samedi 26 janvier 2013

Junas 1-3 Codognan : un trésor de perdu...


Jadis terreur des mers de la Vaunage, le fier vaisseau Amiral Junas Omnisports tangue dangereusement de la quille à la proue. Son dernier butin remonte au 30 novembre dernier et seulement deux abordages réussit depuis le début des hostilités. Il faut dire que cet équipage n’est pas toujours au grand complet, certains de ces flibustiers qui le compose étant retenus dans d’autres batailles loin du Joly Roger Noir et Jaune. Le Capitaine Vadid, en premier lieu, sa sauvagerie désormais légendaire et craint...par sa propre défense, facheuse habitude tout de même à se saborder frequemment. Mais la figure de Proue de la bannière Junassole était vaincu par le scorbut ou la variole, on ne sait pas trop et donc coupé de ses hommes. Pascalus le Rakham, lui, emporté par le chant de sa sirène et revigoré par son dernier maléfice, une chique toute bleu provoquant des pulsions surprenantes, ne voulait pas manquer cet occasion annuelle de se refaire la cerise. Les fidèles seconds, Baumettes le terrible, préférant naviguer en mer des Caraïbes à la recherche de la fontaine de jouvence, Nono le Borgne, vogant sur son trésor blanc et Pat le terrible, prisonnier des Anglais et promis au quai des executions.
Ajoutant à cela quelques traîtrises malvenue, Gaetan l’infidèle, Juju le timonier ou Steph le fantôme, il fallu écumer les tavernes pour enrôler quelques autres canailles pour cet ultime assault. Dorian, Thierry G. seront nos nouveaux compagnons de fortune, la fripouille Chris gardant la salle des trésors.
Le drapeau rouge est hissé, branle bas de combat ! Pas de quartier ! Au crépuscule de cette journée, les hostilités commence, à babord comme à tribord les tentative de débordements s’organisent, tantôt offensive ou tantôt acculé jusqu’à fond de cale, les frêres de la côte Junassole se battent pour éviter la Cape de Gibier qui les menacent. Quelques timides escarmouches tout de même, une tentative lointaine du vieux loup de mer Willy ou une autre sur le mat du flibustier de fortune Thierry G. Mais rien ne semble décidé à la trêve et aucun des deux équipages n’est encore sur la planche.
Tous à la Sainte Barbe pour recharger les munitions et le combat repart de plus belle, cette fois-ci il faudra bien qu’il y es un vaincu. Les corsaires de la Terre de Codognan se montrent de plus en plus dangereux, des tirs de batterie font trembler à plusieurs reprises les mâts du vaisseau Junassol, le gouvernail n’est pas encore touché mais l’issue finale se précise. Peu aprés l’heure de combat, Chris commet l’irréparable, un fauchage mal maîtrisé et c’est la sanction immédiate, le péno-boulet ! Une nouvelle percée quelques minutes plus tard vaudra au Pavillon Noir et Jaune un deuxième trou dans la coque, Junas écope tant bien que mal. notre forban Greg redonne l’espoir au sien touchant de plein fouet le coeur adverse mais hélas  un troisième coup fatal sera porté au navire Junassol qui sombra corps et âmes au fin fond des abîmes. Un énième revers dont il faudra bien se relever un jour ou l’autre.
Place désormais à la beuverie et au pot-au-feu, point de rhum dans les tonneaux mais le breuvage jaunâtre coula à flôt dans la taverne environnante, et là pas de quartier, les Junassols se montrèrent intraîtable, point de prisonnier et le combat bien sanglant finit dans les profondeurs de la nuit. Prochain objectif, le 8 février, l’amirauté de Vauvert et ses jeunes matelots, hot dogs ou jambon-beurre en perspectives...

Petit délire du Menes local.

lundi 14 janvier 2013

AUBAIS 4-4 JUNAS, la remontée fantastique


Et dire qu’il y en a des notres qui n’ont pas vu ça ! Dans le vestiaire à se pouponner et se réchauffer, l’espoir n’y était plus, le moral en berne, l’envie de se battre et de gagner sérieusement écorné...et pourtant, l’impensable arriva, jusqu’au bout du bout y croire tel devra être la nouvelle devise des noirs et jaunes.
Mais revenons un peu en arrière, au début de cette folle soirée, la première de l’année 2013 débutant, comme il se doit, à l’Anthracite. Une tournée de demis, puis une autre, vas y que je te claque la bise pour les meilleurs vœux, des remarques assez banales, bonne année, beaucoup d’apéros et pleins de buts, etc, etc...
L’éternelle question, combien on est ce soir ? Neuf sûr, dix, onze, puis douze, treize, quatorze...la soirée des records commence, on finira à dix sept ! Deux gardiens, David et Pat, des défenseurs à la pelle, Vlad, Gégé, Baumettes, Stéphane, Jourdanov, le Coach, Pascal et Pascalou, des milieux et attaquants à foison, Mickey, Chris, Greg, Arnaud, Willy, 09, Patou... c’est simple seul deux absents ce soir, Juju et Denis.
Le stade, fond de l’air un peu frais mais fond de l’eau bien chaud, heureusement, échauffement classique, une largeur de terrain à petites foulées et des grandes tatanes au gardien. La première compo tombe, la première équipe de choc, la Star Ac des commentateurs, les descendants des Léon Zitrone, Guy Lux ou Roger Couderc : 09, Pascal, Stéphane, Greg, le coach et Pat commence sur la touche, ça va tailler dur et d’entrée et les remplacements se succédant, le verbe acerbe du banc de touche, ne vas, lui, pas s’estomper ! C’est parti pour ce match retour entre Aubais et Junas, c’est les Junassols qui donnent le coup d’envoi...dix-neuf seconde plus tard, on le refait au ralentit, rebelote ! on retrouve Pat et Willy à l’engageo. Petit souci d’arbitrage ? de chronomètre ? une équipe a douze joueurs sur le terrain ? Un faux départ ? Non, non, juste un but pour Aubais, visiblement encore au vestiaire ou au bar, ça dépend pour qui, l’attaquant Aubaisien bien lancé trompe facilement David en face à face, les choses n’ont pas traîné ! Sur le banc, hilarité générale. Premier match de l’année et déjà un record qui tombe, j’ai pas souvenir dans les annales d’Omnisports d’avoir encaissé un but aussi rapidement ! Qu’à cela ne tienne, les Junassols démarrent alors leur match en s’installant dans le camps Aubaisien, une domination terrotoriale car peu d’action dangereuse finalement, une frappe mollassone, pour une fois, de Patou et un bon coup franc de Greg dans les gants du portier adverse, vingt minutes de jeu, deuxième incursion des locaux (c’est Aubais qui recevait), et deuxième but avec la spéciale Vadid, celle-là elle est inimitable, un superbe contrôle à 12 mètres...pour l’attaquant adverse qui file seul au but et deux zéro, la balle au centre, le Pêre Noël en heure supp à Junas.
Petit coup sur la tête mais les noirs et jaune repartent et finissent par être récompenser juste avant la mi-temps par l’inévitable Patou pour son septième but de la saison. La mi-temps est sifflé, deux à un pour Aubais et le termomètre descent encore.
Le début de seconde période est Junassol et un joueur va éclabousser de son talent de finisseur cette partie, alors certes les «cagades» des défenseurs sont plus visibles mais celles des attaquants peuvent avoir la même incidence sur un match. Notre Mickey, car c’est bien de lui qu’il s’agit part seul du centre du terrain, le premier défenseur derrière le colle à douze mètre mais pourtant notre n°10 s’excentre jusqu’au poteau de corner pour décocher une frappe surpuissante qui finit au ras du poteau à seulement 20 mètres des buts, belle performance, ma grand-mère n’aurait pas fait pire, paix à son âme. Deuxième immanquable quelques minutes plus tard, seul face au gardien mais là j’ai pas compris tellemennt c’était rapide et confus, d’autres occases se succèdent, par Greg, Baumettes dont la frappe frôle la lucarne du bas mais rien n’y fait, notre Chris tire un peu la jambe, Jourdanov la langue et sur le banc ça dézingue à plein tubes ! Il y a Pat comparé à un haltérophile Roumain, Mickey à un vendangeur espagnol des années 50, la Boule à un vendeur de caravane, Pascal à un pâle imitateur de Did, il essaye de copier sa spéciale mais il n’y a qu’un maître en la matière, bref ça coupe, ça détruit, ça cisaille en rondelle plus vite que ne tourne le ballon. Et comme souvent en pareil cas, des immanquables gâchés se transforme en but...pour l’adversaire, un ballon excentré, une belle frappe de l’attaquant adverse qui finit dans le soupirail, 3-1 tout est à refaire, puis 4 à 1 quelques minutes plus tard avec la spéciale Frolic de David (la boulette) et un Jourdanov aux fraises et 4 à 1, la cabane vient de tomber sur le chien, le chien parait mort mais bouge encore tout de même. Le temps passe, Aubais gère, il reste même pas dix minutes à jouer, trois buts d’écart, c’est à ce moment-là que toute une équipe decide alors de sonner la charge par l’intermédiaire de Greg tout d’abord, qui sur une frappe légèrement excentré trompe le gardien. Bis répétita trois minutes plus tard mais en plus beau cette fois, un peu à la Gignac, dans l’angle de la surface de réparation, une belle frappe enroulée et l’araignée de la lucarne opposé vient de mourir écrasé par un obus. 4 à 3, l’impensable se produira t-il, il ne reste plus qu’une poignée de secondes, corner pour les Junassols, Greg le frappe au second poteau, Pascalou aux avants postes tente la volée, un peu écrasé mais dans le paquet, dévié trois fois et reprise victorieusement à quatre mètres des buts par Vlad, en embuscade tel un renard des surfaces, égalisation, incroyable, phénoménal, magique, une fin de match d’anthologie des Junassols, qui arrache ainsi un match nul inespéré, une remontée fantastique, aprés le Fergie Time, o reparlera désormais du Junas Time.
LA troisième mi-temps pouvait être joyeuse aprés ce qu’on avait vécu, dommage que la victoire nous échappe encore mais ce nul là vaut largement plus que certains match gagné. Prochaine rencontre face à Codognan le 25 janvier.