mardi 28 juin 2011

Saison 2010-2011 : Les aventures de Junas...d'aprés Ménes

Le début de cette histoire se déroule à la fin de l’été dernier, une chaleur étouffante écrase une petite bourgade gardoise, Junas, un peu endormis sous les lourdes températures :
- Y cogne le type hein ?
- T’as raison con, j’ai passé la journée dans la piscine…
Mais, un événement va réveiller certains personnages étranges de la cité, ils se font appeler les vieux ou les vétérans voirent les loisirs pour certains et ils régnent en maître sur le ballon rond Junassol et aujourd’hui une nouvelle importante les attends…saperlipopette c’est la reprise de l’entraînement !
Les mines déconfitent, des yeux rougis par le jaune de l’été, encore quelques grains de sables traînant au fond des oreilles et voilà qu’un étrange objet atterit sur la pelouse, POK ! un ballon !
- Le Jourdanov, il s’est marié avec son canapé celui-là ?
Tout le monde n’est pas encore au rendez-vous, évidemment, mais les accrocs du pré vert nage dans des idéogrammes ressemblant au paradis sur terre. Ces Boit-sans-Soif démarre, les O’Timmins d’un côté, les O’Haras de l’autre et le rond central au milieu, enfin celui-là on l’imagine…Ce qui ne sera pas un mirage c’est la bouteille promis à la fin de ce premier tome afin de démarrer la série du bon côté des planches :
- Oh Baumettes t’as pas oublié les cubes ?
- Tu me prends pour qui minot ? quand je dis quelque chose je le fais moi ! t’as compris garçon !
Le décor est désormais planté, les héros en place, la saison peut démarrer. Petite présentation…Le gardien du sang, certes il ressemble un peu à un célèbre reporter à la houpette mais là, on y a ajouter quelques kilos superflus, un attachement curieux pour l’empire Britanique, une dose de mystère…my Goodness ! c’est Pat qui entre en scène ! PAF ! sur la barre ! On l’appelle parfois le yéti ou le Migou dans certaines contrées, à Junas c’est Titi, genre de Vergincétorix de Carnaval, autant de poils dans le dos que de verres ingurgités par Christophe dans une saison, mais rugueux et imposant, lorsqu’il entre en scène ça décoiffe par Toutatis ! La défense du royaume est une affaire de pirates d’eau douce, pour Fifi pas besoin de plans panoramiques pour comprendre son jeu, le Rastapopoulos de l’équipe, c’est lui, un vrai filou le type, il t’emmene un carton de Pinard et bizarrement il disparaît le lendemain, le négrier des vignes, côté ballon c’est kif-kif, tu pars seul au but et BOUM ! tu manges le gazon…Ces trois hérétiques ne sont qu’une panoplie très faible de ce qui compose la cavalerie de Junas, mais en ce qui concerne les autres cow-boys des terrains on y reviendra un peu plus tard, la saison est longue.
Après ces premières planches de l’album de la saison, les autres entraînements se succédèrent, les scénaristes eurent l’idée de toujours terminer de la même façon, pas de banquet ni de sangliers mais plutôt une réunion autour d’une boisson énergisante à bases de plantes jaûnatres ou verdâtre selon les goûts, inutile de s’éterniser à faire un dessin ou une dédicace, tout le monde a ces images en tête.
- 10h30 ! je vais me faire tuer les gars, faut que je rentre !
- T’as raison presque 4h00 d’entraînement chaque semaine, la reprise est dure !
Mais la vie dans cette équipe n’est pas un One-Shot, les évènements se succèdent au rythme des rebondissements permanent, mais le premier tournant pointe le bout de la page, l’introduction est désormais terminé, on passe au vif du sujet : Vauvert ou le premier révélateur, l’histoire aura t-elle un sens ou tout ceci n’est-il pas voué à un échec commercial certain ? L’aventure débute ici, enfin, contre un ancien héros d’un lointain passé, une époque où les histoires se contaient différemment, Cyrilou accueille ses anciens partenaires de fortunes. Point besoin d’onomatopée pour décrire le bruit du ballon entrant en contact avec le filet, lui il connaît bien ce son et compte bien le faire écouter aux défenseurs jaunes et noir. Soudain, dans l’obscurité d’un banc de touche, un étrange personnage caché dans la pénombre aiguise ses couteaux…la typographie enjoué, le lettrage acerbe, cet espion-là ne loupe pas une miette du spectacle proposé ce soir. Une canette de Heineken dans les pognes, il trouve toujours un complice ou deux pour exposer ses méfaits, le coup risque d’être fûmant.
Sur le terrain, Juju ouvre le bal et le score, premier but de la saison au bout de quelques secondes, malheureusement la suite est une cascade de déconvenues, le Général Alcazar de la défense, Pascalou pour ne pas le nommer, enhardit ses camarades à la mi-temps, l’idée ? une révolution bien-sûr, faire reculer les capitalistes d’un soir et prendre le pouvoir, réussir le coup d’état parfait en somme. Malheureusement pour sa cause, les locaux triomphe mais les Junassols tombe en brave, le marshall Did est fier mais aucun son ne sort des phylactères, trop occupé à goûter le met local.
Pendant ce temps là, l’homme à la Heineken s’est fondu au groupe, mais que prépare t-il ?

Suite au prochain épisode…