samedi 19 juin 2010

RETRO 2010 : de Charlemagne au couronnement du roi Vadid

Arrive désormais le temps de la plénitude pour le Junas Omnisports, une époque de gloire où rien ne semble résister à la puissance de la bannière jaune et noire. Tout grand peuple a droit à son grand chef, l’empire de Junas est mené alors de main (plus que de pieds d’ailleurs) de maître par le roi Vadid, digne d’une dynastie de Carolingien et dont l’aura est respecté autant par ses pairs que par ses opposants saxons ou païens. Fils d’un ancien roi de Junas et instigateur de l’adulation pour les Dieux Puma, Nike ou Adidas, le Coach, comme il est surnommé à l’époque, gère son royaume accompagné de ses fidèles vassaux en s’octroyant les terrains verts adverses pour distribuer ainsi les lauriers de la victoire aux plus méritant de ses monarques. Ainsi lors de la campagne de Congénies, c’est Patou qui récolta les honneurs en portant deux coups fatal aux Ostrogoths voisins et ramena ainsi à sa Berthe aux grands pieds le ballon de plusieurs Sarrazins ennemis. Mais la nuit du 6 au 7 novembre de l’an mil neuf reste gravé dans les mémoires, et un monument rappelle douloureusement au peuple Congénissois la cuisante défaite qu’ils subirent de la part de leur homologues Junassols en lieu et place du café du village. Du côté des vainqueurs s’en suivit la plus grosse orgie de la saison mais ce système féodal ne s’est pas batît sans casse, ainsi Gégé la Boule, Seigneur du Jaune, fût grièvement touché lors de cette nuit-là, son fidèle compagnon le transporta dans son char pour le raccompagner  à son insula pour un repos bien mérité. Juju le Germain, malgré une vilaine blessure se bâtit comme un lion et enrichi sa collection de trophées, il en totalisa 51 aux premières lueurs de l’aube, Baumette le Wisigoth, Diego, Fifi ou Bertolucci les frêres d’armes furent également atteint mais la Compagnie du Get résista et triompha. Une époque de mutation s’ensuivit et Junas la médiévale naquit en ces temps d’épanouissement.

Les lundis d’hiver s’égrennaient et la population diminua sur les prés, les Seigneurs Menes, Vadid et Juju, les chevaliers Christophe et Mickey, les petits Bourgeois Baumettes, Diego et Bertolucci, les brigands Gitans, Fifi, Titi ou Brandadao et les autres paysans vivaient pourtant en parfaite osmose et faisaient régner l’ordre dans les citadelles voisines. En cette époque de malenventures, la solidarité était de mise, ainsi lors du siège de Lunel-Vieil, les vaillants défenseurs de l’Omnisports étaient en nombres bien inférieurs à leur assiégés et pourtant les babillards se sont tûent ainsi que les coquins d’en face, les marauds de l’autre côté du Vidorle. Qui vienne m’occire,  ceux qui croient  que je fabule au bavardage de ceste fablerie mais à Junas nul récréant perd son courage, ni vilonie félonie et ce malgrès la raillerie d’en face. Héros de ces temps, le Petit prince ripailleur chapela par deux fois les gueux, imité en cela par le drôle Willy et David le goupil. Place alors à festoyer avec les vaincus, à licher des jacquelines toute la nuit avec une joïance non retenue.

Le temps du grand voyage débuta, l’expédition prévue de longue date est minutieusement préparé, point de Pinta, de Niña ou de Santa Maria mais l’équipage du Junas OM, répartis en plusieurs caravelles, sort alors les boussoles des étuis. Guidé par les étoiles à la découverte d’un nouveau monde pour y rencontrer les indigènes et leur communiquer leur art, le football. Une île est enfin atteinte après plusieurs tentatives infructueuse, Bezouce est découverte. Et là, oh surprise les autochtones sont développés, ils entament la confrontation tambours battants et offre une résistance innatendue à la civilisation Junassole. Mais malgrè leur bravoure, les indiens finissent par rompre face à la science tactique de l’armada du Roi Vadid. Les navigateurs du ballon rond si prompt à s’orienter dans la tempête et à se sortir des mauvaises passes ont réalisés des prouesses durant ce voyage et nul doute qu’un cap fût franchit à Bezouce où désormais un océan sépare Junas des autres conquistadors. Christophe, en lieutenant de la mer rouge, Juju en découvreur de la mer jaune furent exemplaires, mais hélas la belle rencontre entre ces explorateur venants de l’autre bout du monde gardois et les demeurants de cette terre se termina en drame, en effet le chef indigène étant abattu par accident provoqua le couroux et la révolte de ses congénérés. Junas repartit donc les cales remplis de buts en or avec la certitude d’avoir trouvé le chemin à toutes ces victoires épicées.

La fin de l’année marque pour nous le couronnement de notre Roi-Soleil avec l’éclosion d’artistes insensés et insoupçonnables, une renaissance pour eux car le ballon ne leur a toujours pas apporté ni gloire ni beauté. Notre bon Louis-Vadid, 14ème du nom,  est fêté par toute sa cour, une multitude d’artistes sont alors invités et les talents se succèdent sur la scène, des musiciens comme Brandadao, des comédiens Diegolito et Mickey sans oublier les spectacles de rue dans lequel le tzigane excelle, c’est pas Versailles mais ça y ressemble. C’est tout le royaume qui fête son souverain, chante et danse pour les victoires passées. La fin de l’année est proche comme l’âge d’or d’une certaine époque qui hélas dure rarement dans le temps. (à suivre…)

7 commentaires:

mickey a dit…

Superbe mon poulet!Culture,style,
humour:du grand art!

Cui cui a dit…

Un Willy Ménès égal à lui même : grandiose.
Et une couronne largement mérité pour celui qui a su bâtir un empire.
Comme disait l'autre, c'est parce que c'était impossible qu'ils l'ont fait.
Hé, les tarlouzes en bleu qui se bouffent le foie en Afrique du Sud à grand coup de fiches de paye, si vous veniez faire un tour du côté de Junas, vous sauriez peut-être ce que ça veut dire de créer un groupe.

Coach Vadid à Clairefontaine!!!!!!!!!!

Willy a dit…

T'as raison mon Cui-Cui, c'est la ferme célébrité en Afrique du Sud ! consternant !

Willy a dit…

Ah ! j'oubliais Diego, t'as acheté des petites roulettes pour ton vélo ou tu les veux en cadeau à ton prochain anniv ?

Vadid a dit…

SYMPA Will !!!!de m'avoir mis sur ta une Hebdomadaire,du grand art dans le texte,une chronologie des évènements précise et détaillée,la photo un peu moins à mon gout mais je me dis que cela aurait pu etre pire.Maintenant j'attends le tour des copains avec impatience (si tu veux j'ai un calendrier qui pourrait etre une source de photos).

PS :Désolé Diégo d'avoir vendu la mèche pour tes aventures en 2 roues!!!!!!!!!!!!

Anonyme a dit…

On a trouvé la taupe !

Cui cui a dit…

Arggggggh, trahi par les siens, quel coup du destin horrible!!!!!!
Remarquez je suis pas le premier.
Regardez Raymond et Nico....
C'est peut-être ça l'amour vache qui sait?