lundi 29 septembre 2014

Junas 4-2 Aubais : avec les tripes...

Au soir du premier match, la semaine passée face à Villetelle, un sentiment mitigé nous habitait tous, on aurait pu et même dû gagner ce match. Certains ingrédients qui faisait notre force d’antan avait disparu comme dissous dans les apéros de l’été, les absents certes mais plus problématique notre solidarité légendaire.
Aprés cette deuxième rencontre, la réelle satisfaction en dehors de la victoire, et cet esprit-là retrouvé. Dialoguer plutôt que gueuler, encourager plutôt que râler, on a tous nos caractères, nos défauts et nos qualités, personne n’a joué au Barça ni gagné la Coupe du Monde (certains la Copa mais c’était par hasard) et les jambes de 20 ans, c’était meiux avant.  Donc dans l’adversité nous n’avons que la solidarité pour s’en sortir et ce match contre Aubais restera une référence en la matière, un peu à l’image de Codognan, la saison dernière.
On aurait pû sombrer, s’écrouler et se ramasser la gueule dans la boue mais finalement nous avons certes plié mais pas rompu et on a même fini plus fort.
Dès le début de la rencontre on se fait un peu bousculé, dominé même, les adversaires se trouve mieux mais notre défense veille au grain, Pat de retour dans les buts, rassure son arrière garde, Baumette et Vlad et les latéraux Denis (pour son retour) et Florent couvrent au mieux les ailes.
La première grosse occase est d’ailleurs pour les visiteurs, un centre en retrait trouvait impeccablement l’avant-centre  adverse et il fallu une belle parade façon Thier
ry Omeyer pour que ce ne soit l’ouverture du score.
Mais petit à petit, les jaunes et noir refaisait surface, le milieux Chris , Eric, Patou et Greg se trouvaient mieux et réussissaient même à lancer quelques offensives sur Grego et Willy. Le réalisme parla sur la première véritable occasion et c’est Grego, l’un des gros râleur de Villetelle, qui l’a mis au fond. 1-0, belle récompense et une fin de mi-temps bien mieux maîtrisé par nos troupes.
Le turn-over opérant avec les entrées de Meidi en attaque et Bruno au cœur du jeu, et la seconde période commençait comme la première avait fini, par une assez bonne maîtrise Junassole et sur un bon corner, Meidi, plus à son avantage avec les pieds, doublait la mise pour Junas, 2-0 la messe semblaît dites. Mais peu de temps aprés ce but nos deux stratèges Greg et Chris garnissait la liste des blessés de match, le genou pour l’un, la pointe pour l’autre et toute l’équipe se mit un peu sur le reculoir. La sanction ne tarda pas à tomber d’abord la réduction du score puis l’égalisation, on ne donnait pas cher alors des chances Junassoles, mais c’est là que toute notre solidarité se mis en place et à force d’abnégation, une petite miette par ci par là pour les attaquant et l’une d’elle fini en pain béni, pour Grego au terme d’une belle action butta sur le gardien Aubaisien, qui ne pût que repousser dans les pieds de Meidi, pour son doublé. Tout le monde souffla, encore plus aprés la magnifique parade de Pat sur un déboulé adverse et une patate qui aurait dégommé un comptoir entier.
Bon, passons à ce que vous attendez tous impatiemment, l’action du match, le face à face de Willy, lancé comme à ces plus belles années (désormais de plus en plus loingtaine), c’est sûr il enfonce le clou et Junas va mener par deux bits d’écarts jusqu’au retour...de la taupe ! cette saloperie toujours là quand il faut pas, elle bondit sous le ballon qui finit lamentablement à quatre mètres des buts, alors que le geste de l’attaquent était quasi parfait...
Ce n’était que partie remise car Vlad conclu de fort belle manière ce match avec un quatrième but dans les arrêts de jeu.
La troisième mi-temps, avec un évênement unique dans les annales...Denis au ménage pour notre Voice des années 80, il a tout fait (avec Florent quand même), la raclette, le balai, la pi... promise, tout !
Les absents ont eu tort et le final de la Cartagène fût respecté.

Prochain match et premier déplacement lors du premier match à l’exterieur de l’année, Aigues-Vives.

lundi 22 septembre 2014

Junas-Villetelle 4-5 : Tempête de boulettes géantes

La rentrée 2014/2015 n’est pas partie sur les mêmes bases que la précédente, au termes d’un match assez rocambolesques, les Jaunes et Noirs cèdent sur leur terrain dès le premier match de la saison, chose qui n’était plus arrivée depuis la chute de l’Empire Romain. Simple accident, équipe trop diminué ou le mal est-il plus profond ? Sherlock Holmes mène l’enquête mais en attendant ses conclusions voyons les faits.
Les menaces météorologiques ont pesé sur l’avant match, l’incertitude orageuse planant sur la tête des acteurs ainsi que l’abracadabrant effectif adverse (9 joueurs au lieu des 17 prévues) a peut-être eu un effet facile finalement fatal. Malgré la cascade de forfaits côté Junas, treize joueurs étaient malgré tout présent, des anciens, bien entendu, des boit-sans-soif, ça va de soi, des joueurs d’un soir mais également des nouvelles recrues, necessaire pour la poursuite de cette aventure. Treize joueurs à neuf, en bon prince il a fallu équilibrer les débats. Une balle dans le pied des Jaunes et Noirs et Thibaud enfile un maillot vert imité à son arrivée par Eric l’une de nos nouvelles trouvaille de la saison. 
Sans glacières mais avec le sourire, coach Baumettes nous propose un ambitieux 4-2-3-1, le maître tacticien peaufinera son schéma tout au long des évènements. Meidi dans les cages, une défense à quatre, Vlad, Baumettes, Pascal et Florent, un milieu à quatre également, Chris, Patou, Grego et Kieran et une seule pointe Willy. Ça fait que neuf joueurs me direz-vous, oui c’est la tactique décidé en début de partie, jouer à dix contre dix, l’entrée de Greg, un peu plus tard, nous faisant pass
er au schéma initial.
Début des hostilités et quelques premiers signes de fébrilité, rien d’affolant non plus, juste quelques oublis bien compensé malgré tout avec quelques liberté donné aux attaquant adverses, sans conséquences en début de parties mais beaucoup plus par la suite. Devant pas grand chose à se mettre sous la dent non plus, seule les quelques percées de Kieran offrèrent quelques situation interressantes. L’ouverture du score au bout d’une vingtaine de minutes,  pas Chris rassura tout ce beau monde, un beau mouvement bien conclu par notre pilier, une frappe en déséquilibre et en demi volée qui n’aurait guère renversé un pot de Petit Filou mais qui fini tout de même sa course au fond des filets. La suite ressemble un peu au marché du samedi, avec le stand casquettes en stock, d’abord les jaunes et noire, l’égalisation suite à un centre de la planète Mars, un rebond aux dix mètres, une barre, et notre Thibaud aussi seul qu’un cosmaunaute sur la grande ourse n’a pas trop de mal à mettre le cuir au fond. Quelques minutes plus tard c’est une superbe entente Vlad-Meidi, se faisant des politesses : «prends-là, non je t’en prie, je n’en ferais rien, j’ose pas je suis nouveau...», 2-1 pour Villetelle. Entretemps il y eu bien cette belle reprise de Chris sur la barre que Willy ne pût reprendre mais il était dit qu’il fallait faire dans le comique, Greg le mangeur de ballon d’un raid solitaire de 512 km termina sa folle épopée d’une frappe de vieille que le gardien adverse s’appliqua à laisser passer sous son bras.
La première mi-temps se termina par un troisième but des visiteurs, aussi laid que les deux premiers mais le constat est là, 3-2 à la mi-temps.
Le début de deuxième période resta dans la lignée du Cirque Pinder avec 2 nouveaux buts des Verts, aussi risible les uns que les autres. 5-2, les affaires semblaient mal embarqués. Et devant alors ? Grego en ronchon, Chris, Patou et Willy en spectateurs en attendant désespéremment que Greg lache le ballon...en vain. Malgré tout il ira de son petit triplé dans ce match et malgré 3/4 d’heure d’arrêt de jeu, rien n(y fait, défaite de Junas 5 buts à 4.
Mais le fait marquant de la soirée et pas des moindres  n’est pas sur le terrain... la machine à bière est en panne ! Pas assez d’exercice depuis France-Allemagne et mêmi si la première mi-temps fût correcte avec le service d’avant match, dès la fin du match plus rien, l’intervention de Chris et Willy n’y fera rien, la dame a les robinets à sec. 
Heureusement la solidarité un peu eteinte durant le match fût bien vite retrouvé par la suite, à défaut de mousse le jaune prit le relais, accompagné du menu spécial Villetelle : poulet aux écrevisses. La cartagène et le Get finirent la soirée, 3 heures correct, prochains challenge dans une semaine avec la réception d’Aubais.