samedi 29 mai 2010

Saison 2009/2010 : Le clap de fin

Samedi 5 juin 2010 verra la saison 2009/2010 tirer sa révérence par le désormais traditionnel foot-salle et la Garden Party qui s'en suivra. Une saison pleine de contraste dans laquelle je reviendrais plus en détail dans les prochaines semaines, mais avant cela place donc à notre fête annuelle. Plusieurs faits marquants avaient illustrés la garden 2009, dont le plus célèbre fût incontestablement le coup de foudre entre Fifi et le lampadaire de Brandadao, flirt d'un soir mais ô combien passionnel. Alors à quoi devons-nous nous attendre pour ce crû 2010 ? La soirée promet en tout cas d'être belle, longue et arrosé vu qu'elle pourrait se terminer à la fête votive pour les plus robustes d'entre nous, ce qui en exclut donc logiquement La Boule, notre Gipsy local ayant un foie de vierges pré-pubaire, nous prouvera t-il le contraire ? Tel est son défi à moins que Dame Yanique ne mette le hola. Pas de souci en tout cas pour le Roc Baumette et le mur Vadid, Big et Mac savent se tenir et rester debout jusqu'à la fin des hostilités, qui osera les faire vasciller ? où du moins qui y arrivera ? Certains en rêve, comme le petit prince ou Jourdanov mais s'y sont déjà cassé les dents, les reins et tout le st frusquin qui va avec, s'avoueront-il vaincu ?
Mais avant les affres du money-time, la journée débutera donc par le foot-salle, histoire de suer un bon coup, de désaipaissir les premiers bidons naissant à l'orée de la saison estivale et de s'offrir une ligne tel les tabloïds anglais en raffole. Et pourquoi pas concrétiser les défis lancés tout au long de l'année, on attends toujours le but du Grec Jourdanov au latinos Baumettes, mais la dernière expérience de foot-salle de notre international n'incite pas trop à l'optimisme, en effet souvenons-nous lors de la dernière confrontation in muros,  Monsieur J s'était vu offert la chance de sa vie en passant avant-centre, aucun but, aucun tir cadré même sans gardien ni défenseur en face, un vrai désastre ! La côte sur Betclic est passé recemment à un concombre, un saucisson et un jambon entier pour ce fameux but... D'un autre côté, on dirait que Monseigneur Mac hésite un peu à garder les buts lorsqu'il voit arriver son compère, aurait-il une peur quleconque ? Craidrait-il le diamètre des concombres de l'ami diego ? Autres questions qui me tarabuste, reverrons-nous le France-Brésil de la dernière fois ? Macrinho nous ressortira t-il sa tactique indigeste mais gagnante ? Une bonne semaine à se préparer sérieusement pour les derniers coups de la saison, terminer en apothéose pour certains et en eaux de boudins pour d'autres. Le gros coup fumant concerne le nuevos Diegolito, le copain de Dora, comment réussira t-il à réitérer ses récents exploits ? Réussira t-il à passer la porte du terrain, ses dernières déclarations n'étant pas une ôde à la modestie, en comparaison la melonite aigüe de Mickey lors du concours de pétanque du 14 juillet dernier fait figure ici de farce clownesque. Mais chut, plus de mauvaises critiques injustes sur son sujet comme j'ai pû le faire tout au long de cette année envers notre Micka chéri, le plus beau, le plus juste, le plus aimant, le plus aimé, le plus mâle, le plus sexy, le plus Beckham, le plus glamour et le plus talentueux d'entre-nous...(enfin un article qui va me rapporter des tunes!!!). Enfin la reconnaissance de ses pairs et de ses proches et c'est mérité !!! (j'en fait pas un peu trop là, non ?). L'élève Mickey bientôt l'égal du maître Vadid...en quoi ça on sait pas trop.
Les interrogations ne manque pas pour l'ultime soirée de la saison mais pas la pire, on aurait pu en avoir d'autre mais la parole d'un gitan ne vaut pas tripette alors tant pis, on se contentera de celle-là et nul doute qu'elle laissera des traces, de ces traces qu'il vaut mieux ne pas laisser derrière soi, synonyme de gros boulet pour l'année à venir et déjà que les Macs vont nous hacher-menu avec leur prétendu victoire à la Copa, mieux vaudra être vigilent pour la clôture...mais pas trop quand même.
En attendant le véritable clap de fin, d'ici à la fin du mois de juin, lorsque les grosses chaleurs feront trop couler le jaune à travers les pores de la peau, n'oubliez pas la petite contribution pour la Garden Party à ramener à notre coach lundi soir.

mardi 18 mai 2010

La Diegolita et la Courgette (histoire vraie)


Il était une fois, un petit (enveloppé quand même) oiseau des champs, le Cui-Cui des Bois, également connu sous le doux nom de Diegolita. Il tenait ce sympathique sobriquet depuis un samedi de mai où la grâce le toucha et où, d'un seul coup de patte, un seul, il terrassa la méchante sorcière de la grande distrib, le gargantuesque et vilain Carrouf !!! Sa vie alors bascula tel un jaune dans le gosier d'un gitan car avant sa fameuse prophétie, peu de monde donnait du crédit à ce gentil et discret petit oiseau, pour preuve sa côte sur Betclic.com était famélique comme si l'équipe de France gagnait la Coupe du Monde où si Zorba le Grec Jourdanov se mettait à boire de l'eau en enfilant les buts ! Impossible, et pourtant...
Comme dit la chanson, "Petit Oiseau si tu n'as pas d'ailes, tu peux pas voler", mais revenons un court instant sur cette journée inoubliable pour notre héros. Il s'était levé comme tous les matins, la tête dans les plumes et les pattes en canards, il devait aller rejoindre sa colonie de petit oisillons emmené par leur grand Chef, l'imposant Beaumettes, qui, ce jour-là préparait les petits vers à manger (où saucisses si vous préférez). Diegolita ne voulait pas louper ça car, encore une fois, Beaumettes allait tout manger et le pauvre Cui-Cui allait courir le ventre creux... Mais ouf, il restait une saucisse et un ver(re) du breuvage rougeâtre qui accompagne si bien, le Pie-Nar. La journée promettait d'être ardue pour la colonie Mac car ce jour là, d'autres tribus de volatiles devaient affronter les Macs. Notre Diegolito n'avait qu'une importance mineure dans la stratégie du Chef Baumette et de son freluquet petit adjudant Mickey le-petit-prince, avare de tous les compliments et superlatifs venant de son maître vénéré. Les premiers affrontements débutèrent et notre petit oiseau des bois tenait son rang, ni plus, ni moins, il respectait les consignes de sa hiérarchie sans bouger une aile et était tout content comme ça. La journée avançait et la gentille petite colonie s'en sortait plutôt bien, ne subissant qu'un seul cuisant revers face à l'ogre Carrefoursien, mais la vengeance est un plat qui se mange plutôt froid. Aprés moults obstacles et quelques sortilèges déjà consommés pour notre petite troupe, vint l'heure de l'affontement final et l'heure de gloire pour notre héros approchait. Alors que les Macs subissait de plein fouet les attaques incessantes des adversaires, notre Diegolita, sorta alors son bec de l'eau et d'un magistral coup de patte, d'un seul, envoya ses amis en terre promise et sorta triomphant du champs de bataille, toutes voiles dehors. Pour récompense le grand Chef Beaumette lui octroya un trophée et lui promis une belle courgette à astiquer tous les matins. Il ne se séparait plus de son nouvel ami, la Courgette verte, et comme promis, la bichonna dès que le temps le lui permettait. La vie de notre Cui-Cui avait radicalement changé, il ne pouvait plus sortir dans la rue sans être assommé de compliments, même les corbeaux lui étaient reconnaissant, seul son vieil âne de proprio du "Bois Scié" (c'est le nom de son petit nid) était jaloux comme une hyène. Mais dans toute sa splendeur, notre Cui-Cui avait promis de ramener la Courgette aussi reluisante qu'un reflet matinal accompagné de la douceur jaûnatre que tous ses joyeux compagnons idôlatraient. C'est ainsi qu'à la première occasion venue, notre Diegolita honora ses promesses, la Courgette que personne, oh non personne, ne voulait salir de ses vilaines griffes était bien présente comme l'abreuvoir de maître Ricard, lui par contre fût torché en temps record. Depuis lors Diegolita, notre Cui-Cui des Bois et sa Courgette reluisante ne se quittent plus et s'émerveille tous les matinsen sortant dans la rue pour se faire complimenter par le voisinage ébahis, ainsi va la vie à Junas City...
Notre désormais Grand Diegolita se fera honoré par le Grand Manitou Suprême, Coach Vadid, lors de la grande kermesse, la Garden Party de fin d'année, le samedi 5 juin à partir de 16h15 à l'abri-bus ou 17h00 à Foot2Salle pour continuer ensuite la sauterie chez O'Brandadao et sa fontaine de jouvence. Pensez à vos offrande de 10 euros chez Vadid pour les victuailles prévues ce jour-là.
A bientôôôôôôôt

Tonton Menes

mardi 4 mai 2010

Copa 2010 : Mac Junas, du comptoir vert à l'Olympe...


Jadis, les peuples antiques, Grecs, Romains ou Egyptiens croyaient tous en une ou plusieurs divinités. Ces dieux, être supranaturel, objets de respects et de soumissions dans différentes religions, voire de héros dans les plus lointaines mythologies ont traversés les siècles pour être, aujourd’hui encore, des références à des hommes ou femmes particulièrement performants dans leurs domaines, en général sportif ou physique. Ces divinités redescendent parfois sur Terre, parmi les mortels, afin de les aider, de les punir mais aussi pour s'unir et proclamer d'autres demi-dieux.Certaines de ces divinités antiques ne vous sont pas inconnu, qui n’a jamais entendu parler de Zeus, Mercure, Saturne, Osiris, Héraclès ou Poséidon ? Sans que l’on sache la plupart du temps à quelles croyances ils sont associées, mais nous avons déjà entendu ces noms-là quelque part, avouons le par souvenir d’Ulysse 31 pour certains ou au planétarium pour d’autres. Mais quel rapport me direz-vous avec la victoire des Macs à cette Copa 2010 ? Votre serviteur aurait-il perdu la tête au point de comparer les nouveaux détenteurs du trophée aux dieux de l’Olympe ? Son pénalty foireux lui a t-il fait plus de mal au cerveau qu’il n’y paraissait ? Rassurez-vous tout va bien dans ma petite tronche mais la réussite fût telles pour cette équipe que forcément toutes ces figures mythologiques étaient de leur côté, ça nous as bien servi du reste à nous, les organisateurs, car la carapace produite par ces 9 sages nous a protégé et le ciel ne nous ai pas tombé sur la tête, seule explication possible à ce miracle météorologique. Mais je me suis malgré tout amusé à transformer ces joueurs, sommes toutes plus performants à l’apéro ou à la parole qu’avec un ballon au pied (même si certains s’en défendent et s’en offusquerons mais tant pis pour les melons), en figures mythologiques un peu remanié au goût du jour et à la sauce Junassoles.
Commençons par le gardien de ces héros,
Pascalopios, dieu de la pommade, du kiné et des pps olé olé, est de la famille d'un titan, le bien nommé Raymond D., leur attribut familial, les sourcils bien sûr. Si le cousin est plus orienté vers les astres que Pascalopios, ce dernier a au moins gagné une finale dans sa vie ce qui n'est pas le cas de l'autre. Les faits d'armes de ce futur ballon de plomb 2010 sont ses belles prestations à un poste qui n'est pas le sien, il a bloqué le péno surpuissant d'un autre héros Junassol, en demi, et depuis a des mains en fer forgé, il a entre autres effectué plusieurs arrêts déterminants face aux mythes Carrefoursien en finale. Gageons que son célèbre "cousin" est la même réussite dans un mois et demi mais permettez-moi d'en douter fortement.
Diegoliteus
, l'auteur de la mythique Diegolita est le Dieu suprême, celui qui a le pouvoir de la foudre, de voler au dessus des autres sur son nuage et d'électriser les ennemis d'une force secrète et irrésistible, il a le pouvoir de forcer le destin et aussi "un cul bordé de nouilles" ! Il est parti de rien pour devenir le héros, désormais toute son équipe doit se prosterner devant lui et l'appeler Monseigneur.

Sebatorus
, dieu de descendance plutôt Egyptienne ou l'art de toujours retomber sur ses pattes comme le félin, de ne jamais lacher sa proie pour mieux la manger par la suite, dieu de la réplique facile et toujours approprié et dieu des traditions junassoles (aubades 2012). Malgré son empattement certain il retrouve ses qualités d'antan chaque 1er mai venu pour redevenir le commun des mortels dès le lendemain, on appelle ça un mutant.

Jéjécoatl
, d'origine gitanes forcément donc un peu maya ou aztèque, on fait une entorse aux mythologies Greco-Romano-Egyptiennes, dieu du jaune, du champagne et du comptoir, a le pouvoir de repérer un 51 à des kilomètres à la ronde et de le recracher de sa bouche quelques heures plus tard, Jéjécoatl dort où il se trouve même au mépris de sa déesse Yannicoatl. Côté ballon son principal fait d'arme est son tacle face à Congénies, il est souvent représenté avec une caravane dans le dos qu'il a un mal fou à tracter.

Fificchus
, dieu de la vigne du pinard et du doping, il a la particularité de ne pas boire de jaune et de jouer au ballon plus avec les bras qu'avec les pieds, toujours se méfier lorsqu'il est derrière, il a le pouvoir d'annihiler les actions où le gars file seul au but, trés utile les lundis soirs où lors des repas où coulent bon vin et cartagènes à flots.
Place désormais au terrible dieu Baumetteros, le dieu de la défense et de la cagagne, frêre de plusieurs légendes Mourinhos, Cavallis, Puellitos ou Correatl, garder c'est son truc, des buts, des cages ou autres donc aucun risque, déformation professionnelle, dieu également de l'agriculture et de l'élevage, concombres, tomates, saucissons, pommes de terres. Il est particulièrement à craindre car le plus impressionnant de par sa stature, plutôt sur la largeur que sur la hauteur, il a un langage bien à lui également.
Cyrillon
, dieu de l'absurde (PSG), du commerce équitable, de la précision et de la chevelure, il a fui la terre où il fut proclamé Dieu pour mieux y revenir, un peu comme Sebatorus, tous les 1er mai. Il a dû se sentir un peu inutile en fin de tournoi mais Patator a largement contribué à ce triomphe. Plus discret que les autres et surtout moins soifards !
Dans l'antiquité plusieurs divinités pouvaient avoir les mêmes vertus selon les origines, en cela cette équipe des Macs a un autre Dieu de la vigne et du pinard mais agrémenté de celui de la mauvaise foi, le célébrissime Dieu Mickeidon. Il a ses principes et ne s'en écarte que trés rarement, jamais encensé un autre joueur, toujours chambrer les autres avant qu'il ne le chambre, toujours garder la balle plutôt que la donner à un attaquant mieux placé et toujours être dispo pour soutenir les autres dieux. Mickeidon est l'antithèse de Baumetteros, frêle et maigrichon, il a plutôt la culture de l'attaque, et trouve toujours des sales excuses à ses défaites cuisantes.
Enfin pour terminer avec cette académie des neuf, le dernier de ces Dieux en carton pâtes, Jujurus, également Dieu des 51 et du comptoir mais aussi de la pommade et du sparadras, fini rarement un entraînement indemne. Il a ce pouvoir d'attirer les coups et d'être un bouclier pour ses coéquipiers, les semelles, les béquilles, les croches-pieds, il en a fait sa spécialité... mais pour les recevoirs. Déteste perdre d'où souvent de la mauvaise humeur lors des rencontres sur l'Olympe mais oublie tout dès qu'un comptoir s'offre à lui.
L'antiquité Grecque est riche de récits où se mêlent les douze dieux qui règnaient sur le Mont Olympe, nos neuf Junassols n'ont que le Mont-Redonnet pour prendre un peu de hauteur, le mélange de mythes et vérités historiques forment ce qu'on appelle la mythologie ou se mèlent allègrement monstres, cyclopes et Titans qui pourraient être représenté là par les équipes rencontrés par nos Macs durant cette Copa. Maintenant aller savoir si ces faits historiques se transformeront en mythologies et nos neufs en divinités qu'on adulera encore dans 2500 ans ? En attendant je leur conseille malgré tout de pas trop s'endormir sur leur lauriers, ou sur leur trophée, car un Big match les attends lundi soir et il seraient facheux pour nos mythos de devoir payer une bouteille et de redevenir de simple mortels seulement une semaine aprés leur couronnement, mais pour ça pas d'histoires à dormir debout, je pense pas une seule seconde à une autre Diegolita, sinon pour moi c'est un concombre plus un saucisson entouré du reste du cochon que je m'engouffrerai, autant de chance que Jourdanov invente la Jourdonitav !

dimanche 2 mai 2010

Copa de Junas 2010 : la sensation Mac Junas


Cette chère glorieuse incertitude du sport, celle qui nous fait fabuler et parfois fantasmer, nous fait croire que tout est possible en sport, que les plus faibles peuvent renverser des montagnes et bousculer la hiérarchie établie, battre les plus forts, les grands favoris, qui n'a jamais supporté le petit poucet face à l'ogre argenté ? Des exploits sur un match ou deux cela arrive parfois, sur une compétition beaucoup plus rarement. Dans 99% des cas cela n'arrive jamais, Calais n'a pas gagné la coupe de France, le Montpellier HSC ne gagnera pas le championnat de ligue 1 et Jourdanov ne marquera jamais un but à Baumettes. Et puis voilà, il y a les exceptions qui confirment la règle, il arrive que l'impensable se produise, souvenez-vous il y a eu le Danemark en 92 ou plus récemment la Grèce en 2004, mais désormais on pourra ajouter les Mac Junas en 2010 pour la désormais célèbre Copa. Mais mesurons tout de même ces propos, cette équipe n'était pas la plus faible de cette compétition, loin de là mais pas la grandissime favorite, elle a su compenser ses lacunes par de l'abnégation, de la générosité et une solidarité à toutes épreuves pour parvenir à ce qu'elle ne croyait pas elle même en début de tournoi, remporter la Copa. Honnêtement, je pense qu'il ne pouvait rien arriver de facheux à cette équipe tant la réussite était de son côté, certes la chance se provoque mais à ce point c'est de l'insolence, de l'iréel, c'est Star wars ! On aurait joué avec un ballon de rugby, ils auraient eu tous les rebonds, même l'ahurissant est arrivé, non Jourdanov n'a pas marqué mais il ne jouait pas avec les Mac, Diego marquant le but de la victoire en finale d'un tir de la moitié du terrain ! raconte ça à un cheval il va se mettre à aboyer ! C'est Diego au pays des merveilles ! Ce but, évidemment il ne l'avait jamais imaginé, déjà premier miracle Diego touche la balle ! ensuite c'est Manu dans les buts adverse et ses 1,25 mètre bras en l'air, ça aide sa superbe détente qui ne dépasserait pas un petit pos Gervais, et pour finir le tir cadré ! Là le Diego, il plane au-dessus du stade, il vole, un bel oiseau partit dans son doux songe... Mais Mickey a alors l'idée du siècle qui aurait pu gâcher toute cette belle aventure, il découpe en rondelle, dans la minute qui suit la Diegolita l'attaquant Carrefoursien en pleine surface, résultat des courses, pénalty plus que logique et l'expulsion pour deux minutes pour tacle assassin n'aurait pas été immérité. Mickey le briseur de rêve a frappé et Diego va retomber sur terre durement, le rêve de faire gagner à son équipe la finale de la Copa n'aura duré qu'une minute, et pourtant... Osiris, Bélénos, Zeus, Horus ou n'importe quel autre dieux étaient avec eux. Coup de pied de réparation donc, Pascal plonge à l'Est, le ballon filant à l'ouest...mais à quelques gros centimètres de la cage Junassole. L'arbitre sifflant la délivrance pour les Mac sur le dégagement qui suivit. Incroyable les Mac Junas remportent la Copa de Junas 2010 ! bousculant ainsi la hiérarchie établie, Carrefour finissant second et la Famille troisième. Qui l'eût cru ? Maintenant, il faut un peu plus analyser cette victoire, si j'ai dit que la chance se provoque, c'est vrai, mais le pire dans tout ça c'est qu'ils ne l'ont même pas provoqué la chance ils l'ont attendu...et elle est venu. Sur les demis et finales cumulés, ils ont dû toucher 3 fois le ballons, une fois Diego sur son but et sur deux engagements de début de match. Le catenacchio à côté c'est du hourra football, Mourinho un poète, s'ils avaient pu se ranger à six dans les cages ils l'auraient fait, c'est une certaine idée du football, certes le résultat est là mais ce n'est pas le football total proné par l'Ajax au début des années 70, l'attaque ? c'est quoi ça ? Le ballon ? on ne doit que le repousser non ? Se faire des passes et aller de l'avant ? pourquoi faire ? pour prendre un but ? Non, ce n'est pas le football-spectacle que les Mac ont inventés mais plutôt le foot-sieste, endormir l'adversaire et les spectateurs par la même occasion mais ça marche! Reprenons la demi-finale et le derby face au Big Junas, l'équipe du coach domine outrageusement cette partie comme jamais depuis le début de la journée, la rencontre la plus facile tant la 'opposition en face est inexistante, Patou a deux opportunitées mais tue les deux corbeaux qui passaient par là, il les as retrouvé le soir du côté de la déchetterie mais c'est une autre histoire... Christophe et les siens ne parviennent pas à marquer et la tactique foireuse et douteuse esprit sportif parlant, mis en place par la bande à Baumettes se met en place, séance de pénos et là... Willy entre en scène mais honteusement déstabilisé par les joueurs adverses et le léger mistral commandé par Eole le dieu du vent, et vu que les dieux étaient avec les Mac ceci explique cela, le ballon roule doucement dans le trou et Pascal stoppe la frappe surpuissante du président... Les Mac sont en finale et leur aventure peut commencer mais ça je vous l'ai déjà raconté. Autant leur arrivée en demi-finale fût impeccablement maîtrisé et mérité, autant leur style de jeu pour parvenir à leurs fins a déçu, mais on ne retient que les vainqueurs pas les demi-finalistes ou les 6ème et ce quelque soit leurs jeux pratiqués. Alors bravo aux Mac Junas, Pascal le goal volant, Diego le petit oiseau qui vole, Fifi et ses breuvages douteux, Mac dit Cavalli-Mourinho-Corea-Herrera, Seba le gnacard, Mickey l'anti Diego, Jéjé le gipsy, Juju le goléador et Cyrille le-mec-qui-joue-à-Vauvert-qui-ferait-mieux-de-venir-à-Junas, vive Junas c'est une nouvelle victoire pour le Junas Omnisports, la plus belle depuis la création de cette équipe loisirs.
Sinon sur l'ensemble de cette Copa, Carrefour perd donc son titre tout en ayant joué un football agréable et efficace, sauf en finale, la bande à Manu a encore une fois été exemplaire et c'est même sortit du traquenard la Famille, tout à leur honneur, le rayon des trophées à la Copa se garnit un peu plus, en feront-il encore étalage devant leur chef lundi matin ? La famille complète le podium reculant également d'une place par rapport à l'année passée. Auteur d'un bon tournoi mais injustement éliminé en demi, les hommes du coach gagne le fair-play en laissant la troisième place à la famille. L'état d'esprit général de ce tournoi fût une nouvelle fois excellent et ce malgré le temps menaçant et les petits accrochages inévitables. La Copa de Junas n'est pas la coupe du monde et il y a encore un petit effort à faire au niveau du respect des arbitres qui ont eu l'amabilité de répondre présent toute la journée en se partageant à deux voire trois les 52 rencontres de la journée. Un dernier petit mot pour les Monster Munch, vainqueur de la consolante et à l'équipe des Système U qui ont bien fait tourner le bar. La Copa 2009 fût une réussite, la Copa 2010 belle, vivement la Copa 2011 !