samedi 22 octobre 2011
Congénies-Junas : 0-0 - Historique mais pas légendaire...
jeudi 20 octobre 2011
Avant match Congénies-Junas : jour de Derby...
Il y a de ces parfums indescriptibles que l’on ne ressent que dans certaines occasions uniques, un petit je ne sais quoi qui transforme toutes bouffées d’air frais en une ivresse incommensurable. Des odeurs à priori ordinaires qui pourtant une fois humecté nous renvois à des souvenirs lointains et un brin nostalgique. Vendredi soir, bon nombre d’entre-vous se reverrons dans un passé pas si lointain où les vivas d’une foule déchaînées fêtaient comme il se doit le septième but de son équipe favorites qui, l’espace d’un soir, s’était transformé en dieux du ballon rond. Ce soir là, le petit Mickey c’était Maradona, la Boule Marcel Desailly, le Coach Franz Beckenbauer, Juju Johnny Rep et Jourdanov Sylvain Kastendeuch. Ces soirs de grâce ne sont hélas qu’éphémère mais les parfums restent comme les grands matches, comme les jours de derbys. Congénies-Junas, c’est un peu l’encyclopédie du foot, à côté le classico fait figure de partie de baby foot et l’Olympico de blague Carambar, non si un jour il ne doit rester qu’un seul match à jouer se sera le Junassico. D’ailleurs cela serait réducteur de n’y voir qu’un simple match de football, c’est bien plus que cela, c’est une façon de vivre, une religion, un grand sage n’a t-il pas dit qu’une saison sans Junassico c’est comme un apéro sans jaune, dénué d’interêt ? Alors quand demain les gladiateurs rentrerons dans l’arêne et lorsque l’empereur lévera le pouce, il n’ y aura plus de quartiers, plus de pitié et le combat durera toute la nuit, jusqu’à ce que Christophe achève sa bouteille de Fraise, Baumettes crucifie le dernier morceau de fromage et Titi son dernier Get, le 27ème. Les absents se terrerons alors dans un coin et pleurerons les chaudes larmes de leurs corps, louper une finale de Coupe du Monde, on s’en remet, un Junassico c’est plus délicat. Menes, Jourdanov, Pascalou, le peuple Junassol pensera à vous et nul doute que les joueurs présent sur la pelouse seront bien leur dédier une petite phrase sur un tee-shirts, Remember. Mais à match exceptionnel, dispositif exceptionnel, le nouveau lieu de départ, désormais à l’Antracite où commencerons à couler les premières bières, fini les canettes chaudes de 33 exports dans le coffre du coach, notoriété oblige une petite pression devrait avoir un effet émotionnel intense, certains pourraient même y avoir une légère érec(BIIIP ! CENSURÉ). Aprés ce moment de recueillement, le convoi pourra alors s’éclipser dans la nuit, direction le théatre des cauchemards Congénissois. L’ancien exil des jaunes et noirs qui durent y laisser quelques chevilles durant des années interminables avant de connaître le temple de la route de Sommières, cet ancien lieu de tous les exploits passés est désormais la maison des Barbares, celle dont on ne part qu’une fois que l’on y a mis le feu. Le grand sorcier Junassol, Vadid le Grand dévoilera alors son équipes de galactiques, Pat sera vraisemblablement le gardien de la cage d’Or, Titi et La Boule auront les clés des couloirs, là où ces maudits yankees viendront périr, la charnière Vadid/Baumettes, en l’absence du Pascal-Mais-Pas-Raymond, sera chargé de batir une forteresse encerclée de barbelés, Monsieur Chris la Fraise juste devant afin de combler les quelques vides de son équipes et de faire trembler les filets adverses, la combinaison de la terre du milieu est un vaste chantier sans cesse bouleversé, Imed, Arnaud, Mickey ne devrait pas être loin du carré magique à moins que Pascal ne vienne s’y immiscer mais on le sait désormais, ça durera moins que les impôts, vingt minutes tout au plus, juste aprés un petit but en général. L’attaque, sans surprises, le trident qui fait trembler Congénies, Patou, Juju, O9, une combinaison du diable à la réussite insolente...parfois. Le banc ne devrait pas être en reste non plus, avec Monseigneur, sa seigneurie, son altesse Talent d’Or, Laurent, son rêve ? passer dix minutes sur le terrain, le Messi de l’infirmerie parviendra t-il à trouver son graal ? Réponse demain soir sur les coups de 20h35... Passé la lutte acharnée, un Junassico se termine toujours à la taverne, ce lieu de perdition où certains y laissèrent une partie de leur foie dans des joutes d’anthologie, c’est la troisième partie de la confrontation, le moment où tout se termine au fin fond de la nuit, une nuit de derby...
Rendez-vous donc 19h30 à l'Anthracite, Bar Junassol...
samedi 8 octobre 2011
Junas 5-1 Gallargues : Junas régale le Stade de France
20h45, et c’est parti, M. Koukoulakis libère les vingt-deux-acteurs,! Pas de round d’observations, dès la deuxième minute l’Albanais Musaka met le feu dans la défense Junassole, qui dégage le ballon en catastrophe. Les Français mettent le pied sur le ballon, tentent de construire mais leurs passes sont imprécises. Le match s’équilibre alors quelques peu, les rouges et blancs d’un côté et jaunes et noir de l’autre n’arrivant que très rarement à inquiéter le portier adverse. Première escarmouche des locaux, sur un déboulé de Malouda sur la droite, le centre quasi-parfait pour le goléador Patou mais hélas, une frappe Bakayokesque tue le premier nid de chauve-souris de la soirée, un panneau solaire a eu chaud mais les oiseaux ou autres objets volants vont passer une soirée assez difficile sur les abords du Stade Gardois. Suit alors un temps d’hésitation, et notre ami Jourdanov déborde sur le côté droit (si, si ça arrive ) de la cuisine, s’engouffre dans le frigidaire et déploie la première Heineken de la soirée ! 12 minutes de jeu et ouverture du score de Malouda, imaginez Arnaud décrochant une frappe de 35 mètres dans la lucarne, irréaliste, mais les faits sont là. Du côté du Vidourle, la défense Junassole contrôle sans trop de problème, malgré une petite frayeur côté droit, où un centre bien vicieux atteritt sur la transversale des locaux, notre Pat Lloris semblait cependant être sur la trajectoire. Le Stade de France fait la Ola. Nasri lance Rémy côté droit, qui obtient un bon coup-franc. Patou et Cabaye discute, ce dernier s’éloigne, c’est donc Patou qui va s’élancer, 3 points deux corbeaux et moineau, pas mal, le gardien adverse en tremble encore ! 21 ème minute, les Bleus combinent : Nasri reçoit un bon ballon de la Fraise à l'entrée de la surface et frappe, mais pas assez fort. Le coach Vadid procède alors aux premiers changements, il appelle donc le Mickey pour qu’il cède sa place, un électrochoc pour le milieu de terrrain, qui l’espace de quelques secondes, retrouve sa grâce ancestrale, enrhume un défenseur d’un fort joli grand pont, évite la moissonneuse batteuse adverse avant de centrer au cordeau pour Anthony, qui marque ainsi son premier but sous la sélection Junassole. Satisfait du travail bien fait, comme prévu le Petit Prince part narguer le journaliste local sur le bord de la touche histoire de lui rappeler à son bon souvenir. 34ème minute, Younes Kaboul un peu fébrile ce soir, laisse échapper un Gallarguois, qui décoche une belle frappe mais Hugo Sapey détourne magnifiquement le ballon en corner. Le coach remobilise un peu sa défense car les corners se succèdent, mais malgrè tout les visiteurs peu à peu baisse de pied, et sur une action anodine, la défense Albanaise offre sur un plateau le deuxième but d’Anthony dans ce match, 2-0, la France maîtrise, Junas excelle. Au Stade de France, Christophe se bat comme un diable au milieu de terrain, élimine un, puis deux, puis trois adversaires avant de glisser le ballon à Loïc Rémy. Le Marseillais s'avance et frappe fort. Le ballon passe entre les jambes du gardien albanais. Il est alors temps que Laurent cède sa place, un match époustouflant de la dernière recrue Junassole, dix minutes de jeu, records en vue… Et l’autre recrue me direz vous ? 15 minutes de jeu, un but marqué et une sortie, la routine quoi ! Quelle extraordinaire capacité à s’intégrer dans un groupe pour ces deux-là, 25 minutes de jeu en deux matches et à eux deux, parfait. La messe est dite à la mi-temps, 3-0, Juju peut rentrer serein, d’autant que le match est désormais à sens unique, les coéquipiers de Lorik Cana semblant aux abois et sur un corner de Marvin Martin, Patou contrôle, et décroche une frappe suréaliste qui rebondit à peu prés dix huit fois avant de transpercer le portier adverse, on est bon pour changer les filets ! A cent mètres de là, Jourdanov sombre dans un sommeil bien révélateur… Chez nos ennemis parisiens, Réveillères clôt également le spectacle, que de buts dans cette soirée mais finalement peu de suspenses aussi, la fin du match en roue libre, un cinquième but Junassol, certes un peu litigieux car notre Pascal pas raymond propulsant le cuir sur un tacle rageur, mais l’arbitre grec accorde cette réalisation. En fin de partie, Kaglounis réduira la marque pour Gallargues, 5-1 score final, les Français se félicite, les Junassols échangeant leurs maillots et c’est Laurent Blanc qui respire car cette belle victoire de Junas doit le soulager. La troisième mi-temps sera tranquille mais efficace, prochain rendez-vous pour le Classico, dans quinze jours à Monumentale de Congénies. La pub de TF1 referme donc cette belle soirée.
lundi 3 octobre 2011
Avant match Junas-Gallargues : Ka Mate ! Ka Mate ! Ka Ora !
Les fiers Maori de Gallargues débarquerons certainement en pirogues mais ne vont-ils pas nous engloutir d’un bloc ? Que connaissons-nous de leur pack ? certes le notre n’a pas beaucoup d’équivalence dans cette région du monde, le pilier Big, le talonneur Mac ne se bougent pas d’un simple raffût et ne se nourrissent pas de vers de terre non plus ! Alors que craindre ? La glorieuse incertitude du sport, le Pâ des Tongiens ne se nommerais pas Gallargues par hasard ? Faut en être persuadé sinon le ciel risque de nous tomber sur la tête comme c’est parfois arrivé par le passé. Cet innovant duel ne se résumera surement pas à une guerre de territoire, nous aussi nous avons nos rituels, nos croyances et nos légendes, notre célèbre guerrier, notre défonceur de talons d’Achille, notre arracheur de chevilles, celui par qui trépassent les scaphoïdes, O9, n’a t-il pas le dessin des dieux sur sa poitrine ? Un symbole Marquisien qui glorifie un acte de bravoure. Les légendes Junassoles n’ont rien à envier aux histoires des tatoués, la Diegolita en est la plus célèbre et de nos jours toujours raconté dans les écoles de football de junas. Les chants adverses ne risquent pas non plus de faire trembler les fiers combattants que nous sommes, laissons-nous bercer par le célèbre Haka de Junas, et remémorisons en nous ces paroles de comptoirs (pour les néophytes et autres anglais qui liraient par hasard ce message, une petite traduction s’impose) :
- Ringa pakia et kaetopi ! (Videz vos verres et basculez !)
- Uma tiraha ! (Que votre foie souffre)
- Turi whatia ! (Pliez le coude !)
- Hope whai ake ! (Laissez le glaçon fondre !)
- Waewae takahia kia kino ! (Servez le jaune tant qu’il en reste !)
- Ka mate ! Ka mate ! Ka ora ! (Je bois ! je bois ! je vomis !)
- Ka mate ! Ka mate ! Ka ora ! (Je bois ! je bois ! je vomis !)
- Tenei te tangata puhuru huru (voici la boisson des Dieux)
- Nana nei i tiki mai, Whakawhiti te ra (Qui fait briller les yeux)
- A upane ! ka upane ! (Encore un verre ! Un nouveau verre !)
- No Te Wharerangi ! (On va pas partir bancal !)
- Ka Te Rangikoaea ! No ka Rikardoa ! (Un 51 ! pas un Ricard !)
- Whiti te ra ! Hi ! (L’apéro coule ! Rhâââ)
Si nos Polynésiens de voisins lisent ça, c’est sûr ils ne survivrons pas ! Il est vrai que ça vous transperce le cœur, ça donne la chair de poule et la larme à l’œil.
Le XI de Junas, ses forces, ses faiblesses, ses remplaçants, ses incertitudes, ses kinés, ses ostéopathes, ses cadavres, ses bléssés de longue dates, ses phases terminale de blessures à répétitions, j’en passe et des meilleurs…
Commençons cette composition par nos avants ou plutôt nos arrières là ! Il y a du lourd quand même, prévoyez la balance ça transperce les planchers, Pat l’Angliche, lui il a quelque chose d’Anglo-Saxon qui nous plaît guère espérons que pour cette fois qu’il soit plus Johnny que Wilkinson. Toujours sur la balance, Titi, Big, Mac et Pascal, grâce à ce dernier la tonne est évité. La ligne au dessus, notre Dan Carter à nous, Chris-Fraise, espérons qu’il ne finisse pas dans le même état, c’est à dire avant les autres sinon au revoir les bouteilles de l’apéro, il aura tout sifflé avant la fin ! Mickey, tantôt demi, tantôt ouvreur mais le pire c’est quand il redescend en pilier gauche, ça créé un certain déséquilibre. Arnaud, il nous offre la forme de sa vie, espérons que ce ne soit pas que feu de paille et que la distance sera une nouvelle fois atteinte. Enfin les arrières, enfin les avants là, n’oublions pas que nous avons la tête en bas donc tout est inversé, O9 dont nous avons parlé précedemment et Patou, le Lomu de Junas, 135 kg à la pesé (ça c’est pour la photo de samedi !) et 10 secondes aux 18 mètres, heureusement c’est un botteur efficace et précis. Mais n’oublions pas nos nouvelles recrues, passé lors du premier match par le bizutage habituel poutr tout nouveau jaune qui se respecte, la blessure. Le challenge cette fois-ci sera plus coriace que la dernière fois, passer le ¼ d’heure de jeu ! pas facile les ALL YELLOW est un maillot qui a son poids et qui se mérite.
Le rendez-vous est donc pris, l'Eden Park de Junas sera comble, quelques légendes viendrons garnir les tribunes ou les blocs de commentateurs, la redoutable paire Jourdanov-Menes, les femmes à la maison et les glaçons au congel. Le sondage d'avant-match est plutôt "People" cette fois-ci avec une question d'arithmétique, d'aprés-vous combien de verre va descendre Dan Chris Carter Fraise durant la troisième mi-temps ?