dimanche 29 novembre 2009

40 ans, le bel âge...

L'affaire a été rondement mené, les complices par dizaines, une véritable conspiration pour un résultat digne des plus grands spectacles américains. Il n'avait pas l'air de s'en douter et sa réaction d'aprés coup en fût spontané et venait droit du cœur : "Bande de salopards" déclara t-il visiblement encore abasourdi de ce qui venait de lui tomber sur la tête, mais le cœur a apparemment souffert aussi car il rajouta :"vous avez failli perdre le coach d'une crise cardiaque", un soupçon de reproche ? pas vraiment, il termina sa déclaration en remerciant toute son équipe :"Merci à tous pour cette soirée que vous m'avez offert, ça restera un souvenir inoubliable pour moi grace à vous tous !!!". Et pourtant malgré toutes les précautions prises depuis des semaines le projet frôla la catastrophe vendredi soir lorsque sur une seconde d'inattention le coach  trompa la vigilence de son garde du corps, Baumettes en l'occurence, pour filer droit au but si je puis dire, un contre fulgurant de notre coach, c'était bien la première fois, direction son doux foyer qu'il aurait trouvé vide et surtout un va et vient inquiétant au foyer. Heureusement le vigile le rattrapa in extremis ! Ç'aurait été bien dommage et aurait un peu gâché l'entrée en scène de l'artiste ! 
Sur cette soirée on a fait d'immenses découvertes, des talents bien cachés et insoupçonné de certains membre de cette équipe, attention ! certains surnoms pourraient refleurir d'ici peu ! 
Mais revenons à notre héros du soir, qui en sirotant tranquillement une petite mousse en compagnie de Mickey, samedi soir aux alentour de 19h00, s'apprêtait à rejoindre la salle polyvalente pour une réunion-pizza barbante sur le réveillon. Deux verres de pastaga, une jambon-fromage et basta ! à la maison pour un petit samedi téloche en famille ! se disait-il dans son for interieur. Que neni mon cher coach ! En compagnie du traître suprême, Mickey, notre Vadid poussa donc la porte de la grande salle du foyer et là stupeur !!!! Thierry et Baumette en tenue de match tendant un ballon vers le ciel ! puis en s'avançant Willy, Juju, Fifi, Pat, Bertolucci et consort ! Une haie d'honneur des footeux junassols suivi d'une autre de pom-pom girls cette fois-ci, la musique qui éclate, une entrée digne d'un grand concert de rock ! Et 80 personnes dans  le foyer pour acclamer le coach Vadid, 40 balais c'est pas tous les jours !!! 
A partir de là, les joueurs pouvaient envisager la suite des opérations...l'apéro ! Trés bon techniquement dans cet exercice, trés collectif pour faire glisser le glaçon au fond du verre, trés habile techniquement pour servir le liquide jaune et surtout des gestes de classe internationale et d'une rapidité effroyable pour vider ces verres. Mais là-dessus, pas de surprises on le savait déjà, ces gars-là sont des magiciens, à peine le verre est-il servi, qu'il est déjà vide !
Décortiquons désormais la soirée des joueurs de cette équipe.
Diego, le maître de cérémonie, un peu stressé parfois mais finalement plus habile micro en main que pour déborder sur l'aile droite. Il est passé tour à tour au fil de la soirée de chef d'orchestre à coach de foot (pffff), de Chippendales full montytesque à Jacques Martin, d'organisateur de spectacle à Broadway en animateur télé ringart, une soirée pleine pour le Diego à travers duquel on a pu découvrir que les perruques lui vont si bien...
Baumettes lui, il a fini la soirée de façon assez inattendu, quoique... finalement à y réfléchir engloutir une raclette à 5 heures du matin en compagnie de trois autres "allumés" il doit le faire assez régulièrement. Sinon pour le reste de la soirée, il a fait admirer ces pecs Kro, toujours impeccable dans l'art de vider les verres, trés bon match, sérieux du bon Mac.
Christophe, lui par contre plus à l'aise avec un ballon que sur une scène à chanter des conneries, par contre toujours remarquable à l'apéro, mais ça c'est une constante.
Bertolucci, désormais faudra l'appeler Michael à sa façon de survoler la piste de danse, le zizou du moonwalk, un véritable artiste, capable aussi de chanter plus fort à lui tout seul que 12 gaillards ensemble. Du trés bon Bertolucci.
Fifi, admirable dans le jeté de godasses sur la foule, remarquable dans le déhanchement au moment du "Hot Stuff" et subliminal à se cacher dans la foule pour siroter son Whisky. Excellent aussi durant tout le match.
Brandadao, alors lui ! fini de l'appeler ainsi, désormais ça sera cloclo tant il nous a bluffé dans son show, a réussi à éclipser les superbes clodettes, porte trés bien le blond aussi, Chippendale à ses heures perdus mais il a de l'expérience dans ce domaine.
Mickey, Traître de service en début de soirée, ce que l'on a pu remarquer c'est que ce n'est pas le petit prince de la danse de cabaret. Effroyable en blondasse plantureuse, il aurait fait peur à sa propre mère si elle l'avait vu à se jeter sur une chaise. Trés volontaire mais plus d'avenir dans le ballon à Junas que dans le spectacle à Broadway !
Juju, alors lui si vous le chercher lors d'un apéro, repérez la bouteille de jaune et neuf fois sur dix, il sera derrière. A prouvé aussi que le whisky à la bouteille il se défend aussi ainsi que sur la raclette avant d'aller se coucher, terrain sur lequel on ne l'aurais pas soupçonné. Fidèle à sa réputation sur cette rencontre.
Jourdanov, au moins cette soirée lui a permit de revêtir son maillot de foot ! Bien moins délavé que ceux de ces camarades et ça ne vient pas de la lessive ! Apéro digne de quelqu'un de son rang, porte trés bien la chemise à carreaux et le béret aussi. 
La Boule, dit "Jacob Delafont" Extraordinaire par moments, minable dans sa sortie. Monsieur est allé cherché les cigares à une heure du mat, on ne l'a plus revu ! Indigne de votre rang Monsieur le Remsois. Par contre la grande tignasse rousse tombante est un grand moment de la soirée ! Quelle beauté, mignonne à croquer la petite, Mmmhhh, Mickey et toi vous êtes pas jumelle ?
Willy, professionnel du Chippendales Full Montynesque, plus de dix ans qu'il pratique et ça se voit, vingt ans qu'il pratique l'apéro et ça se voit aussi ! Fait partie des "allumés" de la raclette, unique pour lui mais il s'en est bien sortie même s'il n'a mangé qu'une demi-patate. Trés bien aussi en femme à barbe sur le calendrier Pirelli.
Thierry, le grizzly, on dirait qu'il a porté le béret toute sa vie, trés discret dans sa façon de boire ses verres mais trés efficace aussi. Experience surprenante en Chippendale, qui l'eu cru ? Mais les jeunes filles dans la salle n'avait d'yeux que pour lui !
Pat, fidèle à son image, ce n'est pas lui qu'on voit ni qu'on entend le plus mais il est efficace aussi. Grandiose en beauf franchouillard sur le "viens boire un petit coup chez Didier Gran" excellent en body-builder sur Full-Monty, il a fait palir de jalousie la Boule ! Mais une mention spéciale pour la Fraulein Bertha du calendrier !
Et enfin, le meilleur pour la fin, notre Coach VaDid, trés sollicité tout le long du match il est passé par toutes les situations et surtout tous les costumes ! En Tarzan, Bob Marley, footballeur Lyonnais, danseuse de cabaret, célibataire endurcit, etc... mais à 40 ans on voit que physiquement c'est plus dur (il n'est pas le seul je crois) et la fin de soirée fut plus difficile mais ce fut une belle victoire, peut-être même la plus belle qu'on pouvait lui offrir, on va mettre quatre jours à s'en remettre, lundi heureusement pas d'entraînement, de toute façon il n'y aurait eu que des cadavres !!! Appel aux photographes de la soirée, si certaines photos succeptible d'être "interressante", faites-les moi passer, je les diffuserais,  vidéos possible aussi, je sens que quelques corbeaux vont apparaître dans les prochains jours.

samedi 28 novembre 2009

Bezouce 0-3 Junas : plus difficile qu'il n'y paraît...

Le dernier match de l'année 2009 pour notre équipe de Junas, jusque là invaincu, la série allait-elle continuer ou s'interrompre ? L'adversaire proposé ce jour est une vieille connaissance des jaunes et noirs, le pays du grand froid, un terrain où, en général, les intempéries sont de rigueur, froid, pluie, brouillards, les dernières années ont toujours réservé des évènements climatiques hors du commun. Bizarrement cette saison, une exception à la règle, un temps relativement doux et clément, une pelouse assez grasse malgré tout mais rien à voir à l'habituel bourbier. Une formation qui a souvent assez bien réussit aux Junassols, comme la dernière rencontre qui avait vu une large victoire des visiteurs 5 buts à 0. Comme avant chaque rencontre, la désormais mythique revue de l'infirmerie, les abonnés aux infirmières que sont les Jourdanov, Arnaud ou Pacalou ajouté aux forfaits de dernière minutes d'Eric et Diego mais tout de même quinze jaunes (t'excite pas La Boule je parle des joueurs !) sur la feuille de match. L'équipe de départ, avec Pat de retour dans les cages aprés l'interim folklorique de Lunel-Vieil, une sécurité de plus pour la défense. Titi et Rominet en latéral (Thierry et Fifi), Big et Mac en charnière, Christophe à la récup, notre Boule, qui on l'espère a bien récupéré de son traquenard de samedi soir et surtout du reboutonnage de veston du lendemain par Madame, et David sur les côtés. Le petit prince à la baguette et Brandadao et Juju devant. Schéma en 4-4-2 pour ce début de match mais amené à se transformer en 4-3-3 au gré des rotations. Sur le banc donc, Patou, Bertolucci, Philou et Willy.
Un début de match qui voit une domination outrageuse des visiteurs, pas énormément d'actions dangereuse mais une possession de balle à faire rougir de jalouisie le grand Barça. Une trés bonne circulation de balle, des enchaînements interressant et des situations propice à l'ouverture du score. Alors que la première action voyait un peu l'attaque Junassole s'emmelant les piceaux, suite à un bon centre de Mickey sur la droite, la seconde déboucha sur la sanction suprême, en effet un long ballon en cloche et un rebond capricieux obligeait le défenseur de Bezouce à réaliser un geste assez à la mode en ce moment, le dribble du basketteur. Pénalty donc que se chargea de tirer et de transformer plein centre Brandadao. Un péno qu'aurait surement repousser notre coach chéri et sa tactique de ne pas bouger sur un pénalty, mais heureusement pour nous il ne joue pas à Bezouce. On se dit alors que Junas n'allait faire qu'une bouchée de leur adversaire du soir, il en fût toutefois bien autrement car petit à petit une baisse de régime de Junas s'ajoutait à une amélioration du jeu des rouges et le match s'équilibra. Quelques actions par-ci par là des deux côtés comme ce trés beau service de Juju pour son compère Willy, tout juste rentré à la place du buteur, mais hélas la frappe croisée du Mozart du journalisme passa à quelques millimètres du poteau gauche. La mi temps fût atteinte sur ce score d'un but à zéro en faveur de Junas. La deuxième mi-temps commença un peu comme la première, grosse possession des jaunes et noir mais difficile malgré tout de se montrer trés dangereux, d'un autre côté, la défense passait une soirée relativement sereine, se contentant d'assurer quelques relances. La suite allait voir un but rouge...mais dans le mauvais sens, aprés bien des minutes d'infortunes, un bon travail de Juju, côté gauche et un centre vicieux en direction de Brandadao, le ballon était intercepté par un défenseur adverse mais hélas pour ce dernier il trompa son propre gardien, 2-0 le break était fait et il faut l'avouer c'était bien mérité. Juste derrière une superbe parade de Pat fit frissonner notre charnière, mais notre fantasque portier veillait bien et par la même occasion se réchauffait un peu. La blessure d'un joueur rouge glaça un petit peu l'atmosphère de fin de match, mais Junas repartit de plus belle et sur une belle contre attaque Jéjé, alias la Boule Rémoise, lança parfaitement Willy dans le trou qui fixa son défenseur direct avant d'offrir l'offrande à son pote Patou qui ne loupa pas l'occasion. 3-0 la messe était dite et c'est le révérend qui se chargeait de l'annoncer. Sans que l'on puisse ressortir un joueur du lot, personne de transcendant mais personne qui passa au travers non plus, une équipe de Junas excellente collectivement mais manquant tout de même un peu de tranchant par moments et de conditions dans d'autres. La trêve arrive à temps, bilan 4 victoires un nul, un parcours de champion. Mais les prochaines échéances permettrons de discerner aussi les performances individuelles, et là il y aura match, entre les apéros à venir et le réveillon, des talents vont se révéler même si certains manouches sont déjà connu, des surprises ne sont pas à exclure. Prochain match en 2010, d'ici là, n'oubliez pas les glaçons !

samedi 14 novembre 2009

Lunel-Viel 3 Junas 4 : rien n'arrête les Junassols

Décidemment le Junas Omnisports Foot-Loisirs a quelque chose de différent cette année, ce petit plus qui fait que désormais on se demande qui pourra l'arrêter. Une qualité intrinsèque amélioré, certes, mais un collectif et une combativité nettement amélioré. Une semaine aprés la balade à Congénies, la tâche proposé à Junas semblait pourtant beaucoup plus ardue, surtout par le fait des nombreuses absences dans les rangs Junassols, mais ce défi ils l'ont honoré et ils l'ont vaincu. Avec seulement douze joueurs sur la feuille de match, la côte des jaunes et noirs sur Betclic.com n'atteignait pas des sommets, et pour cause, huit joueurs absents, excusez du peu, Arnaud, Pascalou, Juju, Pat, Patou, Philippe, Diego et Jourdanov, rien que ça et pourtant... A chaque nouveau challenge proposé, on découvre d'autres arguments, d'autres qualités. L'équipe proposé ce soir était inconnu du football Junassol, aucune rencontres entre les deux équipes, les joueurs gardois ne savait pas trop à quelle sauce ils allaient être mangés, et la vue de l'effectif adverse ne les as pas trop rassurés, car l'équipe locale présentait une moyenne d'âge largement infèrieure à la leur. Mais le collectif de cette formation est désormais bien huilé, et aprés un nul en ouverture les voilà qui enchaînent une troisième victoire d'affilé, la Champion's League, objectif avoué du Président en début de saison ne parait, aujourd'hui, pas si farfelue que ça. La semaine entre le match de Congénies et celui-ci a dû être assez difficile pour le coach, les forfaits s'accumulant en cascade et non des moindres, en effet le poste de gardien de but était particulièrement touché avec le renoncement des deux protagonistes à ce poste, les bien nommé Juju et Pat, auteur d'un excellent match face aux voisins. La première question qui brûlait les lèvres de tous les supporters était donc, mais qui pour garder la cage ce soir ? De spécialistes il n'y en avait point, des volontaires guère plus mais Brandadao se proposa pour une mi-temps et le Coach en personne ne fuit pas ses responsabilités et assura lui-même la deuxième partie du match. Nouvelle équipe dit donc nouveau Stade, l'Old Trafford Lunelvieillois est légèrement mieux éclairé que celui de la route de Junas d'Aubais mais ce n'était pas non plus les Champs-Elysées en période de Noël, la pelouse mieux qu'au bon vieux temps du terrain d'Aujargues mais moins garnie que la désormais verte pelouse de Junas. Le décor planté, place désormais à la composition d'équipe, avec donc dans les buts, au coup d'envoi, Olivier Brandadao première à ce poste depuis le début de la saison et surement depuis le début de sa carrière. Les arrières d'ailes et les habituels Fifi et Mac-Baumettes, Coach Vadid et Bertolucci en charnière, un quatuor David-Christophe-La Boule-Eric au milieu de terrain tandis que le duo d'attaque également inédit cette saison était composé de l'ex-petit prince Mickey et de son accolyte et revenant Willy Menes, jouant finalement au vu du nombre de joueurs disponible pour cette rencontre, Thierry commençait la partie sur le banc.
Les premières minutes rassurait légèrement les fans Junassols car leur équipe faisait relativement jeu égal à leur homologues du jour et dominait même légèrement sur la possession de balle, sans être toutefois réellement dangereux. Du côté de l'équipe locale les quelques frétillements observés ne contrariait pas trop la trés appliquée et trés attentive arrière-garde Junassole. Le round d'observation à peine achevé, que la première véritable action de cette partie faisait mouche et elle était à l'actif des Jaunes et noirs et dont l'initiative et la réalisation était l'œuvre de l'ex-petit prince, peu en verve la semaine passée mais qui visiblement était dans de meilleures contributions et qui déclencha une frappe, bien au delà de sa moyenne habituelle, dans la lunette des cages de Lunel-Vieil que leur infortuné gardien ne pouvait que détourner dans ses propres filets. Un modèle de demi-volée à la limite de la surface légèrement excentré, 1-0 pour Junas, la surprise du chef était en marche. Les Blancs commencèrent, à cet instant du match, à légèrement hausser leur niveau de jeu, se montrant plus pressant à l'approche du but, plus constant dans les transmissions de ballon et plus présents dans les duels. A la suite d'un beau mouvement, ils réussissaient même à égaliser mais le but de l'attaquant Lunelvieillois était, à juste titre, refusé pour une position de hors jeu flagrante. Junas tenait tant bien que mal le milieu de terrain avec du bon travail effectué par la paire Christophe-David mais dont les tentatives lointaines n'inquiétaient guère le portier adverses. Un bel arrêt de Brandadao, sur une tentative à l'entrée de la surface succédait à un beau mouvement des jaunes et une frappe de Mickey sur le côté mais bien dévié en corner par le gardien des blancs. On dépassa à peine la demi-heure de jeu, que Lunel-Vieil réussissait enfin à concrétiser ses offensives avec un beau décalage sur leur géant avant-centre qui fussilla à bout portant notre pauvre Brandadao. Un but partout, tout était à refaire pour les visiteurs qui n'avait toutefois pas le temps de douter car sur l'engagement, un bon travail de Christophe permit de décaler Mickey qui grâce à un bon tir croisé trompa pour la deuxième fois le gardien de but. Trente secondes aprés l'égalisation de Lunel-Vieil, Junas reprenait donc l'avantage. Individuellement, Brandadao s'en sortait bien dans les cages, un arrêt et un but sur lequel il ne pouvait pas grand chose, Baumette et Vadid tenait bien la baraque derrière bien épaulé par Bertolucci and co, au milieu Christophe et David se démenaient bien, la Boule ne ménageait pas ses efforts, Mickey retrouvant son allant et son efficacité, seul Willy devant semblait avoir quelques difficultés à trouver le rythme, mais pratiquement deux mois sans ballons ne jouait pas forcemment en sa faveur, seulement une frappe lointaine passant tout juste à côté des buts, une vingtaine de mètres, était à mettre a son crédit en cette première période qui s'achevait donc sur le score de 2 buts à 1 en faveur des visiteurs. Le coach Vadid profita des quelques minutes de repos pour recadrer certaines imperfections et surtout pour échanger son maillot avec Brandadao et enfiler les gants à son tour.
La deuxième période débutait comme la première avec un round d'observation, jusqu'à cet éclair de génie de David, àprés dix minutes de jeu, et un petit lob astucieux des 20 mètres qui trompa le portier Blanc, 3-1 pour Junas, le buteur en profita pour souffler quelques minutes permettant à Willy Menes de refouler la pelouse. Et c'est ce dernier qui enfonça le clou quelques minutes aprés son entrée, sur un trés bon service de son compère de l'attaque, Brandadao, il trompa tranquillement le gardien en face à face, 4-1 pour Junas, inespéré avant la rencontre mais finalement mérité sur l'emprise que cette équipe avait sur le match. S'ensuivit un quart d'heure où rien de notable ne se passa mais la fin de la rencontre était, en revanche, nettement à l'avantage des joueurs locaux, plus frais physiquement. Tout partit d'une erreur de Willy Menes devant qui au moment de lancer son coéquipier partit seul au but, marcha malencontreusement sur le ballon, ce dont profita les joueurs adverses pour entamer une contre-attaque et réduire le score. Trois minutes plus tard, regonflé par ce but, Lunel-Vieil bien installé dans le camps Junassol, convertit en but un corner litigieux, un léger cafouillage dans la surface et l'espoir renaissait du côté des blancs. Deux buts en trois minutes et on passa de 4 à 1 à 4 à 3. L'étreinte des locaux ne faiblissait pas, Junas reculait de plus en plus, les attaquants ne voyait plus le ballon, les défenseurs beaucoup trop, un missile des trente mètres allait même faire trembler la barre transversale, la chance était aussi du côté de Junas sur ce coup-là, les jaunes souffrait mais tenait, plus le temps avançait plus l'inéluctable semblait se rapprocher, jusqu'à cette dernière action où sur un débordement l'attaquant blanc déposait le ballon sur la tête de son avant-centre seul au second poteau mais hélas pour lui ne parvint pas à cadrer, c'était enfin la délivrance pour Junas, victorieux 4 buts à 3 sur deux réalisations de Mickey, une de David et une de Willy. Pourtant ce dernier fût surement le joueur le moins en vue de la partie, à l'opposé, trés belle rencontre de la paire Christophe-David et du petit prince Mickey, revenu en milieu de terrain en seconde période. La victoire de la solidarité où malgré les absences et la difficulté physique, les jaunes ont su préserver un résultat au final amplement mérité. Un seul mot, BRAVO ! L'ambiance, comme à l'accoutumé, ne fléchissait pas dans l'aprés-match même si la troisième mi-temps fût bien plus sage que la semaine passée. Au vu des nombreuses fatigues et désistements pas d'entraînement lundi pour les héros de Lunel-Vieil et pour les autres. Un nul et trois victoires depuis le début de la saison, un bilan presque parfait qu'il faudra encore embellir à Bezouce dans quinze jours mais d'ici là, allez la France !

jeudi 12 novembre 2009

Lunel-Viel - Junas : Un vrai test

La véritable correction infligée aux voisins de Congénies à peine digéré, le taux d'alcool dans le sang à peine revenue à zéro que déjà l'équipe de Junas-Loisirs doit se repencher vers une nouvelle rencontre. Un saut dans l'inconnu, car cette équipe apparaît pour la première fois dans le calendrier des jaunes et noir, même si l'année passé une rencontre initialement prévu avait par la suite été annulé. Dans l'inconnu aussi car l'infirmerie s'est encore un peu plus garni par rapport au week-end dernier et donc à fortiori les forfaits s'amoncèlent. Malgré sa timide reprise lundi dernier, Willy Menes, trop juste physiquement, ne sera pas encore de la partie, tout comme ses camarades d'infortune les habitués Arnaud, Jourdanov et Pascalou. A ceux-là s'ajouterons logiquement Philippe, blessé au mollet au dernier entraînement et Diego où sa cheville a fortement souffert lundi dernier. Un doute subsiste quant à la participation de Juju, sévèrement taclé lors du derby et le renoncement de Pat, notre brillantissime gardien et cerise sur le gâteau le héros du derby, Patou, également absent de dernière minute. La rencontre s'annonce donc perilleuse voire trés difficile à négocier au vu de toutes ces absences, et un bon résultat sera presque à classer au rayon des exploits. La première des tâches pour notre Coach sera de dénicher un gardien, Pat out, Juju point d'interrogation, va falloir envisager quelques expériences à ce poste-là. Une chose est sûre le banc de touche risque de ne pas trop être encombré. La composition de l'équipe se fera naturellement, avec les valides, Fifi et Mac-Baumette dans les couloirs, CoachVadid et Bertolucci en charnière, David, Christophe, La Boule et Eric au milieu et Brandadao et Mickey devant à moins que Christophe passe devant laissant sa place au milieu à Mickey, le coach tranchera. En réserve Thierry et en pointillé la participation à cette rencontre de Juju. Douze joueurs au maximum qui risquent bien de souffrir durant les 90 minutes de la rencontre. Maintenant certains joueurs pourront se sublimer pour faire oublier leur pâle prestation de la semaine passé, le collectif est désormais bien rôdé dans cette equipe et l'atout premier, notre solidarité ou chacun peut faire l'effort necessaire à un moment donné soit par peur de se faire tailler en pièce par la presse soit pour soulager son futur voisin de comptoir. Quoiqu'il en soit l'exploit est possible, se sera en tout cas un véritable test pour la valeur de cette équipe qui en est, depuis le début de la saison, à deux victoires et un nul, dix buts marqués contre trois encaissés, que la série continue.

samedi 7 novembre 2009

Congénies-Junas 0-5 : Les nouveaux galactiques

Certes, ils ne gagnent pas des millions d'euros par mois, mais sur le match d'hier soir, les joueurs de Junas méritent bien qu'on les appelle, au moins une fois dans leur vie, les Galactiques. Pensez donc, avec la pression que leur ont mis les dirigeants, remportez le derby face à Congénies 5 à 0 et écœurer à ce point leur adversaire, il faut avoir quelque chose de magique. Le coach, le président, le directeur sportif, tous avaient laché leur petites phrases assassine dans le discours d'avant match, succès impératif, défaite interdite, seule la victoire est envisageable, etc, etc... Les dirigeants junassols avaient prévenus, ils ont dû payer ! L'ambiance était là, dans le pâle petit bar de Congénies, où, quelques minutes aprés le match, la troisième bouteille de jaune était condamné. Aussi bon au comptoir qu'efficace sur le terrain, les jaunes et noirs n'ont rien loupés en ce vendredi soir. Ils se sont trouvés aussi bien verre en main que ballon au pied. Mais de match, il n'y en a point eu, pensez-vous, 3-0 aprés seulement 11 minutes de jeu, et la messe était dite et dans le rôle du révérend, Patou, auteur d'un match plein, flamboyant même avec ces deux frappes chirurgicale, incontestablement le talent d'or de cette rencontre. Certes on pourra toujours reprocher aux visiteurs de ne pas avoir entretenu bien longtemps un suspense d'entré bancal mais si face à Aubais il a fallu attendre 75 minutes pour voir enfin concrétiser une occasion de  but, le réalisme était de mise en ce frisquet vendredi soir de novembre. On les a sentis bien appliqués sitôt l'échauffement entamé, deux petits groupes, deux taureaux, quinze impliqués ! Le Stadio Olympico de Congénies affichaient complet en ce jour de fête de ce côté du Vidourle. Des mois qu'on en parlaient, depuis cette singlante défaite quatre buts à un des voisins Junassols sur leurs homologues de Congénies. Qui aurait le mot final ?  la majestueuse Junas où la prétentieuse Congénies ? 
Le coach Junassol avait pourtant réservé quelques surprises dans sa composition de départ, certes Pat dans les buts ne constituait pas une énorme révélation, ni les latéraux,  avec Diego et Baumette, la charnière où Bertolucci était épaulé par Christophe, dont l'apport défensif apporte incontestablement un plus avec une relance soigné, ce qui n'est pas négligeable. Un milieu à trois était programmé, avec Mickey, Eric et La boule pour la former, le trio d'attaque étant composé de Patou, Brandadao et Juju. On revenait donc au sacro-saint 4-3-3 qui sied si bien à cette équipe. On peut tout de même remarquer la piètre influence du "petit prince" Mickey, défenseur ardent du 4-4-2, sur son coach. Le petit Prince s'est transformé en vieux clochard, hier soir, tant il a paru désœuvré en milieu de terrain, sans envies, ni intelligence dans le jeu, l'inconstance était de mise hier soir pour le Mika. 
Le match pouvait débuter et bien mal pour le trio offensif qui allait rapidement perdre un de ces membres, Juju sévèrement taclé par derrière, laissait tomber ses petits  copains aprés quelques secondes de jeu. Le coup franc bien placé était magnifiquement tiré par Patou et aussi magnifiquement détourné par le portier de Congénies. Sur le corner qui s'ensuivait, un léger cafouillage dans la surface de réparation, atterissait dans les pieds d'Eric, qui ne se faisait pas prier pour catapulter le ballon au fond des filets. Premier but de la saison pour le fringant milieu de terrain, opportuniste sur cette action et ouverture du score donc pour Junas aprés seulement quelques minutes de jeu. Les jaunes et noir ne relâchait pas pour autant la pression, se trouvait bien dans les intervalles, empêchant constamment la balle de ressortir du camp des joueurs locaux. Trois minutes aprés le premier but, sur un nouveau corner tiré au second poteau, Christophe reprenait rageusement le ballon du crâne et renvoyait le gardien à ses chères études. 2-0 pour Junas et déjà un mini break de fait alors que l'on ne jouait pas depuis dix minutes. A noter sur ce second but la revandication de Mickey, encore lui, sur une hypothétique implication, peut-être en ratant d'un bon mètre le ballon qui fait, qu'effectivement, Christophe n'aurait pû marquer. Mais ceci n'est qu'un détail car on sentait les rouges et noir totalement désemparé, ne parvenant pas à aligner trois passe d'affilés au contraire des Junassols se trouvant les yeux fermés et sur un contre rondement mené, Patou débordant sur l'aile centrait au cordeau pour Brandadao qui malgré (ou grace ?) un double contre trouvait la lucarne de Congénies. 3-0 au bout de 11 minutes de jeu, on avait plus vu ça depuis quelques temps qui plus est dans un derby. Dès lors, forcémment, le jeu s'équilibrait quelques peu, Pat parvenant légèrement à se réchauffer dans ses buts mais les actions chaudes étaient tout de même toujours côté Junas.  Juju, qui s'essaya à nouveau sur le terrain marquant même un quatrième but, hélas refusé injustement sur un hors-jeu inexistant. Alors que l'on jouait les arrêts de jeu de cette première mi-temps, le maître artificier Patou le révérand décocha une superbe frappe de 22 mètres en plein dans la besace, 4-0 à la mi-temps, les mines des uns contrastaient sérieusement avec celle des autres. 
De retour des vestiaires, la donne changea avec quelques actions dangereuses des locaux, qui se réveillait enfin, mais l'arrière garde veillait, avec un trés bon Mac Baumette en poste de latéral, indiscutablement son meilleur poste. On doit également à notre Mac la phrase de la soirée, qui proposa à son adversaire direct une mis en plis gratuite, un défrisage à la Baumette ! La chance n'était pas du côté Congénies non plus, car sur une action confuse le ballon atterissait sur la barre transversale, on jouait alors la 55ème minute. Trois minutes plus tard c'est Pat cette fois-ci qui s'offrit une trés belle parade en détournant une frappe puissante qui filait droit au but. Encore Pat qui détournit un nouveau ballon sur la barre transversale, non Junas passait alors un sale quart d'heure, trop facile surement en première mi-temps, un peu de concentration faisait alors cruellement défaut, mais l'atout des grandes équipes n'est-elle pas de marquer dans ses temps faibles ? Le révérand ressortit sa patte magique pour le cinquième et dernier but de la soirée, encore une lucarne, encore une frappe de loin et encore une toile d'araigné arraché. Ce but sonna le glas dans les rang adverses où l'entente s'effritait à vue d'oeil, finissant le match avant son terme, les joueurs en face terminant à 8 (ils était une quinzaine au départ !). Score final Congénies 0 Junas 5. Parfait. 
Côté individuel maintenant, Pat 7,5 quelques parades difficile à seconde période, bon sur sa ligne ainsi que dans le maniement de sa défense. Diego,6, sobre, efficace, simple mais à un peu trop tendance à dénigrer les  journalistes, ça lui causera des soucis... Fifi, 6, sans éclats mais sans groosses erreurs non plus, trés bon à l'apéro se démarquant des autres en ne buvant pas de jaunes, Bertolucci, 6,5, a bien tenu la barraque quelque soit son coéquipier à côté de lui, trés bon esprit d'équipe, Christophe 7, a marqué son 4ème but ce qui en fait le meilleur buteur de l'équipe, propre dans la relance, efficace dans ses interventions, trés rassurant, Baumette 7,5, quand il est sur le côté pas grand monde arrive à le déborder, trés bon match et excellente troisième mi-temps, on verra samedi s'il est aussi bon pour coacher les petits et ramener enfin deux victoires du plateau de Junas. La Boule, 5, en petite forme notre boule, un peu transparent dans l'axe  et sur les côtés à eu tendance à se débarrasser du ballon, ce qui est sûr c'est qu'il ne s'est pas débarrassé de ses verres de jaunes ! Le coach vadid, 6, a trés peu joué finalement, préférant ménager une ancienne blessure récurrente, a eu un peu de mal dû à la comparaison avec Christophe, pas d'erreurs notable toutefois. David, 6,5, a donner le tournis à son défenseur, roulette enchainé à un petit pont, belle frappe en fin de match et surtout aucun face à face loupé donc bon match, Eric 6, son premier but sous les couleurs Junassole mais surtout une action d'anthologie en fin de match à revoir dimanche soir dans le Canal Football Club et la palette à Doudouce, un double contact pied droit-pied gauche-touche du grand art. Mickey, 4,5, aïe aïe aïe, les matches se suivent mais ne se ressemble pas pour l'ex-petit prince, il est passé à côté de son sujet, complètement hors du coup des actions dangereuse, pas le coup de rein habituel, certes un travail de l'ombre car il jouait à la récup aujourd'hui mais justement trop peu de ballon chipé à l'adversaire, mérite une revanche. Patou, 8, excellent match pour notre révérand surement bien aidé par le Seigneur, il l'avoue lui-même dans ses prières d'avant match, un beau coup francs, ses deux premiers buts en loisirs à Junas, rien à redire Amen ! Brandadao 6, du bon et du moins bon, un nouveau but mais encore quelques occasions manqués mais trés efficace dans son rôle d'harcèlement et offre souvent des solutions à son partenaire, Philippe 4, a eu du mal aujourd'hui que ce soit dans l'impact physique, dans le placement, dans sa disponibilité, tres effacé lors de cette rencontre pour ne pas dire transparent quant à Juju non noté, trop peu de temps joué. Mais les meilleurs ont encore une fois été les deux compères sur la touche Jourdanov et Menes acerbes dans leur critiques, efficace dans le taillage en pièce et excellent dans le foutage de gueule trés gros match également en troisième mi-temps. Pour conclure et en un seul mot, Félicitation à toute l'équipe, on les as ATOMISÉ les fumiers !!!

jeudi 5 novembre 2009

Avant match Junas-Congénies : DEFAITE INTERDITE !

Dernièrement un des principaux dirigeant d'un club de Rhône-Alpes a annoncé trés naïvement comme ça dans la presse, que le derby entre son équipe, les blanc, et ses adversaires, les verts, était le derby le plus chaud et ce qui se faisait de mieux en France. Hum, en voilà un qui ne connait pas Congénies-junas ! Exit St Etienne-Lyon, pas assez chaud, dehors le classico car là pas d'entourloupe, nul grippé sur le terrain, on est pas des "tarlouzes" comme dirait un célèbre vendeur de poubelles. Le coach Vadid, dans un de ces derniers messages, a clairement annoncé la couleur, défaite interdite ! C'est son plus beau discours depuis qu'il est à son poste car il est évident qu'une rencontre face aux voisins, ne peut pas être envisagé de défaite. C'est l'opposition de deux styles, le jeu bien léché (nous) contre les bourrins (eux), le beau village (Junas) contre le dortoir (Congénies), bref on ne peut pas mélanger les torchons et les serviettes, comparer un Van Gogh avec un dessin d'enfant, l'OM avec l'OL il ne peut y avoir de cadeaux entre nous, seule la victoire est envisageable. La défaite du match aller, l'année passée, est oublié car le retour avait vu un festival des visiteur, une vague jaune avait alors déferlé sur les pauvres joueurs locaux qui en sont encore aujourd'hui à se demander pourquoi ils n'ont pas vu le ballon à l'occasion de cette rencontre. Evitons cette année d'avoir à nous venger lors du retour, renvoyons ces chers Congénissois (c'est ça ?) à leurs sacs de billes et apprenons-leur ce qu'est une équipe de foot. Pulvérisons-les encore une fois ! Alors certes, pas mal d'absent encore cette année au moment d'aborder ce grand derby, les mêmes depuis le début de la saison, et si certains commencent à apercevoir le bout du tunnel, Arnaud ou Willy, pour d'autres les inquiétudes perdurent, Jourdanov ou Pascalou en rechute dernièrement. Ces quatres là sont encore forfait pour ce match, mais d'autres sont-ils à attendre ? Pat, par exemple, il n'a pas participé à la victoire contre Aubais, mais un joueur l'attends particulièrement, Juju dont l'interim au poste de gardien ne l'enchante guère. La compo est évidemment sous réserve d'autres possibles forfait de dernière minute. Dans les buts, le Jean-Michel Moutier Junassol, j'ai nommé Patrice ! Les latéraux inchangés, Thierry d'un côté, Fifi de l'autre, autre possibilité, La Boule et Beaumettes, le coach prudent ne dévoilera son plan qu'au tout dernier moment. La charnière composé elle de Vadid et Bertolucci, ne devrait quant à elle pas trop réserver de surprises. Le milieu de terrain en losange, surement le schéma privilégié par le coach, avec trois défensifs, David, Christophe, La Boule ou Baumettes et Mickey dans l'axe offensif, son meilleur poste ne lui en déplaise, et nos attaquants Patou, Brandadao et Juju avec espérons-le avec un peu plus de réussite à la clé. Reste évidement d'autres sélections possible comme Diego, Eric ou encore Philippe. Maintenat reste la vérité du terrain et les inpondérables à gérer pendant la rencontre, la surdité des uns, l''envie d'attaquer des autres, le désir de toucher plus le ballon ou l'inévitable pensée de la troisième mi-temps. Là une tactique pourrait également être envisagé, Brandadao au service, La Boule au jaune (Juju remplaçant sur ce coup là), David à l'eau, Baumette à la tartiflette, Christophe pour finir les verres et Fifi pour le digeo, Coach Did comme d'hab pour chapauter tout ça. Pour en revenir au match, le film de la rencontre pourrait être le suivant, Pat n'a vu aucun ballon de toute la première mi-temps, tant et si bien qu'il a demandé à être remplacé dans les cages à la mi-temps, faute de volontaires, Mickey s'y colla à contrecœur sans avoir la chance de pouvoir montrer sa belle détente horizontale. Thierry mangea sa ligne toute la rencontre et déborda moulte fois ses adversaires direct, idem pour Fifi, se permettant même de se déboucher une petite bouteille de cartagène entre deux buts Junassols qu'il dégusta fièrement avec ses deux compères de la charnière centrale. Notre Boule, lui, éclata quatre orteils, deux genoux, un nez et trois dents par son jeu tout en puissance, David lui tenta quatorze face à face avec le gardien sans en mettre un, Christophe lança quatorze fois David. Mickey, en première mi-temps tenta de battre son records de frappe de balle, 20 km/heure, dommage pour une prochaine fois, Brandadao lui marqua les huits buts de la première mi-temps, Patou passa son match au téléphone avec son patron et Juju toucha neuf fois le poteau dans la rencontre... Voilà le match idéal de demain, à vous d'essayer de s'en rapprocher, pour mes compères d'infortune et moi-même ça sera pour une prochaine fois.