mardi 31 août 2010

Le cinéma de Junas

Le grand réalisateur de notre équipe foot-loisirs a débuté ses préparatifs au tournage de la prochaine saison du Junas Omnisports, une super-production à gros budgets qui, vraisemblablement, saura passionner un grand nombre d’admirateurs de sensations fortes et d’aventures intrépides. Les grands hommes de notre temps, qu’ils soient héros de guerre, dictateurs, défenseurs des nobles causes, sérials killers sanguinaires ou encore sportifs renommés, ont tous pour point commun d’avoir un jour finit dans le script d’un scénariste et leur vie ou péripéties reproduite sur grand écran. Les ingrédients d’un Blockbuster sont les mêmes que pour monter une équipe compétitive, il faut des vedettes, un ou deux seconds rôles, des jeunes espoirs, un ancien sur le déclin (un seul juste pour l’expérience) et quelques figurants. Notre équipe ne déroge pas à la règle, il y a des aventuriers, des romantiques, des comiques, des beaux gosses, des mines patibulaires, le tout est de découvrir, sans froisser personnes, qui de nous est Al Pacino, Sean Connery, Alain Delon, Brad Pitt, Bourvil (lui on s’en doute), George Clooney ou Rocco Siffredi (c’est aussi du cinéma mais par contre là j’en ai pas trop vu sous les douches). Vendredi dernier a eu lieu l’avant-première de cette saison, et si ce premier opus n’a pas encore rameté les foules, la date de sortie n’y est surement pas étrangère, les vacances encore dans les têtes et les apéros pas encore raréfiés. D’après le making-of du Gran Scorsese alias coach Vadid, quelques affranchis avaient décidé de braver les dangers du sirocco Junassol et cela même en sentant la grosse fatigue qui les guettaient une heure plus tard , ne manquait que la musique de John Williams ou Ennio Morricone pour vraiment s’y croire. Mais avouons-le, osez comparer Hollywood à Junas c’est un peu si Laurent Blanc pensait à Jourdanov pour sa charnière centrale, le costume se ressemble, un maillot, un short et des chaussettes mais pour le reste, c’est un gros fantasme. Jourdanov, portrait du XXIè siècle, et la face du foot Français s’en trouve changé à jamais (à télécharger dans la rubrique comédie). Certaines œuvres, par contre, reflète un peu plus notre Clan de Sicilien, j’entends déjà certains emmerdeurs qui chuchotte les Bronzés ou encore les Collègues, mais je pensais plutôt à notre letmotiv avant chaque séance, A nous la victoire. Le cœur des Hommes, voirent des Hommes d’Honneur aurait fait un beau titre pour un film retraçant les mémoires de cette équipe mais un, ces titres sont déjà pris et surtout deux, on est pas encore mort ! Une équipe de foot-loisir à Junas n’est pas un long fleuve tranquille et une saison longue et sèche en jaune et noir n’est ni une chevauchée fantastique ni un voyage au bout de l’enfer, c’est tout simplement la ruée vers l’Or, et le nôtre est un peu particulier quoique ayant, malgrè tout la même couleur. Découvrons à présent le casting de cette saison 2010/2011, tout d’abord Edward aux mains d’argent, notre Pat, star internationale qui se transforme en Bruce Willis sauveur du monde, du moins de la patrie Junassole, lorsque notre défense, en pleine tempête, se prend pour le Titanic et coûle à flots. Ce mur de l’Atlantique qu’est notre arrière garde est composé d’éléments divers venus d’horizons lointains, tout d’abord dans la rubrique burlesque, entre Mikaël Kaël contre la world news company et Flipper le dauphin, notre ami Diegolito, il est toute la collection du gendarme de St Tropez à lui tout seul et même si parfois il nous fait une Forrest Gump comme lors de cette fameuse finale de la Copa, en mai dernier, il reste le plus souvent fidèle à lui même, un comique, un corniaud. Il partage souvent son poste avec le Colosse de Rhodes, le King-Kong Junassol, plus par sa pilosité fortement développé, (j’aurais également pu citer Chewbacca), que par sa façon de grogner. De l’autre côté nous retrouvons l’accent chantant des œuvres de Pagnol souvent magistralement interprété par Fernandel-Baumettes et ses répliques célèbres du genre « Oh coiffeur, je vais te défriser moi ! ». Notre Marseillais passant parfois dans l’axe ou au milieu de terrain, c’est le Fifi qui le remplace, il a une mixture aussi célèbre que celle que rapporte La Denrée dans la Soupe aux Choux, mais lorsque Fifi prend la possession du ballon c’est plutôt Psychose pour les adversaires. La charnière Vadid-Jourdanov, c’est un duel au soleil, un choc de légende Pacino-De Niro par exemple ou Belmondo-Delon pour les francophiles mais gare, de grosses têtes d’affiches peuvent parfois ruiner la production, en l’occurrence le bar. Les 4 fantastiques titulaire de la défense cette année seront menacé par un cinquième élément, Pascalou, genou et mollet remplacé c’est un super héros qui pourrait venir intégrer cette charnière, il faudra qui nous démontre lequel, Spiderman ou Hancock.
Au milieu de terrain, les incorruptibles de l’apéro seront bien-là, inutile de leur proposer un jus d’orange, ils n’ont jamais craqué. Sur le terrain on retrouve un quatuor composé de la Boule, le Chtis auquel on a souhaité la bienvenue à son arrivée, le temps du Gitan est désormais compté, au vu de l’actualité vaudrait mieux qu’il enterre vite sa roulotte. Arnaud, le discret sur l’autre aile, avec lui le football c’est le bonheur dans le pré pas comme le bad boy Christophe, notre arme fatale, celui qui descend une bouteille aussi vite que son ombre, ce Lucky Luke de l’apéro fait une doublette parfaite avec son copain du milieu, Astérix, le petit lutin malin, Mickey les yeux bleus ou le Mister Dynamite de cette équipe. Enfin l’attaque ou l’âme des guerriers est bien présente, entre Patou, le Zorro de bien des rencontres l’année passé lorsque tout le monde jouait au fantomas, Brandadao, qui se prend pour Travolta dans Grease dans ses mondes perdues mais pèse énormément sur les défenses adverses, Juju ballon au pied c’est danger immédiat pour le gardien d’en face et pour les bouteilles de 51 c’est Alerte ! enfin Willy Menes, le diabolique, sa feinte favorite la traque sur internet mais redouté…par sa plume.
La distribution de cette saison est peut-être encore incomplète, on pense bien sûr au revenant Richard le cœur de lion (facile celle-là) et peut-être à d’insoupsonnés talents cachés, mais le synopsis de la première rencontre sera bientôt connu et la sortie est prévu pour le 24 septembre au complexe de Vauvert, d’ici là, les machinistes du milieu de terrain, les maquilleurs du banc de touche ou les autres cadreurs de l’attaque devront se mettre au diapason pour la promo du JO et être présent le D-Day pour monter les marches de la gloire, d’ici là, bonne toile !

The End

mardi 17 août 2010

Reprise : Le printemps du Junas Omnisports

Les bagages des estivans ne sont toujours pas refermés, quelques 75 traînant toujours dans les parages, les plages de la Grande Motte ne sont pas encore désertes et les bars qui les ornent n’en sont pas encore à l’inventaire, les parois des Carrières résonnent encore des concerts de l’été et l’odeur des frites et de l’Heineken hantent encore les vieilles pierres sans parler du cliquetis des boules de pétanques qui dérangent encore les riverains voisins de la place de l’avenir, mais malgré tout ceci, une poignée d’irréductibles ou de simples d’esprit au choix, genre d’Australopitèques du ballon rond, vont reprendrent le chemin du rectangle vert de la route de Sommières. Tous ces indigènes-là ne seront pas au rendez-vous, certains traînerons la patte comme chaque année, d’autres plus sérieux n’auront pas pris un gramme lors de ces deux mois et demi d’interruption et auront suivi un entretien spécifique pour être parfaitement affuté le jour de la reprise, et en plus ils essaierons de faire avaler cette couleuvre, grosse comme un magnum de jaune, à leurs coéquipiers un brin chambreur et hilare.
Le pré Junassol encore jaunis par les fournaises de l’été va donc reprendre des couleurs passagères. Point par les fleurs blanches ou jaunes, ni par l’engrais des employés municipaux pour reverdir ce champs mais plutôt par le coloris variés des maillots de foot sortit du placard en cette fin de mois d’Août. Le rouge du Nîmes Olympique se marie si bien avec le bleu ou le blanc de l’OM, le blaugrana d’un Barça prétentieux se mélangeant parfois subtilement avec le bleu nuit du FC Lyon ou encore Van Nistelrooy tutoyant Coach Vadid ou Alaterre dans la même équipe de (in)fortune, mais une chose est sûre, inutile de chercher le Bleu France il sera vraisemblablement encore enfoui dans la corbeille de linge sale du mois de Juin et devrait y rester quelques temps encore à moins que quelques subtils petit malins n'est trouvé en cette épisode peu glorieux pour le foot Français, le moyen de réaliser quelques affaires en soldes dans des marchés reculé loin du continent. La couleur dominante sera sans aucun doute possible le rouge-violet, rouge comme la couleur du visage tuméfié, au bord de l’asphyxie, de ces accrocs du ballon rond à la fin de ce premier rendez-vous, violet car certains virerons dans ces tons-là (manque d’oxygène et alcool dans le sang rendant le teint violâtre). La seule alternative à cette dominante mi-rougeâtre mi-lavande serait bien le jaune d’une boisson locale, histoire de raffermir un peu les articulations malmenés, mais pour ceci il faudrait dénicher une âme charitable pour amener le breuvage miracle accompagné de quelques icebergs bienvenus, mais tout ceci ne reste que pure spéculations et ce docteur providence ne pointera surement pas le bout de son nez le jour J, hélas !!!
Mais l’essentiel n’est pas là car il ne s’agira tout d’abord que d’une petite reprise, le coach y a pensé tout l’été et nous aura conconcté une séance adapté à tous, le foncier sera pour plus tard lorsque tout l’effectif sera au complet. Et de l’effectif parlons-en d’ailleurs, et au vu de la conjoncture actuelle, le club ne devrait pas faire de folies lors de ce mercato, l’équipe ayant d’ailleurs donné entière satisfaction lors de la saison dernière, classé d’historique par les observateurs présents. Le président a tout de même avoué que si une opportunité ou deux devaient se présenter il n’hésiterait pas à renforcer encore cette équipe, mais les qualités d’adaptation du futur joueur devront être irréprochable tant l’état d’esprit reste la force du Junas Olympique d’Omnisports de la Vaunage. Si un l'idée venait à un joueur d'entâmer un bras de fer avec la direction sur d'éventuelles surprimes d'apéros, l'homme fort du Junas Omnisports sera inflexible...Mais revenons à cette rentrée tant attendu où coach Vadid devra ménager légèrement ses ouailles, point d’aller-retour Junas-Caveirac par la voie verte de prévu, plutôt une petite séance de réveil musculaire avec l’aide du préparateur physique Jéjé la Boule, s’il est là, avec petit jeu d’altères et courses de pneus de tracteurs tirés par les athlètes, et ce sur la longueur du terrain en trois fractions assez rapprochés, mais tout ceci sera effectué à la « fraîche » vers 15h (horaire à confirmer). Qui dit reprise d’entraînement dit forcément stage d’avant saison et ce dernier aura lieu cette année dans la nuit du 21 au 22 août au lieu-dit des « Chênes Verts » où une nuit à la belle étoile sera instauré, histoire de rapprocher les liens et de faire connaissance, il est donc prié à tous ceux qui pourrons participer à ce stage de prévoir les tentes et sacs de couchages afin de se préparer correctement à ce moment intensif mais ô combien important et délicieux dans la préparation d’une saison. A noter que les camping-cars et éventuellement les caravanes seront acceptés par l’équipe dirigeante mais les frais de carburant (devinez lequel) seront pour l’hôte de la nuit.
Les séances d’après stages risquent d’être légèrement à la carte car Coach Vadid inspectera au cas par cas si ses petites recommandations personnelles ont bien été respecté. Ainsi Baumettes a eu droit a son petit régime particulier, salade, carotte rapée et poisson cuit à l’eau durant les 15 jours précédent la reprise, le but étant d’éliminer son léger surpoids et améliorer ainsi la vitesse de pointe de l’interressé, passer de 5km/h à 7 serait un petit exploit, par contre une taupe me fait passer une petite recommandation par rapport à Baumette...tenez vos enfants éloignés, un mauvais coup est si vite parti...
…En ce qui concerne la Fraise, un maniement du ballon journalier d’environs 4h par jour lui a été recommandé afin de progresser techniquement, gros point faible de notre ami Chris, mais ayant découvert la pratique du football sur le tard, il tient à rattraper son retard sur les plus doué qui l’entoure, ainsi Jourdanov s’est proposé de lui donner quelques leçons, espérons que celles-ci porterons leurs fruits. De notre international batave parlons-en justement, le spécialiste But, le magasin de meuble je parle où il passe ses moments de loisirs a essayer les plus beaux canapés, avait lui aussi ses devoirs de vacances qui consistaient par la thérapie à abandonner son projet d’avant-centre, il ne sera jamais JPP mais il est le seul à ne pas s’en rendre compte., aidons-le à se guérir de son fléau ! D’autres joueurs ont eu droit à leur petites recommandations, Mickey a dû s’essayer gardien de but, poste auquel il est destiné à force de reculer, Brandadao, lui était chargé de se trouver un nouveau surnom au cas où le Champion de France immigrerait vers d’autres cieux, Golgoth 38, Ulysse 31 ou Capitaine Flam ont été suggéré par Mickey… Le coach lui-même a tenté une expérience pour gagner en précision dans ses relances, une recette de dégustation de moules marinières...certaines mauvaises langue on conclut à un fiasco total, sauf comme engrais pour les plantes du jardin...Menes quant à lui devait s’efforcer de trouver le chemin des toubibs vu qu’il a plus de chance de fouler les cabinets que les terrains de foot en septembre, aux dernières nouvelles il s’essaierait activement au fauteuil roulant…On ne peut énumérer tout le monde mais le challenge de cette année sera de retrouver la Champion’s League et de préparer la succession à Jourdanov, joueur de l’année 2009 ainsi qu’à Fifi et Jéjé couple de la saison, mais la préparation ne fait que débuter et d’autres péripéties seront à relater dans ce programme. Mais je ne pouvait terminer ce papier sans évoquer la nouvelle mascotte du JO, celui par qui l'embrouille arrive même en plein désert de Gobi, le Gargamel du ballon rond pour cet art à être le méchant dans les sales histoires, le Paco Rabanne des terrains, il prévoit bien avant tout le monde la zizanie future et bien sûr le Louis de Funès du ballon rond tant il nous fait rire dès qu'il a un ballon au bout du pied...Vous l'avez reconnu bien sûr, notre cher Tullius Détritus Diegolitus, qui a passé tout l'été à s'essayer sur les chemins Junassol aux deux roues...les stigmates sur son visage seront la réponse à cette sombre accusation...