voulant non seulement recréé le tournoi de foot mais en plus étendre l'aventure au lendemain. Un tournoi sur deux jours ? Non, bien plus phénoménal encore, il faudrait que l'espace d'un week-end, Junas deviennent la capitale du sport, du vrai pas forcemment de la compét pure mais plus du sport entre potes et pourquoi pas faire découvrir à la population que le sport c'est avant tout la fête. Réunir leur deux passions dans la vie, le ballon et l'apéro. Non seulement les 3 le voulaient mais en plus ils l'ont eu et encore plus beau qu'il l'avait imaginé. Aujourd'hui les louanges pleuvent mais au début, qui y croyait vraiment ? Eux, seulement ! Revenons par exemple à cette Copa, avec cette affluence record sur le stade, pas loin de 300 personnes pour l'évènement, du jamais vu sur ce qui fût jadis l'antre des jaunes et verts. Douze équipes de choix avec chacune sa petite idée derrière la tête pour décrocher le Saint Graal. Durant les longs mois de préparation, la pression est monté crescendo, des petites phrases ont fusés, les tacles ou les tirages de maillots à l'entraînement aussi,(n'est-ce pas Fifi ?), tout ceci pris par les destinataires avec plus ou moins de fierté à défendre. Les Salvador 82 par exemple, en voilà qui se sont fait descendre par la presse locale, on ne donnait pas cher de leur peau et encore moins de leur bouteille, la dessus on les savait compétitif mais on doutait sérieusement sur le terrain, un éclopé, un valide et le reste n'ayant pas couru depuis la dernière victoire d'une équipe de Junas en championnat ! Ils sont donc rentré sur la pointe des pieds et sont sortit un coup dans le nez ! Mais s'ils ont largement atteint leurs objectifs, ils n'ont quand même pas réussi le hold-up parfait, une revanche les attends contre les Experts, et pourquoi pas un de ces quatres à l'entraînement et sur beaucoup plus longtemps q'un quart d'heure ? le défi est lancé, en auront-ils là ou ils faut ou la dérobade prendra t-elle le dessus ? La transition est donc toute trouvé pour enchaîner avec les experts. Eux par contre, ils n'ont pas été avare en petites piques assassines pendant la préparation, et malgré tout le sérieux qui les caractérisent, n'oubliant aucun détails, ils se sont littéralement gauffré, ne sauvant l'honneur qu'en refusant la défaite face aux Salvadors. Qu'il est dur d'organiser un tel évènement et d'avoir la tête et les jambes pour s'y comporter honorablement. Pourtant leur jeu bien léché habituel, était dans leur coeur mais ce dernier n'est plus aussi fringant qu'auparavant, et désormais il s'essouffle rapidement. Nous passerons outre les équipes ayant engendré de la polémique pour ne pas en rajouter inutilement et passons directement à nos Despérados. Visiblement la grippe Mexicaine a un défaut : l'alcool. Avec tout ce qu'ils ont bu les gaillards, ils ne risquaient pas d'être infectés ! A se cacher derrière les marmites avec leurs potes de DHL, on t'as vu Coach ! Le Fifi ne crachant pas dessus, Baumette, un verre de la main droite, une assiette de la gauche, les Thierry visiblement le pastaguas ont des effets sur leurs techniques et en plus de Dim, le meilleur gardien…de cette équipe. Mais la vrai question, que l'on ne sera jamais, quel tournoi aurait réalisé les Despé sans leur deux extra-terrestres de devant ? Pas loin de celui des Salvadors et des Experts surement. Et pour finir en beauté, les vainqueurs bien sûr, Manu le malin nous l'avait dit, pour lui il y a d'abord eu Just do it et pour finir se fût veni, vidi, vici. Seul bémol par rapport à ces dires, ils n'ont pas pété le bar ces gars-là, notre petit lutin a dû les sermonner et leurs promettre monts et merveilles pour qu'il ne s'abandonnent pas gracieusement aux vices de sa majesté 51. Bien joué à eux dans tous les cas. Pour les récompenses individuelles ne vous attendaient pas à ce que je désigne le meilleur joueur, gardien, attaquant, etc... difficile d'avoir les yeux sur tous les matches. Par contre je peux récompenser ce que j'ai vu, l'apéro d'Or est décerné à…Coach Vadid pour sa magnifique action entre le camion de la mairie et les marmites de Momo, la fourchette d'Or…(sans surprises) Beaumette journée tranquille avec deux paëllas et trois gardiannes à son actif, correct mais suffisant pour glaner le prix, et je décernerais également le prix de l'enthousiasme et de la bonne humeur, du fair-play, du charme et de tout ce que vous voulez à toutes les filles qui ont régalé les yeux et casser les oreilles en même temps, à renouveller également. Et un dernier prix spécial, aux Experts avec 7 joueurs sur 8 présents vendredi soir sous les coups de 22h00, bravo les gars, le prix du dévouement est à vous, sacrifier un tournoi largement à votre portée pour satisfaire tout le monde fallait oser !
Quelques petites contributions maintenant pour nos blogger habituel ou non, si vous avez des photos ou vidéo succeptible de passer prochainement, faites-le moi savoir, je ferais le necessaire, en attendant voici quelques cliché prise lors de cette Copa qui restera de toute les manières dans l'histoire.



















vendredi 1 mai 2009

Copa de Junas : Carrefour champion !


Il est des vainqueurs parfois que l'on ne peut que féliciter, des joueurs qui ont parfaitement compris l'exigence et le respect que l'on doit à une Copa de Junas. C'est peut-être la coupe elle-même qui a choisi son vainqueur, tant par l'esprit que par la qualité technique, jamais ils n'ont répondus aux provocations de leurs adversaires. Notre Manu, en bon capitaine a su maîtriser ses nerfs et rien que pour ça je veux lui dire non seulement bravo mais aussi merci. Merci de nous avoir apporté cette belle équipe et avoir aussi sauvé cette finale de la mauvaise mentalité qui hélas a plané un peu sur l'apothéose de cette Copa. Tout a commencé donc par une ensoleillé matinée de mai, l'aurore, on espère, d'une belle histoire entre le football et Junas. Trois copains, que dis-je, trois amis amoureux de football et de leur village, surnommé depuis les 3 de l'esclafidou, qui eurent dans les froideurs d'un mois de décembre, l'idée de relancer la plus belle des compétitions que Junas ai pu connaître par le passé. Le challenge n'était pas gagné d'avance, il a fallu cravacher pour attirer du beau monde, convaincre que tout ceci était possible, construire une compétition de toute pièce, des infrastructures à l'organisation et tout cela pour arriver au plus beau des résultats. Même dans les rêves les plus fous, les 3 n'auraient jamais pu imaginer une réussite aussi totale. Mais revenons à notre matinée du mois de mai, où les premières équipes arrivaent ainsi au compte goutte, à humer ainsi l'odeur de la fraîche pelouse d'un stadio Olympico de Junas qui, quelques heures plus tard aller exploser d'alégresse et de bonheur. Les formalités administratives, certes contraignantes mais necessaires accomplit et les premiers ballons étaient dehors. Quelques passes pas encore trés précises mais cela ne durerait pas. Alors que la machine à café du bar rendait l'âme le premier coup de sifflet retentit, c'en était partit de la première Copa de Junas de l'ère moderne. Et c'est la benjamine des équipes qualifiées mais pas la moins prometteuse qui ouvrait le bal. La relève Junassole, les moins de 16 venus ici pour apprendre mais déjà une qualité indéniable, la rage de vaincre. Certes ce fût un peu difficile pour eux parfois, mais je vous l'annonce, un jour il gagnerons la Copa, peut-être dans 5 ans, peut-être dans 10 ans mais c'est sûr un jour ils iront au bout. Les équipes se succedèrent tout au long de la matinée avec ces lots de surprises comme les difficultés des Experts à jouer sur les deux fronts, organisation et équipes de football. Mais l'honneur fût sauf pour eux car ils n'ont pas perdus devant les "ennemis jurés". Les Salvadors 82 justement qui aprés un début de tournoi poussif réussirent malgré tout à se qualifier pour les quarts, parcours au-delà de leurs espérances les plus farfelues. Les despérados par le nom de leur équipe annonçait déjà la couleur. Leurs deux dernières recrues ne furent pas étrangère au bon résultat final dans ce tournoi, 4ème par contre pas besoin d'aide pour empêcher le comptoir de basculer, les piliers ont fait leurs effets. A la fin de la journée on sait pas dans quel domaine ils ont été les meilleurs, j'ai ma petite idée mais je ne la divulguerait point par respect pour leur familles. On a eu droit à tout pendant cette journée, y compris par un match féminin où certes parfois on se serait cru à la criée à Marseille mais si le jeu ne fut pas aussi fluide ni aussi efficace que celui des carrefours, elles nous ont procurées quelques beaux moments d'anthologie et au final les Juna's Angels coaché de main de maître par Mickey ont triomphé des foot girls, à moins que ce ne soit le contraire...
L'aprés-midi fatal à certains grands favoris comme les Gaubiac Family ou les Experts mais propice à une belle empoignade finale. Des 1/2 finales haletante qui se conclurent par une finale Carrefour-Jeunesse. La troisième place de la Copa échoua dans les mains de Alès City. Le prix citron pour la jeunesse et le prix Orange pour les Experts (fallait bien qu'on se récompense par quelque chose quand même). 
Et puis vint l'heure de la finale, les gradins crépitaient d'impatience à l'entrée des deux équipes. Une finale tendu, que la jeunesse avait décidé de placer sous le signe de la provocation, curieuse façon de motiver encore plus les adversaires. Une domination assez sérieuse des Carrefour leur permettaient d'ouvrir le score en première mi-temps, mais alors qu'ils géraient assez bien leur petit but d'avance, une coupable déconcentration permit à la seule équipe de Junas placé sur le podium, d'égaliser. Le score ne changerait plus et la première finale de cette Copa de Junas allait s'achever sur une séance de tir au buts. Le héros devait être le gardien Carrefournien stoppant deux pénalties et permettant ainsi aux siens de s'élever au septième ciel en décrochant le Saint Graal tant convoité depuis des mois. La remise des prix achevé, ont pouvait tirer le rideau sur cette Copa de Junas et vos donner d'ores et déjà tous rendez-vous le 1er mai 2010.