samedi 29 mars 2014

Codognan 1-2 Junas : The Avengers of Junas City

Ahhh !  ce soir fallait en avoir ! c’était pas un match pour des lavettes en jupons, la cheville surblindée, le genou en acier trempé, les biscottos en tablette de chocolat, des supers héros du carré vert, fallait bien ça car le défi physique était plus All Black que Brésil.
Daredevil vous connaissez ? le justicier aveugle aurait bien servi ce soir car les deux loupiottes qui servait d’éclairage, franchement fallait anticiper la trajectoire du ballon ! La petite lampe du spéléologue n’aurait pas été de trop ce soir, les ampoules 20 watts de 1956 c’est pas le top pour un match de football.
De toute façon, 1956, doit être l’âge de construction du vestiaire vu l’état, finalement les douches tièdes de Junas sont pas mal en
comparaison aux douches froides de Codognan...
Mais reprenons la chronologie au départ de l’aventure, 13 super héros sur le sentier de la guerre, pour la continuation d’une série qui date depuis ...Codognan l’année passée. David dans les buts, la charnière reformée Pascalou/Jourdanov, Denis et la Boule sur les ailes, le milieu composé de Chris, Greg, Nono et Vlad avec Pat en réserve et l’attaque composé de Grego, Patou et Willy en suppléant.
Débuts d’affrontement relativement calme, malgré les premiers coups en guise d’amuse gueule, Captain 51 et Pascalou Man ont du boulot mais le match est relativement équilibré, la première occase intervient aprés un petit quart d’heure de jeu, un déboulé côté droit de WolveGreg, un crochet, une frappe mais le gardien adverse s’interpose brillament. La possession est pour les locaux, pas trés dangereuse mais le ballon n’est clairement pas pour les Noirs et Jaunes. Les gardiens de buts au chômage technique, c’est vraiment la crise pour tout le monde, mais nous ne sommes pas encore des mutants et quatre semaines sans toucher le ballon et sans courir, ça se ressent légèrement. Peu d’occasion dans cette première période mais malgrès tout bien maîtrisé, seule frayeur, à la demi-heure de jeu, La Boule se faisant enrhumer par son ennnemi du jour mais seul à 15 mètres des barres ce dernier ne cadre pas sa frappe.
Score nul et vierge à la mi-temps, les turn-overs s’opèrent et débute le chaud de Super-David, une première série de tirs, un pied, une tête des gants, rine n’y fait, la cage de Junas reste inviolé, mais notre portier sort le grand jeu et c’est sûrement là le tournant du match, sur ce corner mal maîtrisé et une frappe à bout portant bien détourné. L’orage gronde, il passe mais ce n’est pas encore Iceberg, le tsunami de glace. Junas recule mais ne rompt pas, mieux qu’un Catenaccio, un contre surpuissant envoie Grego déborder sur le côté avant d’offrir un caviar de centre en retrait à Patou pour son 8ème but de la saison et le premier pour Junas dans cette soirée. Les cris de douleurs des hôtes d’un soir commence à s’entendre ici et là, les articulations seront douloureuses ce soir, la béquille pour Vlad, la cheville pour Pascalou, les tacles de Gégé, les courses de Nono, jusqu’au second éclair du match, Grego l’opportuniste profite d’une mésentante du gardien et de son défenseur pour contrer le ballon et aller marquer seul dans le but vide, 2-0, ça commence à sentir bon.
MAis les coups volent bas, et à force les locaux reviennent aux scores netre deux parades décisives de David, 1-2, cinq minutes à jouer, Junas rompt mais ne cède pas, la victoire est au bout, non sans peines ni douleurs mais l’essentiel est là, le Grand Chelem est toujours possible.
Une petite revanche sur les dernières sorties restaient à défendre, la 3ème mi-temps, Aubais ainsi qu’Aigues-vIves ne furent pas les plus mémorables pour Junas, là, cette fois l’honneur était en jeu, 13 joueurs, 13 à tables, et encore 6 à la fermeture contre 3 de Codognan.

Les Super-héros du comptoir étaient ausiide sortie. Plus que trois matches, le Classico pour le prochain, le 11 avril, et les Avengers deviendrons peut-être des Dieux de l’Olympe...
Mais entretemps RENDEZ-VOUS JEUDI POUR L'ENTRAINEMENT, IL FAUT QUE L'ON DISCUTE DE CERTAINES CHOSES (entraînement, Copa, Saison prochaine), S'IL FAUT APPORTER UNE QUILLE ÇA PEUT SE FAIRE, merci de signaler votre PRÉSENCE sur le blog ou autre.

vendredi 21 mars 2014

COPA de JUNAS 2014


A ceux qui ont la possibilité d'amener une équipe, n'hésitez pas ! Pour l'instant, 6 places reste à pourvoir...

samedi 1 mars 2014

JUNAS - AIGUES-VIVES : 5-3 - Toujours plus haut...sur un champs de mines

A quoi sert l’étendue du monde quand nos souliers sont trop étroits ? Proverbe Serbo-croate, en clair, vu que peu de personnes on goûté à la langue de Milutin Milanković, certains eurent préféré celle d’ Ana Ivanović ou Blanka Vlašić (photo), nous allons laisser ce dialecte à nos voisins de l’Est pour repasser à notre petit jargon de gaulois franchouillard. La victoire ne va pas à celui qui part le premier, mais à celui qui conclut. La énième victoire de nos couleurs dans leur parcours quasi idyllique de la ligue vétérano-loisirs, aurait pû être une véritable correction pour leurs hôtes d’un soir mais il n’en fût rien, la correction c’est Junas qui l’a reçu...pour la troisième mi-temps.
Si l’on devait comparer la «pelouse» d’hier soir, un endroit me vient bien vite à la plume, «Verdun», ses cratères, ses tranchées, ses rigoles, bref un champs de mines...mais ça sera peut-être encore pire dans quelques temps, mais cela est un autre débat. Le décor est planté passons au scénario, douze au départ, un retour aux sources pour Juju dans les cages, Vlad, Baumettes, Pascalou, Denis en défenseurs de la ligne, Chris, Nono, Greg et notre prêté du jour, Dorian au milieu et Grego, Patou et Willy sur le front de l’attaque.
La première occasion fut visiteuse, au bout de quelques minutes et rappela quelques bons souvenir de jeunesse à Juju, avec une belle frappe stoppé par l’ancien portier. Les choses était malgré tout équilibré mais aprés quelques fines escarmouches, la première occase fût la bonne pour les noirs et Jaunes, un déboulé de l’abeille Greg et une frappe chirurgicale envoya le gardien d’Aigues-Vives butiner le cuir au fond des filets. Même pas cinq minutes plus tard rebelote, une belle combinaison Patou, Grego, le libéro blanc s’emmêle pinceaux, compas et guitares et  détourna le ballon de la main, la sentence suprême et le but pour...Baumettes ! Et c’est là que le temps des vendanges commença, manque de chance, de lucidité, attaque de sanglier, tout y passa, Greg, Patou, Willy tous se mirent au diapason pour les immanquables du jour, mais la pertinence fût de mises et au bout de huit ou neuf tirs de poules, Patou reverdit de ses cendres pour son septième but de la saison, la bataille pour le titre honorifique de buteur d’anis est à son paroxysme.
Cette première mi-temps aurait pû être parfaite mais soyons honnête les visiteurs se sont aussi invité aux vendanges avec deux belles occases devant nos buts mais eux aussi furent récompensés durant les arrêts de jeu de cette première mi-temps, un contre rondement mené et joliement conclu, 3-1 pour Junas à la mi-temps.
Le deuxième acte ne fût pas du même calibre pour les locaux, qui subirent beaucoup plus mais surent tuer le match au bon moment, d’abord par Greg qui imita son maître en tentant et réussit une «Goudet», à savoir ce petit lob astucieux et imprévu mais bon, la technique en moins bien évidemment. Ce but arriva assez vite aprés la reprise et eu pour conséquence d’endormir un peu Junas et réveiller les adversaires qui, alors, vinrent prendre possession de la moitié de terrain Junassoles, quelques loupés également et le coup de poignard, lancé à toutes trombes Grego réussit enfin son but en face à face, 5-1 la messe est dite mais cela n’était pas de trop pour la fin de match pénible et deux buts dans les dernières minutes pour les Aigues-Vivois mais hélas pour eux trop tard pour inverser le score comme ils surent déjà le faire par le passé.
La troisième mi-temps étaient lancé aprés une bonne douche bien tiède, et la déculotté pour les Junassols à 6 contre 12 à 2h00 du mat et qui firent bien obligés de virer leurs hôtes du soir.
Suite des aventures le 28 mars à Codognan, dernière équipe à nous avoir battus...

Les victoires sont pleines mais les caisses sont vides, une rallonge de 30€ sera necessaire pour finir la saison, pensez-y. Je terminerais par un proverbe Croates, «Dégustez trois verres de jaunes et la quatrième vous tombera dans le gosier».