En cette période estivale qui débute, l'actualité footballistique junassole se faisant de plus en plus rare, nous commençons aujourd'hui une série d'articles sur ces phénomènes qui ont marqué notre équipe en cette saison. Au lendemain d'une finale de Champion's League ou ces artistes ont chatouillés le ballon comme un peintre effleure sa toile, pourquoi ne pas continuer dans cette voie-là avec des génies, certes un peu plus lourdauds mais qui manient les verbes et les succeptibilités des autres tel Messi ou Ronaldo les passements de jambes. Le duo dont je parle s'est révélé au grand jour cette année comme indissociable l'un de l'autre, la main droite et la main gauche, le maître Jedi et son apprenti ou plus connu de vous tous le glaçon et le 51. L'un, n'allant pas sans l'autre désormais. Bien évidemment il s'agit de notre cher Big et notre tendre Mac, les Laurel et Hardy des gazons (ne me demandez pas qui est qui), les Stones et Charden du ballon rond, les Heckel et Jeckel du comptoir. Les vieux, comme ils aiment bien se surnommer et nous rappeler éternellement en dérobade de leurs défaites et en justificatifs de leurs (rares) victoires. Victor Hugo a dit un jour :"40 ans c'est la vieillesse de la jeunesse mais 50 ans c'est la jeunesse de la vieillesse", ça va les rassurer, ils vont bientôt redevenir jeune ! Incontournable réuni sur un terrain, ils se sont également démarqué cette année lors de deux faits marquant de notre saison. Une aile de pigeon ? Un ciseau dans la lucarne ? Une course folle de 70 mètres ? un geste technique hors du commun ? Je me dirigerais vers la dernière propositions, mais, hélas pour eux j'enlèverais juste le ballon au pied. Le premier manie la fourchette comme un général cinq étoiles manie ses hommes, avec fermeté, discipline et sureté. Il n'est surement pas arrivé à Junas celui qui lui ôtera son arme pendant le repas. Le coup de la tartiflette est désormais entré dans les annales comme le dernier verre colle désormais à la peau de son accolyte. Le second en effet, s'est plus fait remarquer dans les apéros que lors de brillantes offensives balles au pied. Se méfier d'un dernier verre proposé par Did, c'est désormais ancré dans le manuel du parfait petit Junassol. Il faut dire que nous les jeunes (les 30-38 ans) ont a trouvé nos maîtres dans un exercice où l'on se croyait invulnérable.
Mais parlons ballon rond à présent, car malgré toutes leurs frasques c'est quand même sur le rectangle vert-jaunâtre de Congénies que ces deux-là se sont révélés au peuple. Car si en match, les contourner a semblé quelquefois aisé (assez rare aussi faut bien l'avouer) pour nos adversaires, l'espace réduit à un tiers de terrain, la chose est nettement plus ardue le lundi soir. Un petit coup d'épaule par-ci, une poussette par là, une entourloupe à chaque ballon perdu de leur part, un vrai calvaire ! Mais bien sûr, leur situation favorite est à l'origine de Big et Mac, le fameux coup du sandwich où véritablement ils excellent et sont inégalable dans ce geste trés technique où une parfaite coordination entre les deux est la clé de cette réussite. Le principe? Laisser un petit jeune, Mickey par exemple (qui d'un simple crochet leur décrocherait les vertèbres et le bas du dos et les "venterait" à chaque coup), s'infiltrer entre eux deux afin de filer droit au but et au moment opportun se rabattre sur l'infortuné à lui décoller toutes ses frêles côtes en un tour de bide. Faut dire que la balance penche sérieusement d'un côté car entre un Big-Mac et une tomate-mozza y a pas photo. Geste efficace et parfaitement dans "l'esprit" du jeu à leurs yeux. Mais rendons à Ronald ce qui appartient à Donald, le Mac et bien sûr le plus célèbre Big.
Soyons tout de même positiviste et décortiquons désormais ce qu'ils ont apporté à l'équipe cette saison. Tout d'abord ils ont grandement contribué à monter aisémment la moyenne d'âge de l'équipe. Si le premier match de la saison fut relativement simple pour eux, les premiers froids ont quelques peu congelé leurs automatismes, comme le reste de l'équipe d'ailleurs, et octobre-novembre ne fût pas dans leurs meilleures prestations. Ils nous ont par la suite proposés des matches sérieux et rassurant derrière, colmatant les quelques brèches offertes par leurs compagnons de défense. Ils sont pour beaucoup aux bonnes prestations de la défense du début d'année. Notre double casquette coach, toujours dans l'axe, genre de Christian Lopez (c'est toute sa jeunesse malgré ses origines de quenelles Lyonnaises) des années 2000. Souvent dur avec lui-même dans ses prestations en match mais globalement efficace dans ses interventions et surtout rarement pris à défaut. Son compère Mac (ou Big ça dépend) a un peu plus navigué entre son poste de prédilection, latéral, l'axe de la défense et même le milieu de terrain. Une bonne polyvalence des postes défensifs. Egalement réaliste dans son auto-critique il n'hésite pas à diriger à la paroles le placement des autres défenseurs, il est à créditer d'une bonne saison, à qui pourrait-on le comparer ? à un ancien Marseillais c'est sûr peut-être à Di Meco pour son verbe et sa double lame qu'il n'hésite pas à utiliser parfois.
Nos deux compères, et ça sera le mot de la fin, sont surtout des éléments incontournable de tout ce groupe, avec un côté Pagnolesque pour Baumette, plus sérieux en apparence pour le coach mais qui n'hésite pas à offrir son corps au pastis pour le bien de tous. On pourrait en faire un livre de ces deux-là tellement il y aurait à raconter comme fer de Lance des Despérados ou finaliste du concours de pétanque et j'en passe et des meilleurs. Par contre n'oubliez pas les gars, vous avez quand même perdu LE match de l'année et de quelle manière ! Pas d'excuses sur ce coup-ci, il vous manquait personne même le Dim gardait vos cages mais avouez-le les Experts c'est quand même autre chose !
Dernier truc, le RDV pour le foot salle est pris pour le samedi 13 juin à 17 heures à Lunel (derrière la gare), apéro et soirée se poursuivant par la suite à Junas (chez Brandadao) jusqu'au bout de la nuit...