dimanche 22 janvier 2012

LES INTOUCHABLES !!!! JUNAS 1-0 VAUVERT

C'est sous une température presque douce que c'est déroulé ce match entre deux équipes qui cherchent à créer du jeu. Et oui, je crois que nous avons (enfin !) enterré ce style de jeu si populaire dans les années 2000, héritier d'une équipe dont l'hymne était de Gloria Gaynor (c'est dire le niveau...) et dont la seule ambition était de bien défendre...
Le modèle des années 2010 a changé, heureusement nous sommes passés à autre chose, un jeu plus léché, collectif, fait de passe... vous l'auriez compris, ce modèle nous vient de la catalogne !
donc ce soir à junas deux équipes équipes ambitieuses, avec il est vrai, plus de trentenaire que de quadra de part et d'autres.
La compo coté junas, yannick dans les barres, à droite vlad, à gauche l'impeccable titi, la charniere pascalou baumette, milieu christophe, imed max, arnaud, devant patou et juju.
N'oublions pas nos adversaires avec un certain cyril (ex buteur junassol) et gaetan...
Le match peut démarrer.
Après quelques minutes difficile, junas se créé la première occasion avec un face à face perdu par Patou. il est vrai que le gardien de Vauvert du haut de son mètre quatre vingt dix n'était pas facile à lober...
Et puis il y a eu ce coup franc. Baumette s'imposa avec une rare détermination pour le tirer. Quelques fois on pressent les choses ; un peu comme Platini (tout juste jeune selectionné) en 1976 lorsqu'il demande à Henri michel (vieux selectionné à l'époque) de se pousser pour tirer un coup franc, qu'il mettra au fond, bien evidemment (sinon mon anecdocte ne sert strictement à rien !).
Donc Baumette tire et nous fait une ouverture magistrale, a la messi, sur christophe qui n'a plus qu'a effleuré le ballon tellement il est bien tiré ! 1-0 ! Notre ballon d'or a confirmé son statut !Un match équilibré, avec une volonté des deux équipes à construire, et donc quelques déchets sont à noter mais c'est le prix à payer pour faire du jeu en passe ! Derrière, la défense est impeccable, un titi des grand soir, qui avait la rude tache de tenir Gaetan. Ce dernier a donc était quasiment étouffé par son défenseur !
Une charnière centrale impitoyable avec leur ancien coéquipier et un coté gauche qui a choisi l'aternance entre vlad et imed.
Une deuxième mi temps plus calme, en terme d'occasions. Une seule échappée de notre ex goalador, et qui malheureusement pour lui, sa tête finira à coté des buts de yannick.
En fin de match quelques cafouillages dans la surface de réparation junassole, mais rien de grave, le collectif a tenu le choc (comme d'hab) !!
Une troisième mi temps bien calme, le pot au feu de la semaine précédente a dû faire effet sur les conjointes de nos amis footballeurs....

Pascalouquial'impressiond'etrepassiinterimairequeça.

samedi 14 janvier 2012

Junas 3 -2 Aubais : le suspense en jaune et noir

« Ce beau jeu qu’est le football, inventé par les anglais et se jouant à 11 contre 11 durant 90 minutes, et à la fin c’est toujours Junas qui gagne »… cette belle citation pourrait presque résumer le match d’hier soir entre deux équipes invaincu depuis le début de la saison, les Junassols d’un côté et les Aubaisiens de l’autre.

Une température Siberienne mais du moment que le vent souffle toujours dans le sens des aiguilles d’une montre, les acteurs de cette soirée pouvait évacuer la pression d’avant match…en la dégustant au club-house. Un froid de canard donc mais également quelques absences notables, Pascalou et Vadid par exemple mais Junas a cette faculté de voir des autoroutes quand d’autres ne voit que des sentiers… La compo de départ, Pat dans les buts, Titi et le ballon d’or sur les côtés, la charnière Pascal-pas-Raymond, Laurent, un milieu de terrain classique, La Fraise, La Boule, Arnaud, Mickey et le duo Juju/ O9 pour débuter devant, mieux vaut être plusieurs sur un bon coup que seul sur un mauvais. La clé du match ? ben on peut dire que la clé est que l’équipe qui marquera le plus de buts gagnera, et celle qui en marquera le moins va perdre…

Début de match assez équilibré entre deux formations se craignant visiblement, le round d’observation passé, les Junassols haussait sensiblement le rythme contraignant les visiteurs à reculer mais hélas pour eux c’était pas pour mieux sauter, du moins pas dans l’immédiat et pourtant ces joueurs-là, dans le jeu aérien, ils ne sont pas manchots ! Le match allait complètement se débrider sur une erreur d’inattention du gardien adverse, prenant à la main une passe volontaire d’un coéquipier. Petite caresse de balle de Juju, pour Pat, entré à la 20ème minute, une frappe comment dire « à la dégouté » qui n’aurait pas renversé un pot de petit filou, mais cadré et cela suffisait pour ouvrir la marque, 1-0 pour Junas. A peine la remise en jeu effectué, des Aubaisiens à la ramasse, Juju profite d’une balle errante à l’entrée de la surface pour catapulter le cuir dans la lucarne visiteuse, ce qui lui vaudra une phrase culte : « je crois que j’ai deux pieds, une faculté rare que j’ai depuis tout petit », on comprends donc mieux mais en attendant, si il y a deux minutes ça sentait le pâté pour les verts, désormais ça sent le boudin. Et pourtant, pourtant, pourtant…s’ensuivit une petite décompression des jaunes et noir ou petite baisse de forme, relâchement notoire dont les visiteurs d’un soir s’empressèrent d’en profiter et de fort belle manière peu de temps avant la pause, un débordement sur le côté un centre au second poteau, Mickey la jugeant innoffensive, et reprise instantané de l’attaquant adverse dans la lucarne, 2-1 pour Junas à la mi-temps. Pas le temps d’aller se réchauffer, sauf pour les VIP de la loge, sirotant une mousse à côté du radiateur. La reprise était donné tambour battant mais hélas d’un seul côté, Juju remplace Pat, blessé, dans les buts et son premier ballon, il ira le chercher au fond des filets sans esquisser le moindre geste après une action d’école, faut bien l’avouer. Un joueur d’Aubais s’amusant sur le côté, centre à ras de terre au point de pénalty pour un but imparrable sans opposition. Dès lors, vingt minutes très délicate pour les locaux, qui durent toucher trois ballons et demi durant ce laps de temps. Les mouches ont changés d’ânes. Les débats s’équilibrèrent une nouvelle fois, le temps pour Patou d’étoffer ses trophées de chasse, on le connaissait fin limier pour les pigeons ou la perdrix, moins pour les lièvres et sangliers…mais que dire de la Boule ! Si la plupart d’entre nous sommes nés avec deux pieds relativement similaire et équilibré, du côté de Reims c’est une autre histoire (voir photo en début d'article), même un estropied en sabot frapperait mieux la balle que le Gégé, il doit avoir les panards d’un Bernard Lhermitte pour réussir à toucher le poteau de corner sur une frappe à trois mètres des buts ! Et Laurent ? une nouvelle fois fauché comme un lapin en plein vol qui finira la semaine avec des béquilles. Eteignez les oreilles des enfants désormais mais des fin de matches comme ça c’est bandant ! Le tournant du match tout d’abord, à cinq minutes de la fin, un face à face entre l’attaquant d’Aubais le plus remuant et Juju, un duel remporté haut la main par le portier Junassol ce qui provoqua la colère de ce dernier. Mais alors que l’on s’acheminait vers un résultat identique qu’à l’aller, Wlad lançait dans un trou de souris Mickey, qui, malin comme un camion de singes, se jouait du gardien adverse pour inscrire le but de la victoire, on jouait les dernières secondes. Le pot-au-feu était cuit pour Aubais et Junas remportait donc ce match au sommet conservant ainsi son invincibilité. Je crois qu'après avoir vu ça, on peut mourir tranquille ! Enfin, le plus tard possible mais... On peut ! Ah c'est superbe ! Quel pied ! Ah quel pied ! Oh putain ! Oh la la la la la la ! Oh ! Oh c'est pas vrai ! Oh c'est pas vrai !.... ( si cela vous rappelle quelques choses cela n’est que pure coïncidences).

La soirée pouvait donc se terminer paisiblement et fidèle à la tradition avec le désormais tombage de fût de bière, l’écorchage de jaune, le lipage de pot-au-feu, merci Momo, et le mal aux cheveux le lendemain matin. Prochain rendez-vous, vendredi prochain et la réception de Vauvert, Cyril, si tu veux gagner tu sais ce qu’il te reste à faire, jouer pour Junas !


jeudi 5 janvier 2012

Baumettes : Ballon d'Or Junassol 2011 !

Le roi est mort, vive le roi ! Mais qui est donc ce nouveau monarque ? Baumettes 1er le bien nommé, le peuple du royaume du foot loisir de Junas a tranché ! Au terme d’un des votes les plus serré de l’histoire de cette récompense, la lutte fratricide que se sont livré Pat et donc notre bon Olive fût haletante de bout en bout, cela c’est joué à un détail prés, un vote prés plus exactement mais puisqu’il nous en fallait qu’un seul, fêtons-le dignement car son règne débute pour un an, c’est comme les Miss France ! Alors beaucoup d’entre-vous sont très attachés aux traditions locales mais si notre nouveau maître amène son breuvage traditionnel, son second mériterait bien d’amener les cacahuètes ou le saucisson ! Mais revenons à notre vainqueur de l’année et dressons de lui un portrait des plus fidèle.

Olivier Labeuche, dit Baumettes, vît le jour il y a 44 années, un 11 septembre (tiens, tiens…), tout prés de Herstal dans la Province de Liège chez nos amis Belges, il nous prétendra le contraire mais son accent le trahit fortement ! Le petit Olivier grandit donc au milieu des moules-frites et proche de quelques distilleries célèbre, Leffe, Jupiler, Stella Artois… Non, ne me faites pas dire ce que j’ai pas dit, mais le célèbre monument Bruxellois, le Manneken, n’est pas un portrait du petit Olivier, n’exagérons pas tout de même, même si de fortes ressemblances pourrait y faire penser mais cela n’est que pure coïncidences. Laissons-là ces palabres de jeunesse et retrouvons notre héros des années plus tard quelques mille kilomètres plus bas, du côté du soleil et de la Canebière. Notre petit Olivier a grandit, mais pas trop quand même, on le voit là-bas surtout accompagné de ces collègues de boulot qu’ils fréquentent donc régulièrement, on peut citer Francis le Belge, Jacky le Mat ou Lucky Face, c’est de cette époque que le nom de Baumettes surgit chez lui naturellement. Nous sommes dans les années 1997-98 et forcemment la folie du ballon rond le gagne, il signe donc à Marseille…l’USC de Rouvière, je précise, mais son instabilité du moment le pousse à filer un an chez l’ennemi, à l’AS Phoenix avant de revenir pour devenir un taulier de ce club, et la taule il connaît. Il y restera jusqu’en 2004. Ces années-là sont difficile pour notre ami, entre apéros, parties de pêches de boules et bronzette dans les calanques à longueur d’années, sans oublier d’aller supporter ses idoles de l’époque, Stephano Torrisi, Abdou Meïté, Cyril Rool, Jacques Abardonado, que des vedettes et que des défenseurs bien sûr, à l’époque il compte les buts que n’encaissent pas l’OM et se débrouille pour changer de virage à la mi-temps afin de toujours être derrière la défense. Mais ces bons moments ne sont pas éternels, du moins le croit-il, et doit se résoudre à dire adieu à ces potes du club de la Rouvière et de remonter un petit peu à l’interieur des terres et trouver le paradis du footeux : Junas. Là, il fait la connaissance de celui avec qui il formera le sandwiche le plus célèbre de Junas, la paire Big-Mac est en passe de naître. Il grimpe toutefois les échelons un à un, se faisant tout petit mais en grossissant sûrement et régulièrement. Il prend son mal en patience en attendant que les traditions s’installent et c’est là, du côté d’Aigues-Vives qu’il remporte son premier grand succès, la fourchette d’Or, et une solide réputation Gargantuesque. En parrallèle, il se dit que ses connaissances doivent servir et partage son savoir aux jeunes du village en leur inculquant toutes ses bonnes valeurs, l’art du tacle, l’importance du physique, etc, etc…Si la défense Junassole devient de plus en plus hermétique notre Mac n’y est pas étranger et la victoire de son équipe lors de la Copa 2010 est quand même sortit du cerveau et des crampons de Baumettes, qui à part lui, Correa ou Tomislav Ivic aurait pû inventer pareille tactique ? A cette occasion, il dépasse les maîtres de l’ultra défensif. Et puis cette année 2011, la consécration, une année complète, riche, avec quelques moment d’anthologie, les 160 sur l’autoroute face à Congénies, une bonne tartiflette des familles, le lac du Connemara chez notre ami Arnaud et donc en apothéose ce trophée pour cloturer le tout. D’ailleurs, il ne sait trop comment prendre cette « distinction » m’a t-il dit en aparthé, avec une bonne bouteille et des glaçons serait le mieux, lui ai-je rétorqué. Une victoire amplement mérité, avouons-le, qui emmènera, on en doute pas, à quelques cubes dans une soupe traditionnelle, car quand Baumettes dit quelques choses, il le fait, jusqu’à en défrisé un coiffeur !