lundi 17 décembre 2012

Aigues-Vives - Junas 4-0 : 20 000 lieux sous les mers...


Aahhh ! Le match rêvé, la rencontre paradisiaque, l’aubaine, l’offrande, le beau cadeau de Noël avant l’heure...pour tous journaliste vereux avide et assoiffé de sang tel un vampire sur sa belle, jeune, frêle et innocente victime. Que dire ? Les têtes seront coupés à ras, les membres déchiquetés, les machoires explosés à hauteur du spectacle proposé vendredi soir par de bien pâles Junassols. Mais qui va passer à la moulinette ? Qui a su rejoindre la rive de ce colossal naufrage ? Pour cette dernière question la réponse est claire et abrupte : personne ! Cela ressort au moins la principale qualité de cette équipe : la solidarité, aussi bon à l’apéro que mauvais sur le terrain, c’est dire la hauteur du sinistre, un tsunami gigantesque ! L’envie était-elle là au moins ? C’est bien le nœeud du problème, autant qu’un Chris se voyant proposer un sirop de pamplemousse. Alors je pourrais vous parler des prestations individuelles, la belle partie d’un Gégé par exemple, affuté, une technique parfaite, une intelligence de jeu hors du commun, son contre pied Messiniesque est à montrer dans toutes les écoles de football comme dirait si bien Jean-Mimi, grâce à lui au moins un Junassol a marqué à Aigues-Vives... pas dans le bon camps certes mais un but est un but ! Et que dire de la première de David, dit l’araignée, dans les cages de Junas. Spider-Man n’est plus tout à fait le même, vendredi c’était plutôt Rantanplan du moins sur le second but offert, en fait les Jaunes et noirs aurait dû s’habiller en Pêre Noël vendredi soir tant c’était la soirée des cadeaux. A côté , le match à Villetelle était une belle prestation. Le retour de Jourdanov ? Chut ! Joker ! Le coach Vadid ? En fait lui il était content ! Pour une fois il n’était pas impliqué dans le but gag de la soirée (le premier), et en ce sens a parfaitement réussi son match et a coulé corps et âme en bon capitaine avec le reste de son équipage... Les milieux de terrains ? Bouffé est un euphemisme, je crois que les ballons qu’ils ont touchés dans le match se compte sur les doigts d’une main. Au moins c’était un bon entraînement pour la condition physique... ah ! ils ont couru les diables mais ont dû attraper froid à courir dans le vide comme ça. Reste les attaquants...le chaînons manquant à la solidarité de cette soirée, ils auraient pû jouer durant 24 heures que le score serait resté à 0, pas toujours heureux, trois ballons sauvés sur la ligne, une barre mais trés souvent maladroit. Bref, début de seconde période, une action, un but pour Aigues-Vives, ballon confisqué pour Junas, puis une escarmouche d’action pour les visiteurs, contre et 4-0, la messe est dite, vous pouvez démarquer, le carton est plein et bien plein même, demi heure de jeu en seconde période ça suffit, enfin il restera toujours un doute, comme à Villetelle, on aurait pû revenir...
Enfin, heureusement il y a un domaine ou nous sommes les rois et rarement mis en difficulté, l’apéro ! Malgré la branlée, cela n’a affecté nullement la soirée qui a suivi, avec même un joueur au-dessus des autres, notre Gaëtan national, mais je n’en dirais pas plus de peur d’influencer le futur vote du nouveau sondage mais il ne regardera plus Chris et Baumettes du même oeil et n’est pas prêt de reprendre une douche à la fin d’un match ! Prochain match, le 11 janvier face à Aubais.

lundi 3 décembre 2012

Junas 4-2 Gallargues : la route était à l'Est...


Riquewir, Kaysersberg, la petite France, la Venise de l’Est, le Haut Koenigsbourg, tous ces noms-là ne disent peut-être pas grand chose à beaucoup d’entre-vous mais ils étaient quand même dans l’air ce vendredi soir sur le Stade de la Meinau de Junas... Mais que nous raconte t-il ? C’est quoi ces noms d’oiseaux ? S’il y avait un thème à chaque rencontre, celui de ce dernier jour de novembre était incontestablement celui de l’Alsace, le froid, tout d’abord s’était invité à la table des joueurs, une température proche de zéro, et on sait que ce n’est pas la tasse de thé des Junassols et le froid en décembre c’est presque une spécialité des gens de l’Est, ensuite et surtout, la Momo Party avec la choucroute tant attendu au menu... Mais avant cela une rencontre était à disputer même si certains joueurs ont eu la délicate attention de gouter aux saucisses hallal avant le début des hostilités, cela sera t-il bénéfique ? Pas de problèmes de composition pour le coach, 11 joueurs au rendez-vous et pas un de plus, et encore notre ami Gaëtan s’étant joint à nous.
Pat dans les cages, Baumettes et la Boule sur les côtés, Vadid et Pascalou en charnière, Chris, Nono, Gaëtan et Patou au milieu et Juju et Willy devant.
Cette équipe de Gallargues n’était pas vraiment redouté par les noirs et jaunes et pourtant c’est les visiteurs les premiers en action, avec les deux premières occases du match à leur actif, Junas a froid et surement un peu orphelin de ces quelques éléments absent... Mickey, l’un de ces forfaits du soir testant les tribunes Junassoles. Mais aprés une dizaine de minutes d’approximation, les locaux se remettent petit à petit sur les bons rails, quelques belles séquences collective et le début du show Patou, à la finition. Une belle passe en profondeur de notre Fraise et le goléador Junassol ne laisse aucune chance au portier adverse, 1-0 pour Junas. La marque de fabrique des noirs et jaunes cette année, c’est bien le relachement aprés l’ouverture du score, ce match là n’a pas failli, une erreur de concentration et Vadid et Pat nous refont le coup d’Aubais, mésentente et égalisation des visiteurs, 1 partout aprés 25 minutes de jeu, tout est à refaire pour les locataires du stade de la route de Sommières. Mais on ne vas pas attendre la Saint Nicolas pour avoir une réaction, un beau débordement du père Noël, un centre au cordeau, Juju, le plus Alsacien des Junassols, de la tête pour la parade du gardien Gallarguois...sur la tête de Patou, 2 à 1 et le doublé pour UEDA. A partir de ce moment-là, Junas est tout seul sur le terrain face à des piquets EDF, et accentut sa domination. Tout d’abord Willy, bien servi par Chris, premier face à face avec le gardien, ça frôle le poteau...28 mètres à gauche. Trois minutes plus tard, rebelote, mais cette fois-ci le frêle numéro 11 attend que le portier se couche pour le fusiller, 3-1 pour Junas, ça sent bon la charcutaïre... Et puis, et puis, et puis... Juju déborde son alter ego sur la droite mais au moment d’être décisif se fait lâchement séché dans la surface. Jourdanov n’est pas là pour le tirer, Pascalou pas trop chaud, rest une valeur sûre, le Coach... Belle course d’élan, superbe contre pied et en plein dans le mille...un pigeon ! La malédiction des pénos frappe encore, Willy, Juju, Mickey, Pascalou et maintenant le coach, promis, le prochain c’est Baumette qui le tite ! Le sort semble s’acharner sur les Noirs, qui rate de peu le break juste avant la m-temps, sur un super centre de Pascalou, Willy reprend de demi volée...sur la barre ! 3-1, score à la mi-temps.
La seconde période sera moins enlevé, des locaux maîtrisant et concrétisant avec un triplé du Caveiracois, quelques belles situations gaches ou maladroite de Juju, Gaëtan ou Pascalou. Et puis, vient le second fait marquant du match, coup franc aux vingt mètres, Patou et Chris les habituels canoniers laissent leur frêre Jérôme s’essayer à cet exercice, une mule qui frappe dans un melon n’aurait pas déparayer à côté, evidemment un corbeau cette fois-ci.
Les visiteurs vont se remettre à y croire, une réduction du score suivi de peu par un inratable sur la barre et la défense de Junas panique comme une demoiselle devant un étalon. Mais malgré cela le score n’évoluera pas. Victoire de Junas 4 buts à 2, le score aurait dû être bien plus large mais on ne vas pas faire la fine bouche, deuxième victoire de la saison et la troisième mi-temps s’annonce de meilleur augure que les paninis de la dernière fois. Quelques mousses, un kilo et des poussières, des saucisses, du vin blanc, que demander de mieux ? Junas s’impose une nouvelle fois de façon écrasante dans cette troisième mi-temps, mais de cela on n’en douter pas, la route du vin, ils connaissent peut-être pas tous, mais le chemin de l’apéro, ils l’ont dans leur veines ! Dernière étape avant la fin du monde, le 14 janvier à Aigues-Vives, autant terminer en beauté, et on sait tous que là-bas, l’incontournable est dans l’assiette...