mardi 19 janvier 2010

Junas 2-4 IUT : les dieux et le courage n'ont pas suffit...

Un petit évènement s'est produit hier soir au Stadio Olympico de Congénies City, certes cela ne va pas bousculer la paisible vie de cette petite bourgade du sud de la France mais cela aura le mérite de rendre humain l' équipe de football du village voisin. Une équipe de vieux briscards invaincu en 2009 et que l'on commençait déjà à comparer à quelques dieux de l'Olympe. Certes un jaune à la main on les savaient intouchable, un ballon au pied on commençait à le croire, à faire passer le Barça pour des collégiens à peine sorti de la puberté. Non, ce ne sont pas (encore) des Dieux, ils ne sont plus invaincus, ils sont tombés sur plus fort qu'eux ou du moins sur plus jeune qu'eux ! Mais, au vu de la rencontre, des forces en présence et de la moyenne d'âge des deux équipes, il y a des défaites qui ressemble parfois à des (presque) victoires. Imaginez le Nîmes Olympique tenir tête au Barça ou au Manchester United de notre bon vieux Manu, ne craquant seulement que dans le dernier quart d'heure et amputé de quelques uns de leur meilleurs éléments non négligeable. En effet les blaugrana sans Messi, Iniesta ou Ibrahimovic ce n'est plus tout à fait le Barça, et bien comme Junas sans son petit prince, Juju ou David...ça reste quand même des presque dieux mais avec quelques chaînons manquants. Mais rassurez-vous bien loin de moi l'idée de comparer Mickey à Messi (de la mauvaise foi alors), Juju en Iniesta (du 51 peut-être) et David en Iba (pas en face à face avec le gardien du moins).
Notre cher coach Vadid Gardiola a eu quelques soucis d'avant match hier soir, l'ex futur petit prince, toujours  pas remis de son reveillon 2006 a dû déclarer forfait pour la première fois depuis des lustres et c'est bien dommage car il n'aurait pas été inutile au milieu de terrain mais son foie en a décidé autrement, fragile et friable l'Alaterre. Autre absent de marque, notre Juju national retenu in-extremis par son selectionneur, un tortionnaire sans cœur qui a fait passer les salades et le  jambonneau avant l'apéro d'aprés-match, un véritable scandale dont on évitera la polémique pour ne pas envenimer l'histoire, mais on en pense pas moins, la commission de discipline statuera mais au moins un kilo de jaune de suspension sont à redouter...Le dernier des excusés étant David mais pas Beckham, est-ce Victoria qui a mis son véto ? nous n'irons pas plus loin dans les spéculations, cela ne nous regarde pas ! Le dernier de ces absents étant un voisin à des gitans bien connue dans la cité gardoise, dont on peut se douter de la sequestration dont il a dû faire l'objet...qui sont les cons qui ont lancé des cours de step sur Junas cette année !!! Toujours est-il que les mauvaises nouvelles étaient heureusement compensés par des bonnes, avec le retour de notre ballon en bois (en plomb, en cuivre, en granit rose ou en mauvais chocolat) 2009, le bien nommé Jourdanov, le défenseur international de Junas venu des antipodes faisait son retour aprés des mois de disette footballistique, la faute, non pas à Victoria cette fois-ci, ni même à un adjudant-chef peu scrupuleux, mais plutôt à un genou moins solide qu'un certain organe abdominal faisant parfois figure d'éponge. Le deuxième retour étant celui de notre Nordiste de service, notre spécialiste du froid à l'accent du Nôôôôôrrre, le bien nommé Arnaud qui inaugurait ce soir sa nouvelle tenue jaune et noire, mieux vaut tard que jamais comme on dit ! La composition de départ ressemblait donc au Brésil 70, à la France 98 ou bien sûr au Barça 2009, au choix : dans les buts fabulous Pat, 120 kilos à la pesée mais agile comme une farouche dévergondé et adroit de ses dix doigts comme un Jourdanov avec une bouteille à deux chiffres (le 5 et le 1). Les latéraux, Diego le nouveau Jacques Martin et Thierry la flèche junassole, la charnière centrale avec L'international batavo-croato-ouzbékistano-du-mas-Sabatier Jourdanov et l'indéboulonnable, le Cris Jaune, à savoir notre toujours fringant malgré le récent chiffre 4 sur sa carte d'identité, Coach Vadid. L'adorateur du lait-fraise (avec un peu d'anis toutefois) Christophe à la récup accompagné du bagnard spécialiste de la tartiflette à 5h du mat, Baumettes dit Mac et du seul Gipsy à gonflette, jéjé la-Boule-Gitane-de-Reims. Patou, l'homme-sandwiche (BS diffusion svp) en neuf et demi, un peu à la Roberto Baggio en soutient des deux attaquants vedette de cette équipe, les serials-buteurs, les mecs dès qu'ils voient un filet ils faut qui les transpercent, Brandadao le déménageur des surfaces et Willy Menes le spécialiste des tacles à la carotides, clavier en main. Tout confiant malgré quelques incertitudes, les Junassols commençait le match dans cette compo-là, Bertolucci et Arnaud commençant sur le banc. Les premières minutes s'égrénaient donc, le cuir refusant inlassablement à venir buter sur les vieilles jambes des papys Junassols, sorte de passe à dix ou de taureau géant mais rares furent les jaunes qui tatèrent le ballon dans les cinq premières minutes... Et bien sûr dans ces conditions-là, le score vierge ne dura pas plus que quelques minutes et donc au bout de 180 secondes et aprés une séquence d'environs 135 passes les jeunes de l'IUT ouvrirent tranquilement le score, Pat touchaient donc enfin son premier ballon en allant le ramasser au fond de ses filets. Le public pensa alors que les vieux allaient être dévoré tout cru par les jeunes. Mais peu à peu les forces s'équilibrèrent, Willy Menes toucha son premier ballon au bout d'environs 12 minutes de jeu mais les défenseurs tenaient tant bien que mal, évitant pour l'instant la déroute. Aprés un premier quart d'heure bien difficile, la possession de balle s'équilibra et la défense IUTienne montrait quelques signes de fébrilité, la première occase Junassol fût l'œuvre de Willy, profitant d'une passe adverse pour s'avancer et décrrochant un frappe aux 18 mètres malheureusement au-dessus des cages visiteuses. L'IUT faisait toujours circuler agréablement le ballon mais moins dangeureusement pour les locaux qu'auparavent, si bien que l'égalisation surprise arriva, suite au coup d'oeil magique de Patou d'une part et à la nonchalence du gardien de l'IUT, notres BS diffusion égalisa des 25 mètres en coin, comme au plus beaux jours de Cambérabéro, et le ballon passa entre les poteaux, IUT 1-1 Junas. Mais les vieux ne s'arrêtèrent pas là car quelques minutes aprés, Willy Menes, sur une offrandre de Christophe, ratait le coche en dribblant le gardien et excentré réussit à loger le ballon hors de portée de ce dernier mais hélas pour les Junassol, le ballon était sortit sur la ligne par un défenseur adverse, le hold-up aurait pû être presque parfait, le tournant de cette première période. Les jambes commençaient alors à crier leur désarroi, et sur une action assez anodine au départ, le ballon parvenait sur la droite de la défense Junassole, l'attaquant de l'IUT centrant au cordeau pour son partenaire qui catapultait de la tête le ballon au fond des filets. La mi-temps était sifflé donc sur ce score de 2 buts à 1 en faveur des visiteurs. Quelques minutes de récupération et les 22 acteurs reprenaient leurs jeux. La possession de balle était désormais assez équilibré mais, il faut bien l'avouer, les actions dangereuses seulement d'un seul côté mais le show Pat commençait alors, des plongeons dans les pieds, des tirs à bout portant, des arrêts réflexes, des mains opposés, des sorties aux poings, toute la panoplie du gardien était en démonstration par notre portier, une vraie muraille, à écœurer n'importe quel attaquant digne de ce rang. C'était Fabulous Pat ! Mais hélas, les miracles ne durant qu'un temps, un troisième but était concédé par Junas. Pour autant, les jaunes n'abdiquaient pas, pas le genre de la maison, et les quelques rares coups joué devant l'était à fond. Quelques escarmouches d'occasions, comme celle de Christophe bien lancé par Willy mais butant sur un défenseur ou ce centre de Brandadao hélas un peu court pour la tête à Patou. Mais, les Dieux de l'Olympe savent reconnaitre les leurs et leur donner un petit coup de pouce parfois, un déboulé sur le côté, un centre à ras de terre fuyant, un attaquant un peu  pressant et c'est la panique à l'IUT et le défenseur nous fît une Sakho et un autogoal bruyamment applaudit par ses coéquipiers, 2-3, l'espoir renaissait et la balle d'égalisation était au bout du pied de Patou, parfaitement lancé en face à face seul avec le gardien mais hélas la frappe aussi puissante que celle d' une vieille mamy de 90 balais, même notre Mickey tire plus fort, ne surpris pas le portier visiteur. Plus que quelques minutes à jouer, Pat nous fait une Gordon Banks en repoussant du pied une tête à bout portant mais ne pût rien quelques secondes plus tard sur la 127ème attaque de l'IUT et un centre en retrait qui cette fois-ci fît mouche. 4 buts à 2 score final, les jeunes étaient certes meilleurs mais les vieux n'ont pas à rougir de cette défaite mais les quelques absences et le manque de compétitions dans les jambes ont eu raison de ce match. Arnaud n'arrivait plus à faire trois pas sans se rouler par terre, un peu comme Fiorèse ou Ravanelli dans leurs meilleures années. Jourdanov comptait ses oreilles et Baumettes les plats de tartiflettes. Une revanche est à prévoir et un meilleur résultat est à espérer. Une bonne douche bien chaude et en avant pour la revanche...à l'apéro et là, il n'y eu pas photo, victoire sans appel à l'extinction des feux sept Junassols à deux de l'IUT, non décidement ces gars-là c'est surement plus que des Dieux, c'est des Junassols !!!

dimanche 17 janvier 2010

Le calendrier d'Omnisports 2010

Un petit interlude avant le match de demain face à l'IUT. Le calendrier de Junas Omniports 2010 avec les nouvelles activités et les personnes qui s'en occuperont...