vendredi 2 juillet 2010

RETRO 2010 : La Seconde Copa Mondiale et ses conséquences

Après des semaines de préparation et d’attentes, le D-Day arrive enfin, tous les escadrons fin prêt pour libérer enfin le ballon de son filet étroit, un projet commun pour le débarquement de 16 troupes aéroportés sur la vaste plage verte de Junas. Si une qualité devait résumer l’histoire de cette saison, cela serait sans nul doute l’union, la solidarité entre joueurs tout au long des mois de résistances, et pourtant une période ébranla cette vertu, un moment où la cité fût séparé en deux, Big Junas d’un côté et Mac Junas de l’autre, c’est la Seconde Copa Mondiale de Junas. Une ligne de démarcation séparant distinctement le terrain en deux, formant deux terrains bien distinct. Quatre fronts se dinstinguent rapidement dans la matinée, seule les compagnies les mieux armées arriverons à s’en sortir, le blocus des expulsions imposés par les arbitres fait régner une atmosphère pesante. Des messages d’alertes font trembler la population tout en la tenant informés des derniers évènements : « Il n’ y a plus d’eau à la buvette, inutile de s’y rendre, je répète, il n’ y a plus d’eau à la buvette, inutile de s’y rendre ».  La Royal Air Force de Carrouf continue sa progression face aux Panzers de la Famille et à la Luftwaffe Despérados, pendant que nos deux unités Junassoles opérent en sous-marins, à l’abri de la Gestapo ennemis. La résistance intérieure se forment, la solidarité revient quelques courts instants, une alliance accompagné par le commandos Chips et Cahouètes pour l’aéroportage du jaune en lieu sûr. Quelques kamikazes tentent alors le tout pour le tout en essayant de forcer le Perroquet ou la fraise mais rien n’y fait, la bataille de l’apéro est terrible ! L’après-midi, la moitié des troupes ayant été décimés, les blindés des meilleures formations arrivent en vue de la solution finale, la Bataille de Junas commence alors. Les Macs Junas acculés dans leurs tranchées reculent nettement sous les incessants bombardements des Bigs, l’issue ne fait aucun doutes et pourtant, commandé par le Général Vadid en charge de l’exécution, Big Junas n’arrivent pas à faire capituler les hommes du Yankee Bauwmett et c’est le président Menes qui craque sous la pression débordantes des équipes unies. Les Macs seront donc chargés de sauver le foot à Junas face à l’offensives dévastatrices des Carrefours. Cette nouvelle  bataille est la copie conforme que la précédente, acculés dans leurs propre camps, les Macs préparent toutefois leur armes secrètes mais à plusieurs fois sont à deux doigts de l’extermination. C’est le bombardier Diego Enola qui mît fin aux hostilités, la Bombe D fût dévatatrice pour les pauvres Carrefoursiens, les conséquences furent dramatiques pour le futur mais Junas fût Libéré.  Désormais une procession est instauré chaque lundi en mémoire de ce jour ou Diego fît triompher les forces de l’armée des Macs mais hélas pas les tensions entre les deux puissances Junassoles.

En effet, le récit historique retraçant la saison 2009/2010 s’achèvent sur les revendications des uns et des autres pour le titre de plus grande puissance du monde footballistique des Jaunes et Noirs. Qui des Bigs ou des Macs l’emportera ? Chacune des deux entités faisant d’abord étalage de toutes ces forces en présence, les scuds des uns répondants aux armes secrètes des autres. C’est les gardiens qui en firent les frais. Le premier secrétaire du parti des Macs, Baumettov lui même ainsi que son fidèle général Fifitev exploitants les progrès de la recherche en armes bactériologiques et malodorantes pour contrecarrer les attaques adverses, du côté des Bigs, on préfère employer la surprise et la voie diplomatiques pour expliquer certains faits avéré, le score nul de 12 missiles partout, ce qui eu pour conséquences la divulgation de la mauvaise foi de l’armée rouge. Michaëlichenko fût accusés de trucages d’élections tandis que dans l’autre camps la chasse aux sorcières battait son plein quant aux eventuels espions cachés au sein de l’équipe dirigeante, mais le démentellement du bloc des Macs eurent peu à peu raisons d’eux et finirent pas céder sur certains lundis, ne se déplaçant même que rarement. Tout ces nobles dirigeants retrouvèrent la raison en plusieurs occasions, autour des verres de l’amitié et de la paix, des verres remplis de jaunes évidemment, seule raisons valable pour se faire la guerre !

Pour la conclusion de cette fresque épique, qui nous as vu démarrer aux côtés d’Australopithèques et de terminer devant un comptoir accompagnés par les mêmes cro-magnons, Menes-Decaux se transforme en Menes-Roland (Thierry) car après tout, on fait du foot, alors c’est bien gentil mais les dinosaures, les Romains, Charlemagne, Louis XVI et tutti quanti n’ont jamais touché un ballon de leur vie et renvoyons-nous au jargon du ballon rond, et associons-nous à l’histoire de ce sport, à ces grands évènements footballistiques que l’on aurait peut-être pu découvrir si nous étions né à une autre époque ou plus surement encore si Domenech (Raymond je précise) avait été le sélectionneur du Burkina-Faso. Un grand merci et un grand bravo pour cette saison à :

-       Pat le plus anglophone des Junassols, notre Gordon Banks à nous (c’est tout ce que j’ai trouvé comme gardien anglais car Calamity James c’est pas terrible pour lui) parfait en Amiral Nelson…

-       Fifi, c’est lui face de vinasse, spécialiste de la talonnade et du coup du foulard, le plus brésilien d’entre-nous… qui as des doutes ? Historiquement c’est un viking non ?

-       Titinho, la virgule et l’espaldinha n’ont plus de secret pour lui, le contre-Vercingétorix du ballon rond car il ne dépose jamais les armes

-       Jourdanov, international de l’est de Junas, entraîne également la future génération, genre de Lobanov gardois, je l’aurais bien vu en Tsar Russes

-       Cui-Cui alias Mao alias Diegolito pour l’invention de ce geste fantastique qui aura pour effet qu’on en parlera pendant 20 ans encore !

-       Baumettes, le Rock, une des deux partie de l’axe Junassol, digne représentant de son entité, le Mourinho Junassol que j’aurais également bien vu en guerrier Celtes, Conan le Barbare, même s’il porte bien la coiffe Napoléonienne

-       Coach Vadid, que de sobriquets pour notre Did, le Roi Vadid lui va comme un gant tout comme la couronne d’ailleurs, la deuxième tranche de pain qu'il forme avec son compère Mac

-       Fraise, dit El Magnifico le grand explorateur tant il a haussé notre niveau de jeu tout au long de cette saison, il a un seul défaut, il nous as coûté très cher en pastaga !

-       Notre Spice Boy, le Gitan, outre sa caravane il commence à tirer quelques casseroles derrière lui, je l’aurais bien vu en pirate, à siphonner du rhum toute la journée

-       Le Napoléon du football, le clône de Toulalan, notre petit prince qui était aussi le surnom d’un ancien joueur du PSG (Daniel Bravo), si Iznogoud avait existé il lui aurait ressembler pour être calife à la place du calife

-       Arnaud, El Matador, pour un Nordiste c’est bien non ? Ses petits dribbles chaloupés, son élégance sur le terrain et sa double rate, très bonne première demi-saison pour notre Duc d’Orléans

-       Brandadao, le défonceur de défenses, pourquoi contourner en dribblant quand on peut foncer à travers ? sa spécialité ? l’épaule contre épaule pour ce légionnaire Romain, tous les chemins mènent au but !

-       Juju, désolé pour Guivarc’h mais c’était trop tentant, tu as été l’attaquant muet de l’équipe championne, raisonnable cette année en apéro, le fait d’être trésorier surement, bonne idée on a fait quelques économies, pour l’historique en gardien du  trésors des templiers

-       Patou, les frappes chirurgicales en pleine lunette c’est lui, il carresse les ballons comme d’autres les sirops de fraises (aucune allusion à qui que ce soit d’autre de l’équipe), son équivalent historique ? Richelieu bien sûr pour notre homme d’église

-       Menes, Le Président bien sûr, spécialiste des panenkas, si vous désirez quelques leçons, je reçois le soir à partir de 18h, je vous ferais un prix…  

Un grand Bravo à vous tous pour cette saison et que le crû 2010/2011 soit encore plus riche  en évènements festifs que le précédent, RDV le 21 Août 2010 pour la reprise des hostilités avec un stage en altitude chez notre Gitan...

9 commentaires:

patou a dit…

Merci a tous pour cette fabuleuse saison passée a vos cotés un vrai plaisir.
Merci a toi Willy pour nous faire revivre nos matchs avec tes commentaires dignes des plus grands journalistes.
Vivement le moi d'Aout et la reprise.
En attendant place a la pétanque.

baumettes a dit…

rendez vous jeudi a partir de 20h00 bande de clients!!!!je m'occupe des canettes pour cette premiere de l'année.venez nombreux!!!!!!

Willy Menes a dit…

Je voulais juste m'excuser auprès de ceux que j'appelais auparavant les "ancêtres" car il est clair que ce doux sobriquet va mieux à notre petit prince national qui n'a pas encore 40 ans balais mais qui en fait 120 ! Donc dorénavent il s'appelera le "vieux" prince...

mickey a dit…

Tu t'es un peu avancé hombre car ce soir à part la cisaille,jourdanov,brandadao et ton serviteur...

Willy Menes a dit…

mea culpa

Did a dit…

désolé les gars mais ce soir le coach ne pourra pas etre de la partie de boules,pour cause d'invitation que je ne peux refuser,alors entrainez vous minots (c'est pas pour toi Olive)vous en avez bien besoin et rdv jeudi prochain;pour me faire pardonner de l'abandon de cette semaine je porterai la bilouze...

Willy a dit…

Dieg, le gars qui fout toujours le bordel s'appelle Détritus...

Cui cui a dit…

Oui mais n'oublie ce que disais confucius (en un ou deux mots, au choix!) : la vie t'apprend à vivre!!

Cui cui a dit…

En tous cas merci à tous pour cette magnifique saison passée à vos côtés et merci pour avoir supporté mon niveau technique (inversement proportionnelle à l'antipathie suscité par Raymond D. et c'est pas peu dire) sans jamais me mettre une gifle (même si je soupçonne certains d'en avoir eu une furieuse envie!!).
Bonne nouvelle (ou pas...), je re-signe pour une saison, de toutes façons ailleurs ils veulent pas de moi.


PS : Et merci au grand Willy Ménès qui m'a fait mourir de rire toute la saison, et pas seulement sur le terrain!!