Le chaud et le froid, le soleil et la lune, le tout et son contraire hier soir entre la première et la deuxième mi-temps, sur ce match. Un score qui ne reflète pas vraiment la physionomie de la partie mais il faut rendre à César ce qui appartient à César et louer, pour une fois, la combativité de nos adversaires, (ainsi que leur accueil et leur état d’esprit), d’un soir qui se sont battus avec leurs armes jusqu’au bout et on eu la récompense qu’il voulait.
Pour nos couleurs ce n’est évidemment pas la même chanson, comme on dit dans ces cas-là, on s’est battus nous même, certes pas de défaites mais c’est tout comme..Certains anciens de la saison passée se sont rappelé une mésaventure similaire mais cette fois ou presque, comme quoi la tête enfle un peu trop peut-être parfois ou la facilité prend le dessus sur l’efficacité. Entre tondeuse (Jourdanov prends en de la graine !), chemin de fer et odeur de croquettes le match débutait à 11 contre 11 des deux côtés, les remplaçants n’étant pas la bienvenue sur ce match. Côté noirs et Jaunes, Pascalou dans les cages, mais ça tournera, car sur 4 gardiens potentiels aucun n’était disponibles, une sorte de record, Baumettes et Vlad dans l’axe dans le seul et unique but, non pas de bloquer les attaquants adverses mais d’empêcher Vlad de monter, curieuse tactique pro-Corea du coach d’un soir ! Denis et le 51 sur les côtés, Dorian, efficace dépannage, en 6, Patou en 10, enfin en théorie à moins que ce ne soit Greg, Mickey Arnaud sur les côté et donc Greg et Willy devant. On pourrait aussi resortir quelques fantômes des tout récents Champions de France, Zlatan, Ménez ou Gameiro était également à un moment donné présents sur la pelouse mais de ça on y reviendra.
D’entrée de match, c’est le siège devant les buts Gallarguois, sorte de Fort Alamo Footballistique, les locaux peine à faire trois passes et à ressortir les ballons, le pressing Junassol est efficace et Pascalou se fait ch... tout seul dans ses cages, il voulait une reprise en douceur, le voilà servit !
Alors si on se met à décortiquer toutes les actions on en a jusqu’à la nuit, il y a bien eu une tête de Greg légèrement à côté, une de Willy que le gardien repousse, une frappe de Dorian, un face à face de Patou, quelques débordements de Mickey, j’en passe et des faciles. Sur un énième corner Junassol, frappé côté gauche par jéjé, Willy reprend comme il peut, le gardien repousse joliment mais dans les pieds de Dorian qui ouvre donc le compteur pour la soirée. Le temps d’engager et de laisser passer le Tourcoing-Aubagne qu’une relance rouge digne du championnat d’Azerbaïdjan profite à Patou qui tranquillement va battre de prés le gardien adverse, 2-0, ça devient trop facile, en face le moral est au plus bas et ce n’est pas le troisième but de Greg qui va changer la donne. Et c’est à partir de là qu’entre en scène le duo Zlatan-Ménez avec comme troisième protagoniste Chantome, l’anti-héros qui, altruiste décale idéalement Patou qui tout en finesse redécale à Zlatan, à toi à moi, ça s’amuse du côté des noirs mais le score ne bouge pas jusqu’à la pause où il n’est finalement «que» de 3 buts à 0 mais la seule question qui perturbe les visiteurs est combien vont-il en mettre en seconde ?
Nono dans les buts, dix secondes de jeu, frappe dans la lunette de l’attaquant de Gallargues, 3 buts à 1, il n’y a pas encore le feu à la baraque. Devant les vendanges continue, les stars Parisienne se passent le ballon et Gameiro toujours bien placé mais jamais servi attends les offrandes. Mickey s’obstine à centrer mais le gardien s’en sort toujours, parfois miraculeusement souvent par la maladresse et par facilité adverse, il faut bien l’avouer. Mais à force d’être le nez dans les vignes on en oublie le tracteur, et Gallargues passe la ligne médiane pour la seconde fois, la tactique est élémentaire, tout droit frappe et but. 3-2, l’espoir renaît côté Gallargue, la crainte côté Junassol s’installe. L’évènement de la soirée, un puissant éclair déchire le ciel en deux, les dieux du football, mécontent, transforme le Zlatan en Ahamada, Greg blessé au genou finit dans les bois et va tester le fulgure-au-poing de son enfance, du temps où il dégustait ses biscuits Bahlsen devant son verre de chocolat sur le canapé familial. Mais c’est dingue comme les souvenirs d’enfance sont souvent édulcoré et embellit, à croire que la mémoire d’enfance à un zoom fois dix parce que le fulgure-au-poing version 2013 et ben c’est pas terrible. Le souci avec la presse écrite est qu’il est parfois difficile de décrire l’inimaginable, un geste qui à coup sûr va rester dans les mémoires, bref vous avez compris, boulette du portier Junassol et trois buts partout, le fantôme d’Aigues-Vives est ressortit de sa tombe mais finalement le score en restera là et cette fois les Ultras n’y sont pour rien. A noter quand même notre "Gégé" qui a tapé dans l'oeil des adversaires :"Il faut bloquer le 51, tout le jeu passe par lui !" un vrai meneur de jeu notre boule ? Soit on est aveugle depuis quelques années déjà soit le gars parlait de l'apéro et là oui, tout le jeu de comptoir de notre Gégé national est à prendre en considération et à respecter, chapeau bas l'artiste !
Le ciel est tombé sur la tête des Junassols mais les têtes des noirs et jaunes sont dures, dans une semaine le tournoi, si le ciel reste calme, et c’est ce qui hantent désormais les fiers compagnons de l’horloge. Mickey tente la déstabilisation avec son annonce façon bon coin mais pour les tracas de la saison, le mieux est peut-être d’en débattre à la fin du dernier match. Scrutez bien le blog cette semaine, les nouvelles du tournoi seront affiché dans la semaine, équipes, rdv, etc...