Aigues-Vives - Junas 4-0 : 20 000 lieux sous les mers...

Aahhh ! Le match rêvé, la rencontre paradisiaque, l’aubaine, l’offrande, le beau cadeau de Noël avant l’heure...pour tous journaliste vereux avide et assoiffé de sang tel un vampire sur sa belle, jeune, frêle et innocente victime. Que dire ? Les têtes seront coupés à ras, les membres déchiquetés, les machoires explosés à hauteur du spectacle proposé vendredi soir par de bien pâles Junassols. Mais qui va passer à la moulinette ? Qui a su rejoindre la rive de ce colossal naufrage ? Pour cette dernière question la réponse est claire et abrupte : personne ! Cela ressort au moins la principale qualité de cette équipe : la solidarité, aussi bon à l’apéro que mauvais sur le terrain, c’est dire la hauteur du sinistre, un tsunami gigantesque ! L’envie était-elle là au moins ? C’est bien le nœeud du problème, autant qu’un Chris se voyant proposer un sirop de pamplemousse. Alors je pourrais vous parler des prestations individuelles, la belle partie d’un Gégé par exemple, affuté, une technique parfaite, une intelligence de jeu hors du commun, son contre pied Messiniesque est à montrer dans toutes les écoles de football comme dirait si bien Jean-Mimi, grâce à lui au moins un Junassol a marqué à Aigues-Vives... pas dans le bon camps certes mais un but est un but ! Et que dire de la première de David, dit l’araignée, dans les cages de Junas. Spider-Man n’est plus tout à fait le même, vendredi c’était plutôt Rantanplan du moins sur le second but offert, en fait les Jaunes et noirs aurait dû s’habiller en Pêre Noël vendredi soir tant c’était la soirée des cadeaux. A côté , le match à Villetelle était une belle prestation. Le retour de Jourdanov ? Chut ! Joker ! Le coach Vadid ? En fait lui il était content ! Pour une fois il n’était pas impliqué dans le but gag de la soirée (le premier), et en ce sens a parfaitement réussi son match et a coulé corps et âme en bon capitaine avec le reste de son équipage... Les milieux de terrains ? Bouffé est un euphemisme, je crois que les ballons qu’ils ont touchés dans le match se compte sur les doigts d’une main. Au moins c’était un bon entraînement pour la condition physique... ah ! ils ont couru les diables mais ont dû attraper froid à courir dans le vide comme ça. Reste les attaquants...le chaînons manquant à la solidarité de cette soirée, ils auraient pû jouer durant 24 heures que le score serait resté à 0, pas toujours heureux, trois ballons sauvés sur la ligne, une barre mais trés souvent maladroit. Bref, début de seconde période, une action, un but pour Aigues-Vives, ballon confisqué pour Junas, puis une escarmouche d’action pour les visiteurs, contre et 4-0, la messe est dite, vous pouvez démarquer, le carton est plein et bien plein même, demi heure de jeu en seconde période ça suffit, enfin il restera toujours un doute, comme à Villetelle, on aurait pû revenir...

Enfin, heureusement il y a un domaine ou nous sommes les rois et rarement mis en difficulté, l’apéro ! Malgré la branlée, cela n’a affecté nullement la soirée qui a suivi, avec même un joueur au-dessus des autres, notre Gaëtan national, mais je n’en dirais pas plus de peur d’influencer le futur vote du nouveau sondage mais il ne regardera plus Chris et Baumettes du même oeil et n’est pas prêt de reprendre une douche à la fin d’un match ! Prochain match, le 11 janvier face à Aubais.

Junas 4-2 Gallargues : la route était à l'Est...

Riquewir, Kaysersberg, la petite France, la Venise de l’Est, le Haut Koenigsbourg, tous ces noms-là ne disent peut-être pas grand chose à beaucoup d’entre-vous mais ils étaient quand même dans l’air ce vendredi soir sur le Stade de la Meinau de Junas... Mais que nous raconte t-il ? C’est quoi ces noms d’oiseaux ? S’il y avait un thème à chaque rencontre, celui de ce dernier jour de novembre était incontestablement celui de l’Alsace, le froid, tout d’abord s’était invité à la table des joueurs, une température proche de zéro, et on sait que ce n’est pas la tasse de thé des Junassols et le froid en décembre c’est presque une spécialité des gens de l’Est, ensuite et surtout, la Momo Party avec la choucroute tant attendu au menu... Mais avant cela une rencontre était à disputer même si certains joueurs ont eu la délicate attention de gouter aux saucisses hallal avant le début des hostilités, cela sera t-il bénéfique ? Pas de problèmes de composition pour le coach, 11 joueurs au rendez-vous et pas un de plus, et encore notre ami Gaëtan s’étant joint à nous.

Pat dans les cages, Baumettes et la Boule sur les côtés, Vadid et Pascalou en charnière, Chris, Nono, Gaëtan et Patou au milieu et Juju et Willy devant.

Cette équipe de Gallargues n’était pas vraiment redouté par les noirs et jaunes et pourtant c’est les visiteurs les premiers en action, avec les deux premières occases du match à leur actif, Junas a froid et surement un peu orphelin de ces quelques éléments absent... Mickey, l’un de ces forfaits du soir testant les tribunes Junassoles. Mais aprés une dizaine de minutes d’approximation, les locaux se remettent petit à petit sur les bons rails, quelques belles séquences collective et le début du show Patou, à la finition. Une belle passe en profondeur de notre Fraise et le goléador Junassol ne laisse aucune chance au portier adverse, 1-0 pour Junas. La marque de fabrique des noirs et jaunes cette année, c’est bien le relachement aprés l’ouverture du score, ce match là n’a pas failli, une erreur de concentration et Vadid et Pat nous refont le coup d’Aubais, mésentente et égalisation des visiteurs, 1 partout aprés 25 minutes de jeu, tout est à refaire pour les locataires du stade de la route de Sommières. Mais on ne vas pas attendre la Saint Nicolas pour avoir une réaction, un beau débordement du père Noël, un centre au cordeau, Juju, le plus Alsacien des Junassols, de la tête pour la parade du gardien Gallarguois...sur la tête de Patou, 2 à 1 et le doublé pour UEDA. A partir de ce moment-là, Junas est tout seul sur le terrain face à des piquets EDF, et accentut sa domination. Tout d’abord Willy, bien servi par Chris, premier face à face avec le gardien, ça frôle le poteau...28 mètres à gauche. Trois minutes plus tard, rebelote, mais cette fois-ci le frêle numéro 11 attend que le portier se couche pour le fusiller, 3-1 pour Junas, ça sent bon la charcutaïre... Et puis, et puis, et puis... Juju déborde son alter ego sur la droite mais au moment d’être décisif se fait lâchement séché dans la surface. Jourdanov n’est pas là pour le tirer, Pascalou pas trop chaud, rest une valeur sûre, le Coach... Belle course d’élan, superbe contre pied et en plein dans le mille...un pigeon ! La malédiction des pénos frappe encore, Willy, Juju, Mickey, Pascalou et maintenant le coach, promis, le prochain c’est Baumette qui le tite ! Le sort semble s’acharner sur les Noirs, qui rate de peu le break juste avant la m-temps, sur un super centre de Pascalou, Willy reprend de demi volée...sur la barre ! 3-1, score à la mi-temps.

La seconde période sera moins enlevé, des locaux maîtrisant et concrétisant avec un triplé du Caveiracois, quelques belles situations gaches ou maladroite de Juju, Gaëtan ou Pascalou. Et puis, vient le second fait marquant du match, coup franc aux vingt mètres, Patou et Chris les habituels canoniers laissent leur frêre Jérôme s’essayer à cet exercice, une mule qui frappe dans un melon n’aurait pas déparayer à côté, evidemment un corbeau cette fois-ci.

Les visiteurs vont se remettre à y croire, une réduction du score suivi de peu par un inratable sur la barre et la défense de Junas panique comme une demoiselle devant un étalon. Mais malgré cela le score n’évoluera pas. Victoire de Junas 4 buts à 2, le score aurait dû être bien plus large mais on ne vas pas faire la fine bouche, deuxième victoire de la saison et la troisième mi-temps s’annonce de meilleur augure que les paninis de la dernière fois. Quelques mousses, un kilo et des poussières, des saucisses, du vin blanc, que demander de mieux ? Junas s’impose une nouvelle fois de façon écrasante dans cette troisième mi-temps, mais de cela on n’en douter pas, la route du vin, ils connaissent peut-être pas tous, mais le chemin de l’apéro, ils l’ont dans leur veines ! Dernière étape avant la fin du monde, le 14 janvier à Aigues-Vives, autant terminer en beauté, et on sait tous que là-bas, l’incontournable est dans l’assiette...

Vauvert 3-2 Junas : le courage n'a pas suffit...

Juju en pleine action...

Quatrième rencontre depuis le début de la saison et déjà la troisième défaite Junassole. Mais aprés le non match face à Villetelle, les Jaunes et noir devenu les Noirs et jaunes entretemps ont offert une prestation toute autre, défaite encourgeante ? les prochaines rencontres répondrons à cette question. Comme dirait si bien notre sélectionneur national, dans une rencontre le plus improtant est de savoir gérer ses temps forts et ses temps faibles, et c’est surement cela qui a coûté le match au Junassol, une seconde d’inattention face au Zlatanique Cyrilgoal et c’est un ballon dans les filets, deux secondes c’est deux buts... 

Et pourtant tout avait si bien commencé, des maillots flambant neuf, une équipe quasi au complet, 14 noms sur la feuille de match, une température idéale pour jouer au football et un but Junassol aprés cinq minutes de jeu. Un coup franc bien cadré par notre Fraise et le gardien se chargea du reste. Une bonne entame, des bonnes jambes, une circulation de balle intérressante et le premier quart d’heure est à l’avantage des visiteurs. Ensuite la tactique des changements adoptés par Junas n’était peut-être pas approprié pour ce genre d’opposition, avec trois changements toutes les dix minutes, l’effet final fût une assez nette désorganisation du milieu de terrain, le partage équitable est certes une belle idée mais quasi irréalisable sans pots cassés. Au fil de cette première mi-temps, Junas baissa sensiblement de pied, les milieux de plus en plus baladés, l’attaque de plus en plus orpheline de ballons et la défense sollicité de manière incessante et quand en plus en face, le Cyrilou se rappelle souvent au bon souvenirs de ses années en Jaune, le sésultat est inévitable. Malgré un léger mieux en fin de mi-temps, le score à la pause est de deux buts à un en faveur des locaux.

Un petit recadrage à la mi-temps et les Noirs reprennent la seconde mi-temps comme ils ont entamé la première, pied au plancher, Vauvert a du mal à faire trois passes et les actions dangereuses commence à pencher côté Junassol, il y a ce centre-tir de Willy qui monta à environ 250 mètre de haut, et malgrès la pression de Patou, le gardien assura le coup, ensuite Greg tenta sa chance de loin, bien dévié une nouvelle fois par le portier vauverdois. ET comme souvent dans pareil cas, sur un contre des blancs et Rouge, Pascal désespéré tenta son troisième tacle du match, avantage dit l’arbitre et contre le cour du jeu les locaux agrave le score, trois buts à un. Qu’à cela ne tienne, Junas ne démérite pas et ne baisse pas les bras surtout, une belle passe en profondeur pour Patou qui en face à face ne loupe pas l’opportunité de revenir à trois buts à deux. Le suspense est grandissant, la qulité de ce match atteint des sommets parfois. Les occases de part et d’autres se compte à la pelle, encore Patou légèrement excentré sur un côté mais fortement pressé par un défenseur ne peut tromper la vigilence du gardien adverse, manque de lucidité tout de même car un Junassol seul au point de pénalty attendait l’offrande. Quelques minutes plus tard c’est Mickey dans les mêmes conditions qui se fait tacler dans la surface...mais en proie au doute l’arbitre ne bouge pas, derrière Pascalou tente le record d’interventions limites dans un match vétérans...  Pendant ce temps là, Juju se prépare à l’action du match, une envolée tel le flamands roses qui décolle de son marais, sauf que là le Flamand se prends la tête dans le tapis et se retrouve la gueule dans la boue, belle cascade un brin comique tout de même. Vauvert touche les montants pour la deuxième fois du match et Patou manque son deuxième face à face, idéalement bien placé cette fois-ci mais trés belle parade du gardien, des tirs déviés au dernier moment, des mauvais rebonds, des mauvais choix, tout s’enchaîne mais le score ne bougera plus, Trois buts à deux pour Vauvert, mérité bien sûr mais un match nul n’aurait pas été un hold-up non plus, mais des rencontres de cette qualité on en redemande tout de même plus souvent. La troisième mi-temps fût sans histoires, comme à l’accoutumé en ces lieux. Prochain rendez-vous dans deux semaines face à Gallargues. Pour terminer une proposition avec une participation le dimanche 2 décembre au gueuleton proposé par l’anthracite, Méchoui, Gratin dauphinois, dessert, pinard, café, etc... pour 15€ par tête, si quelques uns d’entre nous pouvait participer à la fête ça pourrait être agréable je penses avec femmes et enfants, l’apéro serait évidemment prévu au programme, réponse jeudi à l’entraînement.
PS : Pour la petite histoire Reims compte 185 000 habitants, bien loin de Montpellier (255 000) comme l'affirme certains, j'aurais dû parier sur ce coup-là, on aurait encore pu boire jeudi prochain !!!

Les comiques sauvés par les flammes...

C’est ce qui s’appelle être sous le feu des projecteurs...Bourvil, De Funès, Fernandel, Darry Cowl, ils étaient tous là, ou presque, les guignols du terrain dans un film parodique mêlant football hasbeen et catastrophe hollywoodienne.

L’histoiré débute au café du coin, l’Anthracite accueille le rendez-vous des sportsmen du village, quelques bières, un café, du Prozac, chacun y va de sa méthode pour évacuer le trac, ce soir l’équipe a un match et chacun a un rôle à y jouer, principal, secondaire voire figurants, les moyens sont là, les stars à la maison.

Mais tout d’abord le voyage, il y a toujours un bout de route à faire avant d’arriver sur les lieux du drame, l’atmosphère est sereine, détendu, quelques rires s’échappent parfois au rythme des conversations, pendant ce temps-là, les circuits commence à chauffer dangereusement mais pour l’instant rien d’alarmant. Les situations cocasses s’invitent, une équipe de foot sans ballons, des footballeurs sans maillots et des agents territoriaux en heures supp, il y avait quelques chose de pas ordinaire dans l’air.

Un petit futé, un grand ahuris, les sous doués en vacances, film culte de l’époque juvénile de ces dinosaures, l’échauffement, enfin est-ce vraiment le mot à employer, débute. Claude Zidi en chef d’orchestre n’aurait pas fait pire, Fernandel a dû faire 8m durant ce laps de temps...

La séance est ouverte, d’entrée la superproduction hollywoodienne prend le dessus, force est de constater que Clavier ou consort a déjà essayer de traverser le Vidourle mais il s’y es fortement cassé les dents et les reins en l’occurence. La musique sombre sonne déjà pour la petite production Junassole mais le salut ne vient pas d’où on peut l’attendre... Une giclée en pleine poire, Dujardin n’est pas là, l’Oscar de la meilleure interprétation ne sera pas pour les jaunes par contre pour la meilleure comédie, on devrait tout rafler. Quelques timides tentatives d’échanges entre Desproges et Timsit mais rien ne vas, le navet à l’état pur et une deuxième salve dans les gencives suivit de prés par une troisième, Jugnot ou Lhermitte, rien n’y fait, l’échec est au rendez-vous...quand soudain, la Tour Infernale, Steve Mc Queen (masqué) à la rescousse, qui aurait pû imaginer tel scénario ? Un rebondissement hors du commun qui arrangea bien les affaires du cinéma de Junas, bref tout le monde à la douche, place à la soirée des récompenses mais nul doute que ce genre de pauvreté artistique ne sera pas à revoir car c’est pas tous les jours dimanche et Lourdes ne viendra pas à la rescousse à chaque match...

Junas 4-1 Congénie : le chef d'œuvre...

Vendredi 5 Octobre 2012, c’est jour de classico à Junas. Mais pas la petite rencontre entre l’Emirat du Moyen-Orient et la cité Phocéenne, non le vrai classique de la saison, le Derby entre Junas et l’imposant voisin Congénies. Soir de première également avec la découverte du nouveau lieu de prédilection de notre attaquant vedette, Juju, ce soir il nous invite dans cet antre de débauche et ce pourvoyeur de divorces : l’Anthracite. Mais avant cela le Big-Match, une rencontre émotionnelle à plus d’un titre où parfois les nerfs de certains furent mis à rude épreuves, mais c’est comme cela que les victoires sont les plus belle. Le début de la soirée, c’est l’effervescence du côté des jaunes et noir avec la présentation du nouveau maillot…mais patience, ce soir c’est juste l’enfilage des shorts à la Michaël Pernfors (les lecteurs de France Football ne s’en sortiront pas), le reste de la tenue attendra le beau flocage, sûrement le 16 novembre à Vauvert.

Une plétore de joueurs annoncés sur la feuille de match, mais au final, 12 à se changer dans les vestiaires, chercher l’erreur, Greg et Stéphane viendront grossir le banc sur le tard. La compo tombe, peu de surprises à attendre, Pat dans les cages, Baumettes et Vlad sur les côtés, Jourdanov et Pascalou en charnière, le losange habituel au milieu, Chris, Nono, La Boule et Mickey, le duo d’attaque composé de la paire Patou-Willy, Olivier s’asseyant seul sur le maigre banc Junassol, en face ils sont 18 !

Une brume naissante au coup d’envoi, Ludo est venu amicalement jouer du sifflet pour le choc de ce soir, et les 22 fauves sont lâchés, une ambiance indescriptible règne mais pas un mot de trop sur le terrain, ça nous change d’Aubais. Les premières minutes sont équilibré, quelques petites escarmouches de ci de là mais rien de bien transcendant. Au fil du match, Junas, comme attendu, est légèrement dominé au milieu de terrain, mais le stratège adverse est bien tenu en laisse par Mickey, véritable roquet ne lâchant pas son morceau de barbaque. Première micro action, après 7-8 minutes de jeu, Willy récupère un ballon traînant au milieu de terrain et tente de lancer Patou à l’entrée de la surface, mais le défenseur adverse reprend in-extremis le virevoltant attaquant Jaune. Au quart d’heure de jeu tout s’emballe, sur une lumineuse action, Nono dévie un ballon aérien dans la course de notre Fraise nationale qui ne loupe pas l’aubaine et crucifie le pauvre portier Congénissois. 1-0 pour Junas, bien payé malgrè tout mais la défense Junassole est assez sereine. Dès lors, Chris se sentant des vocations autres qu’habituelle ne redescendra plus en-dessous de la ligne médiane, les consignes du départ sont abandonné par l’envie d’attaque tout azimut. Olivier remplace Willy peu après cette ouverture du score, et se distingue peu de temps après. Sur un beau débordement côté droit, Mickey offre un caviar russe des plus belles tables accompagné d’un non moins fameux Château Yquem 1811, en bref à deux mètres des barres sans gardien, le but tout fait par excellence…et bien non ! au-dessus, ou comment réaliser l’incroyable geste, il fallait un technicien hors pair pour la mettre au-dessus, Olivier l’a fait, chapeau l’artiste… Toutefois ce n’est que partie remise pour les jaunes, quelques minutes de patience, bon coup franc aux vingt mètres, Menes sur le banc annonce le deuxième but aux spectateurs ébahis. Magnifique frappe…de merde (des fois faut appeler un chat, un chat) dans le mur qui dévie la balle et va mourir dans le petit filet, pas le plus beau coup franc de la carrière de notre Patou mais il compte autant que les autres, 2-0 pour les locaux. La messe n’est pas encore dite mais le curé est bien installé. Pas le temps de  faire la quête que sur une anodine remise en jeu, Mickey centre au cordeau pour la deuxième fraise-champagne de la soirée, 3-0, ça y es le curé rentre dans la sacristie. Les blancs de Congénies souffre, la cabane est tombé sur le chien, ce dernier bouge encore mais faiblement. La mi-temps approche les visiteurs reprennent un cours instant un peu d’air sur une belle action et une tête imparable du feu follet adverse, 3-1… ET là, le moment de grâce arrive, un geste d’anthologie admirable, la classe à l’état pur, un chef d’œuvre que seul les artistes peuvent offrir de temps à autre, et je pèse mes mots. Sur un beau mouvement de notre fraise au point de pénalty, une astucieuse remise pour Willy qui d’un malin petit exterieur du pied dépose le ballon telle une feuille morte dans la lucarne Congénissoise, pour les leçons c’est de 6 à 7  le jeudi, mais attention réservation obligatoire car peu de places disponibles, l’excellence est à ce prix-là. Bref 4-1 à la mi-temps, les deux équipes peuvent souffler. La deuxième mi-temps sera beaucoup moins riche en occasions, plus besogneux au milieu, Junas se contentant de contrôler ce secteur du jeu, Mickey laissant sa place lors du dernier quart d’heure fera toutefois le show sur le banc, des sauts de cabri quand Jourdanov montera aux vingt mètres, un AVC au moment où Junas mettra en place une étrange tactique, le 2-8, deux défenseurs, huit avant-centre ! imaginez, 4-1 à trente seconde de la fin, si les Jaunes se prennent un contre et le  but compte triple !!! Les fantômes d’Aigues-Vives ressurgissent dans sa mémoire. Mais heureusement après trois massages cardiaque et un électro-choc, notre Petit Prince revient à lui, Ludo vient de siffler la fin des hostilités. L’affront de la saison passé est lavé, le dernier derby et le fameux match face à Aigues-Vives, cette fois-ci avec une confortable avance à la mi-temps, les Jaunes ont bien géré mais il est à noter toutefois que quelques pièces essentielles de l’effectif actuel n’était pas présente lors de cette déroute, ceci expliquant sans doute cela.

Place désormais à la troisième mi-temps de notre barman Juju, mais il faudrait un second article pour la résumer, toutefois un nouveau massage cardiaque fût necessaire pour notre ami Mickey, d’abord à l’entréen du lieu mythique où la Boum-boum garantissait une ambiance feutrée et légère, ensuite au moment de réchauffer la mixture de Momo, le coup du gaz fût presque fatal au petit cœur de notre ami mais finalement tout est bien qui finit bien, notre Fraise ferma les portes du bar en repensant sûrement au chef d’œuvre du soir, ah s’il avait les mêmes aisances techniques…

Junas-Aubais 2-3 : le retour...

Vendredi 14 septembre 2012, voilà plus de deux ans désormais que j’ai quitté cette équipe, solidarité esprit d’équipe et troisième mi-temps étaient les trois mamelles de cette formation, qu’en sera t-il aujourd’hui ? j’avoue que j’apréhende un peu... Rendez-vous 20h au stade, deux junassols...bon, 20h15 : trois Junassols quinze aubaisiens...le match risque d’être un tantinet déséquilibré, patience, 20h25, quatre junassols (on progresse) 18 Aubaisiens, la balance penche toujours du même côté,...soudain l’explication, ils sont tous au bar ! Ah bon, déjà une mamelle à la poubelle, la solidarité a pris du plomb dans l’aile, l’effet Hollande sûrement mais chut on ne mélange pas sport et politique. Enfin toutes les forces jaunes en présence, mieux vaut tard que jamais comme dirait l’autre, 1/2 heure aprés l’heure de rendez-vous, qui a dit qu’à Junas il y avait des horlogers ? personne bon passons ! Préparation bizarre pour certain, douche pour décuver, autre changement, avant il y avait une troisième mi-temps maintenant il y a aussi un avant match ! Echauffement, là rien à changé, trois semblants de courses, huit  pélerins au centre du terrain à discuter de la compo, comme vous voulez les gars ! 

Début de la rencontre, Pat dans les buts, Stéphane et Baumettes en latéral, Jourdanov Pascalou pour un retour en arrière d’une quinzaine d’années, au milieu, Chris, Arnaud, Vlad et Mickey qui a du mal à se faire appeler encore le petit Prince, le schtroumpf grognon Patou et moi-même en attaque, Thierry à l'arbitrage, sur le banc Juju, Denis, Gégé et Robert, mon objectif ? tenir deux minutes...mon espoir ? qu’on se fasse dominer en début de match.

1ère minute, le banc commence à chambrer, il est question de caravanes, de fûts de bières et autres boissons anisés...je ne comprends pas qui est visé... j’ignore

3ème minute, un gars en jaune me lance dans le trou, en fait de trou c’est plutôt un puit d’une quinzaine de kilomètres, j’y tombe, mon rythme cardiaque frôle les 240, le genou tient c’est déjà pas mal...

4ème minute, Chris malgré ses 4 grammes de sang dans l’alcool me cherche et m’envoie au but, légèrement sur le côté, tir à la Roberto Carlos durant ses heures de gloire mais là, problème avec le ballon, il arrive à peine jusqu’à la ligne, comprends pas, les ballons décidemment c’est plus ce que c’était...

7ème minute, sur un corner de Vlad je suis à deux doigts de faire une passe def...du nez pour Patou qui tue, bizarrement, son seul pigeon de la soirée

9ème minute, les verts sortent enfin de leur tanière, résultat 1-0, bien je vais pouvoir enfin jouer un ballon sereinement : l’engagement ! 

14ème minute, changement, enfin l’air libre aprés des semaines sur le terrain, du moins c’est mon impression, Juju prend ma place...

15ème minute, égalisation pour Junas, bien joué Will ! la lucidité de ta sortie a permis à l’équipe de marquer ce but.

16ème-35ème, domination Junassole mais infructueuse, la faute à pas de chance, l’air frais, l’herbe haute, les moustiques et la lune dans la gueule...

35ème, je rentre à nouveau, aprés trois massages cardiaque, le cœur s’est décidé à repartir...

40ème, mi-temps, 1 partout dix minutes de repos

41ème, je préfère débuter du banc, on voit mieux les actions et en plus on a le droit de tacler !

45ème, Junas ne voit plus trop le ballon, le brouillard peut-être ?

47ème, énième corner Aubaisien, cafouillage monstre mais les danseuses de la défense ne peuvent rien face à la vista de l’attaquant adverse.

48ème, tactique bizarre à Junas, Mickey avant-centre, peut-être boude t-il et ne veut plus le ballon, exaucé, il ne le reverra quasimment plus.

49ème, le show du 7 adverse commence, Patou bouillonne, Pascalou tacle encore...

55ème-65ème, égalisation Junassole de Lunel-Vieil, première fois dans l’histoire du club qu’on ne connait pas le nom du buteur, Greg, Marcel, Laurent, Alphonse, tout y passe...

56ème, contestation adverse, hors-jeu ! si à Junas on a pas d’horloger, visiblement à Aubais ils n’ont pas d’opticiens

60ème, la phrase du match, le Pimpin adverse  On se fait niiiqueeer merde ! Il se croit surement encore le dimanche aprés-midi ce cosaque !

65ème, je rerentre une nouvelle fois, mon objectif des deux minutes est largement atteint...

72ème, Mickey retrouve le ballon, normal il est redescendu à son poste, il me lance dans le trou (le deuxième du match) et là face à face avec le gardien, l’émotion du match sans doute, mon premier bouffage de feuille depuis deux ans...ça se fête

80ème, hors-jeu légendaire des verts et blanc, but...accordé, pour des mecs se plaignant d’hémoroïdes, c’est pas mal...

Passons à la suite, enfin ! Petite douche à Junas, d'abord, une première pour ma part...Ensuite petit apéro, quelques demis en hors d'œuvre, 51 millésimé ensuite, là c'est bien, au moins une mamelle est intacte ! Momo toujours au top, petit poulet basquaise niquel, et là oh surprise, un karaoké venu d'ailleurs s'entame, si on m'avait dit que Marie Myriam ou Felix Gray étaient invités, j'aurais surement pas voulu rester et pourtant j'aurais bien eu tort ! Une nouvelle recrue mais ancien Junassol, Denis, en guest star bientôt rejoint par la fraise Chris, quel duo ! Trois heures du mat, pas mal pour un retour, nettoyage des tables pour certains, on pensait la salle propre...dommage !

Quelques recadrages necessaires mais logique avec une équipe de gamins, planning necessaire pour le prochain match...des larbins seraient-ils necessaires aux yeux de certains...ou simple malentendu ? J'opterais pour la deuxième hypothèses du moins j'espère, pas normal que le dimanche la salle ne soit toujours pas nettoyé heureusement il y a des miracles parfois, pas de belotes pour le Mont-Redonnet le dimanche aprés-midi sinon un retour à Congénies auraient été envisagé...

La reprise...en main !

Ça y 'es, c'est l'heure, la nouvelle préparatrice physique nous attends ! Il est grand temps de tourner le dos à toutes ces orgies estivales, les apéros cinq fois par semaine, les saucisses au barbecue tous les deux repas, les frites bien onctueuses, le bon pinard, rosé bien frais et petite goutte de rouge pour le fromage, l’heure est désormais à la reprise ! Quelques courageux ont déjà entrepris de se remettre en selle, Arnaud et son désormais petit coussinet abdominal traîne comme une âme en peine sur le goudron de la voie verte, des gouttes d’alcool (ou de sueurs) grosses comme le poing dégoulinant de son visage lors de ses chevauchées solitaires, Jérôme ramasse des gros cailloux pour s’entretenir les plaquettes de chocolat, mais hélas pour lui, cacao et soleil n’ont jamais fait bon ménage, Pascalou, lui a choisi la plongée sous marine, histoire d’améliorer un peu son coffre, O9 se prend pour Lance Armstrong, en avalant les kilomètres sur son deux roues, les anabolisants et hormones de croissances en moins remplacé par l’anis et le raisin fermenté, toutes tentatives de justifications étant vaine !

Et les autres, me direz-vous ? Les Baumettes, Vadid, Titi, Chris, Mickey et consorts, seront-il prêt pour la vrai reprise, celle du Foot- Loisirs ? Réponse le jeudi 30 Août  vers 18h45 et le retour sur le pré vert (pas Jacques hein !)

La fin de saison dernière et le traumatisme du dernier match aura t-il été évacué ? Pour rappel, seule équipe Junassole de l’histoire à avoir perdu un match aprés avoir mené 4-0, cer affront sera difficile à digérer ! Et cette année alors, des nouveaux visages, qu’en est-il du côté des transferts ? Autant vous dire, c’est la recession, donc seuls faits notable mais pas des moindres, les retours sont à l’ordre du jour. Des retours, ceux des fils prodigues, des petits génies du ballon rond qui font frémir les titulaires en place, Jourdanov le Grand et Willy Menes le malin. Avec ses deux joueurs d’exceptions (n’oublions pas qu’ils sont les seuls à avoir leurs maillots accrochés dans la salle des trophées), l’avenir a de quoi être doré. Mais justement, passons au calendrier de cette saison 2012/2013 :

Matches aller :

- 14 Septembre : JUNAS-AUBAIS, les organismes seront-ils prêt et les joueurs autant affûtés qu’ils le laisserons entendre

- 5 Octobre : JUNAS-CONGENIES, le classico et une amère défaite la saison dernières lors du match retour

- 12 Octobre : VILLETELLE-JUNAS, jamais facile de s’imposer là-bas mais pour une fois il ne devrait pas y faire un froid de canard

- 16 Novembre : VAUVERT-JUNAS, des petits jeunes et la confrontation face à Cyrilgoal

- 30 Novembre : JUNAS-GALLARGUES, les victoires de l’année dernière ne garantissent pas des victoires cette année

- 14 Décembre : AIGUES-VIVES-JUNAS, vous avez dit vengeance ?

- 25 Janvier : JUNAS-CODOGNAN, les petits nouveaux de la saison, gare à l’effet de surprises

Matches retour :

-  11 Janvier : AUBAIS-JUNAS, où comment digérer les fêtes de fin d’année

- 8 Fevrier : JUNAS-VAUVERT, sur pelouse verte où sur neige blanche ?

- 22 Mars : CONGENIES-JUNAS, le classico 2 mais les points sur les i auront été remis au match aller

- 5 Avril : JUNAS-VILLETELLE, dernier réglages avant la Copa 2013

- 17 Mai : GALLARGUES-JUNAS, le début du money-time de la saison, c’est là que la Champion’s League se gagne où se perd...

- 24 Mai : JUNAS-AIGUES-VIVES, je remue le couteau dans la plaie ?

- 7 juin :  CODOGNAN-JUNAS, pour clôre la saison en fanfare et pas en eau de boudin...

En attendant, retour sur le beau stade vert et Jaune, (on est fort à Junas la pelouse aux couleurs du club), jeudi prochain et un fût de bière bien frais offert aux participants par le club, à moins qu’un nouveau quarantenaire n’amène son kilo, mais ça je ne peux m’avancer la-dessus...

Garden 2012 : Bienvenue chez les Saigre

Une saison de Foot-Loisir à Junas se doit de se terminer par la traditionnelle Garden des Jaunes et noir, genre de banquet de fin de saison où se mêlent dans une troisième mi-temps les acteurs de la saison et leurs familles. Imaginez, la seule fois de l'année où Chris ne connaîtra pas les joies du canapé en rentrant, où La Boule ne se délectera pas de son liquide ingurgité dans la soirée en cachette et où Mickey et consort ne se gargariseront pas de leur fantastique performance, pas l'obligation de se coltiner durant toute une soirée les golgoths d'en face qui ont ruminé 90 minutes durant et où la conversation principale n'est pas de se remémorer ces même 90 minutes précédentes, bref une soirée à part dans le microcosme Junassol. A soirée exceptionnelle, moyens exceptionnel, les images de la journée car cette année, la fête commença trés tôt pour certains et se termina bien tard pour d'autres voire les deux pour une partie de l'équipe. 

Lui, c'est notre Boule Rémoise, toujours fier de ses prestations, il se trouve trés beau (les goûts et les couleurs...) et donc s'auto-photographie à l'abri des regards indiscrets, le Marcel sur les épaules et la plancha à 300°C, le vrai Beauf en action...Décor de camping pour un habitué des caravanes.

Décidemment, le Marcel est à la mode cette année, même le DJ s'y es mis, pas sûr toutefois que ce dernier nous vienne d'Ibiza...

Les New Kids On the Block en personne (culture quand tu nous tient), le Teenager debout a  eu la subtilité de se servir un jaune dans une canette d'Oasis... Titi, Jourdanov et Arnaud en mode pleine action, finalement c'est un peu comme ça le vendredi sur le terrain...

Guest Star de la soirée, le barman de ces dames sous le regard émerveillé d'Annick, telle une ado devant Justin Bieber (culture quand tu nous lâche pas)

Démonstration de l'habileté du personnage : neuf verres et une bouteille de Get pour notre ami Titi, qui ne s'est évidemment pas aperçu du fin stratagème de son malin voisin.

Une image étonnante, la Star d'hier, à droite, le roi surement destitué de son trône la saison prochaine avec le retour d'un galactique, la star de demain, à gauche, le bien nommé et international Jourdanov arborant fièrement la marque de son équipementier.

Il est clairement évident que le bar ne se trouvait pas de ce côté du terrain, mais à remarquer tout de  même le fantasme de la fin de soirée, au fond caché sous les arbres, le chalet de la Saigre's Family !

Voilà ! on a retrouvé le bar, sous étroite protection, comme on peut le constater, une magifique acquisition de notre club, autant necessaire qu'utile, félicitation aux dirigeants pour cette œuvre d'art !

La fine équipe, les Pons au premier plan, La Boule plus loin, encore à nous montrer son portable, Arnaud, Sarah, Annick, Jourdanov, Pascalou, Juju, Gaëtan, Pat caché et le journaliste encore plus caché !

- Marion : " Est-ce que vous croyez qu'il vaut mieux jouer en 4-4-2 en losange ou être plus offensif et opter pour un 3-4-3 ?"

- Magali : "Tout dépend de la réaction de l'adversaire, prudent le premier quart d'heure et faire monter les latéraux par la suite"

- Karen : " De toute façon c'est mon mari le meilleur alors..."

Pascale déguisé en Christophe, le verre vide et les yeux à l'Ouest et Fifi déguisé en Pavel Yakovenko et le cap à l'Est !

Et pendant ce temps-là, notre ami Titi parle chiffon avec ces dames... Sacré bluffeur !

Ça c'est Jérôme aprés les matches quand il rentre chez lui, vers 5h du mat... noir et en morceaux !

Le feu... et bien c'est pas en deuxième mi-temps contre Aigues-Vives qu'il a été allumé celui-là !!! Et comme par hasard, aucun article sur ce match-là...

Notre Gégé communal et l'hôte du jour, le Duc d'Orléans en personne, encore quelques années et ils auront peut-être leur maillot accrochés dans la salle des vestiaires mais seul les plus grands ont droit à cet honneur-là !

Les deux recrues pour la saison prochaine, les Galactiques sont de retour, imaginez Cristiano Ronaldo et Lionel Messi dans la même équipe ! Mais pour l'instant appelez-les Dutout et Dutoud.

Le coach était bien-là ! mais de dos, Didi, Titi et Fifi sont à l'apéro, qui va finir à l'eau ?

Et la fête bat son plein, Amandine mime un ciseau retourné devant son homme et les Sapeys ! Pas sûr qu'ils soient convaincus.

La Garden bat son plein depuis quelques heures déjà, le spot dans la gueule, l'obscurité tombe et l'on distingue un peu moins...pas de doute on commence sérieusement à charger la mule ! Et ça va pas s'arranger je vous prévient !

Karine, notre photographe d'un soir n'a pas bu que de l'eau non plus, pour preuve ce magnifique cliché tout en discrétion et en flou artistique...

Ça va devenir de la radio cette histoire, ici c'est la minute de silence observé par Juju, Willy et Chris en hommage de Thierry Roland, disparu la nuit d'avant...

L'évènement de la soirée, Le Grand Débat avec un Rose, un Rouge, un Bleu et un Bleu foncé, la sortie de Pascalou restera un moment d'anthologie dans l'histoire des Gardens et un gros moment de solitude pour Magali... 

Derrière l'objectif Karine est à deux doigt de tomber...et les filles lance le pari !

Là, ça y es, elle est tombée, l'apéro a fait une nouvelle victime, le réveil sera douloureux et aura une légère senteur de Javel en tout cas merci pour ces magnifique images et merci à tous les deux pour cette troisième mi-temps, la Garden 2012 est morte et enterrée, vive la Garden 2013 !

TOURNOI DE CODOGNAN : JUNAS AURA CONNU SON SEVILLE !!!

Après avoir fini premier de son groupe, l'équipe junassole perd en demi finale face une équipe de vétérans plus ou moins jeune... En effet, même si les junassols ont été dominé en début de demi finale avec un but pris rapidement, le match s'équilibra et c'est en toute logique que l'égalisation arriva. en effet, sur un coup indirect, Patou envoya un missile qui transperça la défense adverse. arrive alors la séances des tirs au but : Votre serviteur tira le sien en premier pour conjuré le sort (en effet, il a manqué ses 3 derniers penalty !) : réussi !
L’adversaire : réussi également. Mickey s'avance : un tir foudroyant, dans un style bien particulier, à tel point qu'il rebondit 2 fois avant de sortir à coté des barres...L’adversaire réussi le sien ! Patou s'avance : petit tir des familles sur le goal ! Junas n'ira pas en finale !!! Cruel destin !
Junas se consolera avec la troisième place en gagnant face à la valeureuse équipe de SEAC, nos camarades de comptoir !!!
Nous avons passé une chouette journée, et l'équipe a fait honneur au maillot !
En exclu, une petite video !

Matches de Poule :
Junas 1-0 As PTT
Junas 2- 0 Conseil général de l'herault
Junas 1-1 Codognan
demi finale :
Junas 1-1 Leroy Merlin  1 penalty à  2
troisième place :
Junas 1-0 SEAC

@+
Pascalou

COPA 2012 : Espoir Club Boretti s'offre leur Mondialette

Les vainqueurs 2012, les Espoir Club Boretti, la jeunesse prendrait-elle le pouvoir ?

Un grand bravo aux 16 équipes pour leur excellent état d'esprit tout au long de cette 4ème édition de la Copa de Junas, fait unique dans les annales du tournoi, comme quoi c'est possible !

Quelques images de la journée, c'est pas les photos du siècle mais cela permet toutefois d'entrevoir la technique de certains...

Il succède à son père spirituel. Patou Pons vainqueur haut la main de l'apéro d'Or.

La Boule, entre Doliprane et Citrate de Bétaïne, il a choisit le 51, le foot ? non, on l'aurait vu, cette photo est un montage !

Tiens ? Christophe était là ?

Mister Loto n'a pas décroché la timbale durant ce tournoi.

Attention, un Redon peut en cacher un autre...

Matinée sans faute pour les TGV du Petit Prince même si derrière Juju paraît à l'agonie ! mais logique on jouait quand même depuis 22 secondes !

Baumettes comme à l'entraînement, les U15 admiratifs n'en perdent pas une miette...

Que dire là-dessus ? Mickey se fracasse le crâne et Juju va s'écrouler...

Sur un corner bien tiré, Brandadao place une belle oreille, dommage juste à côté !

La technique Messinienne du même Brandadao...

Les Anonymous de Vlad, malheureux finaliste...

Enfin la SEAC, tournoi tout en contratse pour eux, vainqueur de la Consolante mais pour une fois battu à l'apéro par notre Patou local, au moins un Junassol à l'honneur !

COPA 2012 : le Tirage

Aprés avoir salué les 16 représentants des équipes qualifiés, Willy Menes, digne successeur de feu Robert Chapatte et Roger Couderc réunis, prend place derrière son pupitre afin de procéder, comme le protocole l’exige, au tirage au sort de la quatrième Copa de Junas, évènement mondial de l’année sur la planète foot local. Cette édition 2012 sera t-elle à la hauteur des plus belles compétition de l’histoire ? Ces évènements dont nous rappelle tous les journaux de la presse écrite et numérique à l’aube d’une nouveau tournoi mondial. Souvenez-vous, pour ceux qui le peuvent, 1970, les Tostao, Rivelino ou autre Jairzinho ? Non Patou, ce ne sont pas des marques de raviolis mais des joueurs aux maillots jaunes qui ont marqués de leur empreintes ce tournoi, mais tout comme Juju et Mickey qui pense que le football est né à Séville ou à Munich, tu as des circonstances atténuantes car à l’époque seul Titi avait appris à lire... A l’époque Junas comptait un peu plus de 300 habitants,  Didier Barbelivien chantait «C’est de l’eau, c’est du vent», Angers, Angoulême et... le Nîmes Olympique était en première division et l’OM sacré Champion de France avec Gress, Loubet mais surtout Skoblar et Magnusson !!! Un peu plus tard il y eu bien sûr une fameuse demi-finale, cette fois Patou jouait peut-être avec une balle mais avec seulement trois bouts de dents et si jaune il prenait ce n’est qu’en petit pot Nestlé ! Qui ne se souvient pas de Diego quatre ans plus tard, il est temps désormais que ces légendes soit rentrés au placard pour faire place à de nouvelles dates dont notre chassseur de pigeons pourrait enfin se souvenir ! La Copa 2012 sera t-elle de ce métau là ? Vivrons-nous les années qui viennent comme d’une nostalgie indélébile en repensant à 2012? C’est à vous, joueurs, d’écrire l’histoire... (que c’est beau !!!). Place désormais à nos moutons, à notre tirage au sort avec un petit point de règlement pour rappel, quatre chapeaux contenant chacun quatre équipes répartis selon leur classement JAF (Junas Apéro Football), les têtes de séries dans le chapeau 1, Junas Menes, Junas Jourdanov, La Jeunesse et Anonymous(Vlad), suivi des outsiders, Péruviens, Espoir Club Boretti, Diables Rouges et SEAC, des inconnus, Crocos Siffredi, Nemausus, PFC et La Street, et enfin des grosses côtes, U13/U15, Joe le Taxi, Arnaud et Bariolés. Les deux premiers de chaque groupes seront qualifiés pour les 1/4 de finale, les deux autres pour la consolante (l’Europa League en quelque sorte).

C’est parti pour les premières boules, poule A, les Jourdanov, poule B, la Jeunesse, poule C, Anonymous et poule D les Menes. A savoir que les croisements en 1/4 s’effectuerons entre les groupes A et C d’un côté et B et D d’un autre afin que deux équipes ne se rencontrent pour la seconde fois que seulement en finale. Mais voilà désormais le chapeau 2, avec les Péruviens pour le A, la SEAC pour le B, Espoir Club Boretti pour le C et Diables Rouges pour le D, ça se précise et déjà un match salivant se profile entre le bloc de l’Est et les Menes. Troisième chapeau désormais, Crocos Siffredi, Nemausus, PFC et La Street. Le groupe de la mort semble absent, tout ce beau monde à l’air de se valoir, peut-être l’apéro les départagerons au moment venu...Enfin le dernier chapeau, Joe le Taxi avec les Jourdanov, au comptoir c’est tout bon pour la caisse ! les Bariolés dans le B, Arnaud pour le C, et enfin les U13/U15 pour le D où quelques conflits de générations sont à prévoir dans la semaine. En résumé :

- Poule A : LES JOURDANOV - PERUVIENS - LES CROCOS SIFFREDI - JOE LE TAXI

- Poule B : LA JEUNESSE - SEAC - NEMAUSUS - BARIOLÉS

- Poule C : ANONYMOUS - ESPOIR CLUB BORETTI - PFC - ARNAUD TEAM

- Poule D : MENES - DIABLES ROUGES - LA STREET - U13/U15

Début des hostilités, mardi 1er Mai 9h30 mais Rendez-vous 7h00 à la mairie pour les préparartifs et goûter au célèbre pinard/saucisses d’avant-tournoi !

GALLARGUES 2-2 JUNAS

Toujours invaincu !!!!! c'est sur ces quelques mots que les joueurs junassols ont quitté le stade juste après le coup de sifflet final.
Mais on peut dire que cette invincibilité aurait pu être mise à mal, car au vue de la première période archi dominé par les locaux, on ne donnait pas cher de la peau de l'ours junassol !
Mais à la mi temps, les cougourles tenaient le match nul !
Une surprise tactique changea la donne dés le début de la deuxième mi -temps. Après consultation du coach, le libéro junassol proposa (après quelques ratage en première mi temps qui tenait plus d'un film de pierre richard que d'un quelconque match de football) une défense à 3 et un renforcement du milieu de terrain! Coach Did fut ok pour ce changement, et c'est ainsi que l'équipe junassole dominait outrageusement la seconde mi temps ! Alors vous me direz mais pourquoi 2 à 2 ? Pour ce qui est des buts adverses, un coup franc direct inexistant + un corner direct inexistant = 2 buts...Aucune attaque placée des gallarguois (?) ! Ensuite il faudrait poser la question à Gaetan, qui a bénéficié de 28 face à face au gardien adversaire... pour un seul but... de la tête ! Chris marquait aussi de la tête (décidemment) sur corner...
Et enfin, bizarrement la deuxième mi temps ne durait que 28mn... frustrant tant la domination junassole était écrasante !!!
Bref on s'est régalé quand même, un poulet basquaise en guise de repas gommait toutes les frustrations du monde!
L'équipe de départ : Pat, stéphane, did, pascalou, baumette, arnaud, chris, mickey, patou, juju, brandadao + gaetan.
Enfin, une petite video concocté par maitre roustant, juste pour les fans de nostagie et de tactique, à ne pas manquer !!!
http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Trop-intelligent-ancelotti/273027
Pascalou.

COPA DE JUNAS : Présentation des 2 équipes JO

Junas 4-4 Villetelle : en campagne...

La campagne 2011/2012 se poursuivait hier au soir avec le Grand Oral de Villetelle. Les sondages ne donnait pas cher de la peau du pauvre candidat héraultais mais la vérité des urnes sera la seule légitime. On le sait, une élection est un marathon jonché d’obstacles plus ou moins importants, mais autant le dire tout de suite, la prestation du candidat Junassol n’aura pas convaincu grand monde, loin s’en faut. Les extrémistes diront que le parti Jaune a été bien mauvais même, épouvantable et excécrable pour les plus virulents, déplaisant et peu convenable pour les plus modérés, concluant par un acerbe : “ Les Français ne peuvent pas donner les rênes du football à ce parti en dehors de la réalité d’aujourd’hui“.

Mais revenons sur le débat qui nous interresse et cette farouche opposition entre deux listes aux idées sensiblement différentes. Les élus des «Jaunes» représenté par Pat chargé de la défense du territoire, accompagné par ses collaborateurs Titi, Vadid, Baumettes et Vlad. Les positions étrangères par les spécialistes Gégé, Arnaud, Mickey et Pascalou pour débattre et enfin Juju et Patou, sur les dossiers comptables, quelques réservistes également dans un coin, prêt à rentrer à tout moment comme Christophe, Stéphane, O9 et Gaëtan, le spécialiste de l’agriculture fromagère.

Les cinq premières minutes furent courtoises mais sans plus, Vlad essayant bien de lancer Juju sur la question du premier but mais ce dernier butta sur la résistance de son interlocuteur d’en-face. Le côté droit, plein de richesses, avait la facheuse tendance de vouloir garder ses acquis, le côté gauche, pourtant plein de promesses, essayait tant bien que mal de dissimuler des dysfonctionnement interne, en reprenant de vieilles idées du camps d’en face. Et au centre me direz-vous ? On pourrait leur reprocher une vieille tendance à exposer les mauvais choix des uns et des autres mais pourtant la première étincelle de la soirée venait de là, signé Mickey.

Grande satisfaction dans le camps Jaune mais hélas ils prirent le parti radical de laisser leur temps de paroles à leurs adversaires, qui n’en demandait pas tant, et le malheureux Pat fût assez dépourvu par une attaque bien placé.

A ce moment-là, le JOL (Junas Omnisports Loisirs) décida d’envoyer un vieux partisan et la vérité ne tarda pas à ressurgir et les jaunes reprenant deux points Ipsos-Sofrès.

Une pause calma les sympathisants des deux camps mais le débat du second tour s’avéra assez pauvre, les deux camps se rendant coups pour coups, du côté des Gardois, Christophe et Juju s’offrant quelques belle phrasés mais le résultat à la sortie des urnes ne permettait pas de départager les candidats. Tout se déroulerait donc dans la triangulaire pastis, pression, couscous et là, la victoire fût sans appels, la satisfaction était de mise pour la république de Junas, quelques personnalités s’offrant même des scores surprenant, Arnaud, La Boule, Christophe. Maintenant que le peuple a choisi, on attends de voir les actes avant le prochain scrutin, le 30 mars lors du meeting de Gallargues.

COPA 2012 : Le début des qualifs…

La quatrième édition de la désormais célèbre Copa de Junas est désormais lancé. Le 1^er mai prochain, les Mourinho Boys, dernière équipe à avoir soulever le trophée de vainqueur, remettrons donc leur titre en jeu. Après l’année passée et une parodie de finale que nous ont livrés deux équipes qui n’avait rien à faire dans ce genre de compétition, les Péruviens, troisième du tournoi aurait pû être désigné vainqueur mais comme les organisateurs, la FIJA (Fédération Inconditionnelle de Junas et de l’Apéro), sont un peu chauvin sur les bords, les Mourinho ont donc conservé les honneurs une année de plus. Une nouvelle édition sous le signe, on l’espère, de la vrai convivialité, de la fête du foot-loisirs, du véritable esprit Copa.

Les qualifs ont donc débutés avec quelques grosses cylindrées déjà en ligne, nos deux équipes hôtes, Mourinho, Experts, Coaches, Despé ou peu importe leur noms, ils seront bien là. Leur composition ? le débat débute à peine, une seule certitude, l’axe des troisièmes mi-temps Christophe-Patou sera aligné dans la même équipe, une aubaine pour leurs adversaires de l’après-midi, vu la timbale qu’ils risquent de se prendre sur les coups de midi ! Le point sur les premières rencontres des qualifications, avec des habitués déjà bien placés comme Joe le Taxi, Damien & Co ou la SEAC mais des inédits devraient pointer le bout de leur nez, avec de sérieuses chances pour le Conseil Général, Codognan, Anaïs Team et une équipe en devenir, les U13/15. Ensuite quelques outsiders, Les Péruviens, la Jeunesse et pourquoi pas Vauvert voire le Conseil Régional mais tout ceci demande confirmation après de bons débuts. Mais d’autres équipes ne sont pas encore entrer dans la danse et ils ne tient qu’à vous de les faire débuter, on pense notamment à Arnaud et les Système U d’il y a deux ans, mais une équipe de chasseurs, de gardiens de prisons ou de VRP ne nuirait pas à la compétition…ni à la buvette. Une chose est sûre le format final n’est pas encore connu, douze ou seize équipes seront au rendez-vous de la Grand’Messe du 1^er Mai, en attendant faites jouer vos bonnes relations et je déclare le mercato Intra-Junas ouvert !

Junas 3 -1 Marsillargues : Dans la chaleur de la nuit...

Les historiques se souviendrons, Montpezat, début des années 90, un dimanche aprés-midi entré dans les annales du club, pas pour la rencontre mais pour les conditions dantesque de froid, 5cm de neige au sol et une visibilité de 5cm également, le tout arbitré par Luc Alphand. Quelques années plus tard, Bezouce puis Villetelle, les Vétérans-loisirs en scène et des phoques et ours polaires en bordure de stade faisant figures de supporters, fait marquant du match, la Boule-Gégé testant la résistance de son crâne sur terrain gelé, les stigmates du combat sont resté quelques semaines sur le faciès du Rémois et toujours-là quelques part dans le cerveau...et enfin, ceux qui y étaient en reparlerons surement dans quelques années, Marsillargues (à Junas), une température à congeler Shakira et Lady Gaga (désolé Baumette Bertha la Suédoise n’a pas pointé le bout de ses seins) et pourtant, vingt cinq fêlés du ballon rond ont démontré qu’avec eux, le 51 ne gêlerais pas sur la banquise. Avouons-le, la Sibérie n’a jamais semblé aussi proche qu’hier soir, et pourtant certains petits aventuriers ont tenté la rencontre en short, sans gants, ni bonnet...on les enterre demain matin.
Aavant match traditionnel, 19h45, la température avoisine déjà les -2°C, c’est la petite mousse en main que l’équipe se compte et se recompte 8…9…10…11, ouf ! Il manque Imed ? Non c’est normal il est 20h15, ah ok alors !! Nous serons donc 13 ce soir, avec un demi dans l'estomac la température est montée non ? En fait non il fait moins - 3 °C maintenant. Dans les vestiaires les pommades et toutes sortes de mixtures maison sont de sortie, les bonnets, les gants et même les collants sexy pour certains sont eux aussi présents. Sortie des vestiaires pour les équipes : température extérieure - 5°C , température ressentie - 1000°C.
Une nouvelle fois c'est une équipe Junassole fortement remanié qui se présente sur le terrain, mais le coach peut allègrement se servir d’un effectif riche et d’une profondeur de banc insoupçonnable. Dans les buts, le petit Redon alias Yannick qui entama un formidable marathon le long de ses cages, jamais un gardien n’avait autant couru durant une rencontre, son secret ? un thermos de vin chaud caché dans ses filets. Big et Mac, eux n’ont pas besoin d’ustensiles superflu, leur masse naturelle faisant office de lutte contre le froid, un peu à l’image des morses, les dents en moins, en Antarctique. Vlad et Imed complétant la défense, le milieu habituel, Christophe, Arnaud, Gégé et Mickey, ce carré-là n’a pas eu le temps d’entamer une partie de poker hier soir mais l’idée est dans l’air, enfin devant, le duo de chasseurs, Patou le spécialiste de la galinette cendré et Brandade qui aura la particularité de finir sa semaine sur la plage... Sur le banc, Gaëtan et la dernière recrue du mercato hivernal, Stéphane, qui réussit l’exploit de traverser son premier match sans blessures, fait assez rare pour le signaler, enfin un joueur qui ne sort pas du FC La Croix Rouge !
Le début de rencontre fût assez difficile pour les Jaunes et noir, une possession de balle à la Barcelonaise est proche des 98% pour les visiteurs, le jeu à une touche de balle fait monter l'inquiétude côté Junas, mais heureusement la rencontre s'équilibre peu à peu et les Jaunes, enfin, se montrent dangereux.
20 ème minute de jeu, sur un Up and Under d'Harinordoquy, Olivier récupère à 40 mètres des buts adverses, déborde sur l’aile comme un Brésilien qu'il est et ajuste un centre au cordeau pour Patou qui, du plat du pied, met une transversale rentrante, 1 but à 0 pour un Junas réaliste.
31 ème, Mickey déborde coté gauche remise en retrait pour Vlad qui centre, Patou, encore lui, au point de penalty catapulte le cuir au fond de filet. 2-0
40 ème, Gaétan, entré en jeu, dribble trois adversaires et juste avant de se faire engueuler lance Olivier, qui récupère la balle, et ajuste d’un beau geste technique (suffisamment rare pour le faire remarquer) une louche qui lobe le gardien et fini sa course au fond des filets. 3 but à 0, la messe est dite !
MLa mi-temps est sifflé sur ce score sans appel, l’eau dans les bouteilles a gelé il faut donc avaler quelques glaçons pour se désaltérer, aux vues des températures Sibérienne, un accord entre les deux équipes débouche sur une pause d'à peine deux minutes.
Les Jaunes et Noirs, beaucoup moins en jambes dans ce deuxième acte, bafouillent légèrement leur football, perdent le duel en milieu de terrain, pourtant sur un beau mouvement, Patou vient percuter le gardien de but adverse, celui- ci ne pourra se relever tout seul et doit tituber encore d’avoir pris l’autobus dans la figure (heureusement il n'a pas pris 09 !). N’ayant plus de remplaçant valide c’est Arnaud qui passa chez les blancs de Marsillargues pour les 20 dernières minutes.
Juste aprés un dernier face à face remporté par Yannick contre un attaquant Blanc, Gaétan (en jaune pourtant) y es allé de sa passe décisive...pour Marsillargues permettant aux visiteurs de réduire le score. Les Junassols, plus vraiment dans le match mais heureusement la solidarité exemplaire a permis de tenir, comme d'habitude, et le match se termina donc sur une nouvelle victoire pour nos couleurs. La température est désormais de -7°C (22h30), fait rarissime aussi, aucun blessé n'est à déplorer dans les rangs Junassols. La douche chaude fût une première récompense, la troisième mi-temps, l'apothéose, malgré la défaite des crocodiles, et là, les maîtres des lieux n'ont pas paru déstabilisés et restèrent concentré sur leur sujet jusqu'au bout, peu de temps faibles et beaucoup de temps forts concrétisés. Le 51 coûla à flot et les grandes discussions philosophiques furent de mise. Fermeture des portes, deux heures du mat'. Prochain rendez-vous, le 16 mars prochain avec la reception de Villetelle avec pour enjeu, toujours une invincibilité à préserver. Si les organisateurs avait la bonté, cette fois-ci, de ne pas délocaliser le match à Mouthe (village le plus froid de France -41°C en 1985), personne ne s’en plaindra...