vendredi 26 juin 2009

La Garden Party de fin de saison


Ça discute ferme sur la rencontre de l'aprés-midi
Olivier Brandadao a accueilli cette première Garden Foot Party

Les Compagnes étaient également de la Party

Et les enfants aussi…

…Mais trés vite tout parti en sucette

L'eau "acidulé" de la piscine fût goûter par tous

Et le côté propret du début de soirée…

…se transforma en débauche totale


Notre Coach entama un petit strip

Alors que Fifi, même dans une piscine il faut qu'il tacle !

Et Morgane poussa tout le monde à la pisine !

Pour certains se fût plus dur que pour d'autres

Patrice, surpris par un paparazzi

Les costauds montrent leurs pecs

Notre international batave jamais loin du comptoir

Il est fort notre Big !

Et son compère Mac, le verre greffé à la main

Les chippendales ont du souci à se faire

Ah ! enfin un beau mec !

Cartagène ou pinard, ça coule à flots !

Notre future recrue, Pascalou (à gauche), présenté à la presse

Juju et la cisaille un classique de la saison

Et Mickey entra en campagne, ici avec Baumette…

Et là avec Willy Menes

mardi 16 juin 2009

Ils se sont vus trop beaux et ont perdu la belle !

Ah ! si ils avaient eu 20  ans, ils l'auraient surement perdu ce match-là et de quelle manière ! Les ancêtres, une nouvelle fois reconstitués, sont revenus de nulle part pour arracher sur le fil une victoire de prestige face à leurs meilleurs ennemis aprés avoir été mené de quatre buts !!! Bel exploit ! Mais que s'est-il passé de part et d'autres, pour s'éffondrer de la sorte chez les Experts et se sublimer ainsi chez les Despé ? L'analyse n'est pas simple, surtout du côté des vaincus, tant ils ont dominés en première période et offert un véritable récital à leur adversaires avec quelques actions d'anthologie, des une-deux dans un mouchoir de poche, des combinaisons autant astucieuses qu'efficace, un quadrillement du terrain terriblement efficace tant et si bien que dans les travées du Madison Square de Lunel-derrière-la-gare l'émerveillement était total, le suspense abscent, du moins le croyait-on. Mais revenons chronologiquement au début de cette folle partie, sorte d'apothéose entre Vieux et presque jeunes. La der des der entre les deux équipes à l'orée d'un mercato estival qui risque bien de voir s'éclater en morceaux les deux équipes. Les Experts deviendrons alors les Galactiques et les Despé migrerons surement vers des noms allant de Smirnoff à Heineken ou pourquoi pas Carta et Pernod !  Seul l'avenir nous le dira. Cette dernière rencontre, débuta donc sous une chaleur accablante, les 35°C étant largement atteint, et les débats débutèrent alors, d'abord à 6 contre 6 mais vite rejoint à 7 contre 7, le terrain assez notablement étriqué car celui-ci n'excédant pas d'habitude des parties à plus de dix joueurs ! Notre ami Thierry la Cisaille nous ayant rejoint aprés coup car ce dernier est autant à l'aise avec un GPS que notre ami Juju avec un verre d'eau ! Les Despé étant cette fois-ci composé avec l'apport de David, dont c'était le grand retour. Il faudrait que cette équipe joue un jour avec sa composition originelle mais honnêtement aurait-elle les moyens de survivre ? Les débats fort équilibré dans ce début de première période dû, il est vrai, aux nombreuses prouesses des deux gardiens. Thierry le Mefrey d'un côté et Pat de l'autre, ce dernier s'offrant même le luxe de stopper un pénalty généreusement accordé aux coéquipiers du Coach Vadid. Toutefois, cela aurait constitué un véritable hold-up que les jaunes (Big et Mac and Co) n'ouvrent le score, tant les équipiers du petit Mickey fourmillaient aux quatres coins du terrain afin de se procurer les meilleures occasions. La fin de mi-temps allait être assez douloureuse d'ailleurs pour nos chers ancêtres avec trois buts encaissés dans les dix dernières minutes, des réalisations signés Brandadao, Pat et Willy (enfin je crois). La mine déconfite de Coach Vadid à la mi-temps en disait long, faut dire qu'on l'a rarement vu aussi remonté dans un match, contestant la moindre touche, la moindre petite main ou petit coups donnés involontairement, un vrai Rital. Aprés quelques litres d'eau déversé sur les visages des acteurs, afin de retrouver un semblant de fraîcheur, la seconde période débutait de la même manière que la première s'était terminé, c'est à dire par un nouveau but des Experts. La seule question alors qui taraude les tribunes à cet instant est de savoir combien vont en prendrent la Coustourelle? Tant les uns se baladaient et les autres agonisait. Mais s'il y a un leçon a retenir de cette partie, c'est que le troisième âge n'est jamais aussi vivant que lorsqu'on le croit mort. Certes la manière dont ils commencèrent à dominer cette rencontre était différente de la façon dont les Experts l'avaient fait. Tout en hargne, toutes tripes dehors, le brin de réussite qui, peut-être les avait fui en première période, avec un jeu tout en pivot autour de David et une envie de vaincre à surmonter des montagnes. De leur côté, les blancs (Experts of course) commencèrent à décliner, à se voir plus belle que la reine, un jeu trop facile et également un semblant de crainte, on ne sait pas trop pourquoi, aprés la première réduction du score. Le constat était là, les fabuleux techniciens que sont les Experts n'arrivaient pas à dégager le ballon, les attaquants ne touchant plus une quille, les défenseurs ne s'en sortant pas, pourtant on jouait encore à 7 contre 7. La réussite ayant également clairement choisi son camps, on aurait dit des Bordelais, car aprés un coup franc renvoyé par le mur dans les pieds du coach qui mina alors le ballon traversant alors une forêt de jambes pour se loger au fond des filets adverses,. Le troisième but était carrement un gag car sur une petite balle anodine, celle-ci touchait, on ne sait pas trop pourquoi le poteau pour retomber dans les pieds d'Himed ! 4-3, l'inconcevable était en train de se produire, et à force d'acharnement et vu le peu d'actions adverses, c'est fort logiquement que les sous-marins jaunes égalisèrent. La tête dans le sac, les fringants jeunes du début de partie était un peu KO debout désormais. Ils cherchaient tant bien que mal à réagir mais c'est au contraire deux nouveaux buts adverses qui les achevaient définitivement. Un revers incompréhensible et d'ailleurs toujours pas expliqué encore aujourd'hui par les spécialistes. Les Vieux pouvaient alors laisser exploser leur joie et le petit Fifi calculait déjà ce qu'il allait pouvoir faire pour enterrer le petit Mickey.
Mais, comme tout au long de l'année, la soirée se termina par la traditionnelle Garden Party du chemin du Pied de Cade. Pastaga, Get, Whisky, Cartagène, grillades et piroulis pour les enfants, rien ne manquaient pour que la fête soit belle, et elle le fût. On appris alors la dissolution des Experts et Despérados, alors que Jourdanov, le pseudo international, avait négocié un salaire Ronaldesque pour bien vouloir rester du côté des Experts. Bien lui en a pris car il restera à ces quelques verres de jaunes de temps à autres. Au cours de cette soirée de clôture, certains se prirent également pour des jouteurs de haut vol, mais la piscine Brandadaotesque, légèrement surchloré, allait calmer tout le monde. Notre Fifi national voulut bien se baigner avec son nouveau pote, le lampadaire, mais ce dernier se refusa à lui tout net. Triste sort que celui d'un fournisseur en Cartagène.
Pour terminer avec cette saison 2008-2009, la satisfaction du retour du Grand David et une pensée pour les abscents du soir, Manu, la Boule Rémoise et consort. Une recrue, Pascalou le légendaire libéro, de retour au bercail aprés quelques années d'exil, fût présenté à la presse lors de cette ultime apéro. Sera t-il autant affuté l'année prochaine que lors de ses nombreuses années de gloire au club ? Pourquoi pas si son genou le laisse tranquille. A signaler également la signature officielle d'un autre retour, celui de Patou, qui aura au moins cet avantage de faire lourdement chuter la moyenne d'âge de l'équipe. Reposez-vous tous bien, buvez pas trop pour être au top dès septembre. Quant à moi, le blog continuera tout l'été avec quelques reportages estival et le résumé de parties de pétanques qui s'annoncent peut-être plus serré qu'on le croyait.

dimanche 7 juin 2009

La voie et la vertu

Un tableau de Picasso, des couleurs, verts, jaunes, rouges, des visages défigurés, les yeux à la place des oreilles, la bouche difforme et le teint maculé d'une certaine souffrance. Non, nous ne sommes pas sur une plage de Normandie un 6 juin 1944 mais bien à Junas, petite bourgade du Sud de la France, un 6 juin 2009 en fin de soirée. C'était le débarquement des footeux Junassol à la fête du village.
- Ooh la boule ! tu bois un  coup ? s'exclama l'imposant Mac dans un bourdonnement incessant de clameurs et d'éclats de rire.
- Châââmpagne seulement, je suis de Reims (prononcer raimse) ! lui rétorqua l'interréssé.
- Arrête de te la pêter fada, bois ton jaune et tais-toi!
"Femmes des années 80 mais femmes jusqu'au bout des seins..." criait la musique sur la dernière attaque placé d'un Expert à l'encontre d'un Despé. La Cisaille, la Boule, la cartagène à Fifi, l'international Jourdanov, Brandadao, les 3 de l'esclafidou, Big et Mac, ils étaient tous là dans le secret espoir d'en faire tomber un ou deux. Ils n'en sortirent pas tous indemne, les Dolipranes seront au menu du petit déj du lendemain. 
- On fait comme ça alors ?
- On a qu'à faire comme ça !
- Ou alors on fait comme ça …
- T'as raison on a qu'à faire comme ça !
Les conversations hautement philosophiques pleuvaient aux quatres coins du comptoir. Les chambrages, tacles à la carotide jaillissaient tel un éclair. Et le DJ enchainait sur les dernières nouveautés :"Partenaire Particulier cherche partenaire particulière…", cet air là fît frissonner de plaisir le petit Mickey qui éclaboussa alors de grâce et de talents la piste de danse tel un Travolta dans "Saturday night fever". Il nous inquiéta juste un peu plus tard dans son projet d'élevage de chèvres sur la voie verte, mais ça demande plus d'éclaircissements de sa part.
Certains manie également la mauvaise foi avec une arrogance déconcertante :
- Moi, je ne comprends pas ce surnom (la cisaille), je joue toujours le ballon, je ne suis jamais méchant sur un terrain et ne fait pas beaucoup de fautes...
Signé Monsieur Martinez, affligeant.
Un peu plus tôt dans la soirée, notre future recrue, Pascalou le libéro de légende, passa alors à l'attaque de la roulette, faillit se battre pour trois jetons mais finalement s'en sortit bien et gagna le droit d'acheter la bouteille. C'est à ce moment-là que les "Paëllas" décidèrent de rejoindre les "tartiflettes", histoire de leur mettre un peu le feu, monter les watts et descendrent leurs bouteilles. Malgré l'idée saugrenue de Juju de vouloir passer à travers champs, son dernier verre de jaune lui fut surement offert par Richard Gasquet caché en coulisse, les alcoolytes rejoignirent Mac et compagnie par les rues du village. Commença alors la razzia de la paillotte dite "chez  Baumettes". Get, cartagène, whisky, poire, le degré d'alcool dans le sang dépassa alors la côte d'alerte. Mais la folie n'était pas seulement réservé à la gente masculine, la pitchoune "Yannique" Madame boule Rémoise dans l'intimité, se déchaîna en entraînant avec elle ces copines, les murs de la maison des Macs en tremblent encore. Depuis le show de la miss, légère inquiétude des trois de l'Esclafidou pour l'année prochaine qui doivent théoriquement l'accueillir au sein du bureau d'Omnisports. La Copa déguisé en Titi et Rominet serait son grand projet...Et notre Fifi national dans tout ça ? Comme à son habitude, quelques jolies petits coup d'épaules malicieux, des tirages de verres bien placés, sans parler de sa grande spécialité, le débouchage de cartagène et son pêché mignon, l'attentat verbal envers le Mickey. Ainsi la soirée se rythma à coup de verres, de glaçons, de galéjades et de coup de folies totalement incontrôllé.
- Je suis déboîté, s'exclama alors Monsieur M., nous tairons ici son nom pour sa respectabilité  car Monsieur Juju M. est apprécié dans ce village.
Brandadao, lui, toujours efficace, propre et exemplaire, pas de débordements ni de gestes malheureux, aucune gouttes de gâchés ! Un exemples pour ces coéquipiers dont certains sont les grands spécialistes du verre renversé, du service à côté ou de la grosse tâch de 51 sur le t-shirt blanc. La voie du 51 n'empêche pas une vertu digne.
Et dire que tout ceci n'était qu'une répétition générale avant la soirée de clôture, samedi prochain, à l'issue du match de foot salle. Les récompenses de la saison, les oscars du foot à Junas seront au programme avec le meilleur coach (la lutte sera serré entre Coach Vadid et Big), la plus belle action de la saison (la bourde de Dim-les magnifiques loupés de Fifi lors d'un entraînement cet hiver seul à 50cm des barres-la reprise de volée de Willy à Bezouce ou le but de David lors de ce même match), la plus belle troisième mi-temps (le garage du coach, la tartiflette, la choucroute, Junas en Sport) et la récompense suprême le joueur de la saison (tous les critères sont acceptés autant valorisant que péjoratifs) à vos bulletins !
Mais avant cette soirée où les tenues correctes seront refusées, la dernière rencontre de l'année aura lieu dans la mythique salle du Madison Square de Lunel-derrière-la-gare.
- Euh, je pense que pour gagner ce match il faudra avant tout avoir moins de 40 piges, tecquenique et forcement physiquement au tope!
Les membres de la Coustourelle de cette équipe vont surement s'offusquer de telle déclaration venant d'un membre de l'équipe des futurs vainqueurs mais avouons-le, criante de vérité. La vérité sera celle du terrain mais il ne faudrait pas gâcher la fête en finissant aux urgences pour problèmes cardiaques.
Certes, les vieux aurons surement leur revanche lors de l'ultime troisième mi-temps, car comme ils l'on si bien démontré samedi soir, ils ont une longueur d'avance en levé de coudes.
Le lieu, chez Brandadao en cas de beau temps, rappelera un vieux souvenir à un membre de l'équipe qui un jour se ramassa la gueule dans cette piscine et ce fut la seule fois de la journée où il bu de l'eau, l'interressé se reconnaîtra mais ne pourra nier, certaines photos pourrait alors ressurgir d'outre-tombes !
Le tableau final sera t-il alors différent d'un Picasso ? réponse samedi soir. Dans tous les cas, rendez-vous au terrain de boules, samedi vers 16h15 pour le départ de Junas, sinon 16h45 au footsalle de Lunel (Foot 2 salles derrière la gare).