samedi 23 octobre 2010

Aigues-Vives 3 Junas 4 : victoire !


Tout le microcosme Junassol avide de spectacles et de sensations fortes était surement rivés sur les petits écrans, hier au soir, pour scruter l'évolution de l'équipe locale de foot-Loisirs. Ainsi, aprés deux défaites de rang, une réaction était attendu afin d'apaiser les rumeurs les plus farfelues concernant le coach de cette formation. Des têtes allaient-elles tomber ? Les bourreaux ou autres amateurs d'hémoglobine étaient aux aguets, un manager forcement en danger comme tout entraîneur Lyonnais qui se respecte et dont l'avenir commençait à devenir incertain au vu des résultats décevants de son équipe et de la gronde montante de la rue. Comment aller s'organiser le combat pour lutter contre le prolétariat de la malchance et inverser ainsi une tendence virant vers le pessimisme, en deux mots : la crise. Nul besoin de grèves ou de contestations déplacées pour relever la tête et repartir ainsi de l'avant et pouvoir faire avancer allègrement les acquis obtenues si durement la saison passée. Comme dans tout mouvement de cet ampleur, quelques devoirs de réserves ont dû être mis en avant, afin de protéger l'unité familiale et une paix plus ou moins durable dans certains foyers. Les acteurs principaux du mouvement d'Arnaud ont dû s'incliner devant la fermeté de la gente féminine, pas prête à lacher du lest devant les revendications de leurs hommes. Des meneurs aussi important dans la lutte tels Fifi, La Boule ou Arnaud, tous privée des camarades ce soir. Le premier dû expliquer l'intrusion d'un collaborateur à 5 heures du matin, venant demander les clefs de logements sociaux surrement illicite, le second fût séquestré chez lui par le représentant du personnel irrité par des appels incessants en pleine nuits, une mise à pied de quelques semaines lui fût infligé immoralement. Le troisième de ce groupe, lui, dû se résonner à laisser ses compagnons au milieu du pré à terminer seul leur manifestation pacifiste, le prix à payer pour un football plus juste. Pour résumé, manquait à l'appel des groupes révolutionnaires de l'Etat du Junas Omnisports, Arnaud, puni par la patronne, La Boule, mis à pied par la directrice, Fifi interdit de séjour par son gouvernement, ils ont tous regardé Arthur à la télé ce soir, tandis que Baumettes, assigné à résidence surveillé, dû quitter ses petits compagnons de lutte à l'heure où d'habitude les slogans pleuvent. Quel plan de bataille fût imaginé pour contrer la montée en puissance de la menace avoisinantes et quelles armes furent décidés pour arracher le retrait des réformes de la défaite dans le clan des jaunes? Non, Junas n'a pas joué en rouge hier soir mais les inégalités constatés la semaine passée ont amené à une réflexion générale, le partage du travail, en l'occurence, la solidarité entre les basses classes de la défense et les hauts privilèges de l'attaque, les revenus moyens du milieu étant là pour assurer le lien entre les deux. La tactique déployé était la suivante avec en tête de cortège, Juju, le dernier rempart du bastion, celui qui devait rassurer dans un rôle où certes il brille mais où il se sacrifie pour le bien de ses concitoyens. Les représentants des forces d'oppositions aux attaques adverses, Diegolito et Baumette chargés de contrer les probables débordements et la paire Jourdanov-Pascalou pour surveiller les casseurs de bons résultats, toujours craint dans ce genre de manifestation. Au milieu de cet escorte on retrouvait ceux qui étaient chargé d'apporter cet équilibre entre les modérés et les extrémistes, ces centristes composés du Coach Vadid, de Christophe, de Richard et de Mickey étant souvent mis sur la potence ces derniers temps, allaient prouver leur valeur de négociateurs de bons ballons. Enfin devant, les finisseurs, les signataires de la victoire se devaient de ne pas trop subir les négociations et de ne pas finir dans les filets du mouvement ennemi.

L'opposition débuta dans un calme apparent, nul n'osant trop se livrer ni déployer trop rapidement les solutions au beau jeu. On sentait tout de même chez les rouges et noirs une certaines application dans les transmissions des directives avec, il faut le dire aussi, des temps forts et des temps faibles. Ainsi Patou dégomma le premier sans réelles surprise dans les rangs de l'opposition. Mais sur une incompréhension entre le gardien des idées et son défenseur farouche, le ballon loba Juju pour profiter à l'avant-centre des bleus. Les quelques minutes qui suivirent ce coup du sort furent difficile pour les compagnons de Junas, plus moyen de se faire entendre sur le rectangle, la partie semblait prendre le même chemin que la semaine passée, mais c'était sans compter sur la détermination Junassole. Ainsi un beau mouvement partit de derrière et ayant pour relais Richard, d'abord, Christophe ensuite et Patou finalement pour parachever le travail et remettre un peu de beaume au coeur à tout un peuple pas du tout résigner à subir son avenir. Pourtant rien n'était épargné à la troupe des contestataires de la défaite, Baumette, touché au talon d'Achille dû laisser ses amis continuer le combat sans lui. Un nouveau symbôle de la malchance qui au contraire d'abattre le moral des jaunes le galvanisa et c'est le coach, si décrié à Aubais, qui remis les pendules à l'heure en quelques sortes, sur un centre d'un petit prince retrouvé et une figure Candelorotesque de brandadao, Vadid fusilla l'adversaire. A la pause administré légalement, le peuple de Junas menait deux buts à un. La reprise redémarrer tambour battant et la solidarité un temps affiché en début de conflit allait s'intensifier au fur et à mesure que les débats avançaient pour atteindre son paroxysme en toute fin du mouvement. Mais avant cela, Patou se révolta sur son côté et malgré son centre assez peu précis, Brandadao profita de la tergiversation des bleus pour offrir un troisième point d'accord à tous les partisans. C'était hélas son dernier acte de bravoure car lui aussi devait quitter la lutte peu aprés. Le plan Solidarnosc était alors mis en place et sur un contre subtil, Patou nous refait le coup du centre, cette fois-ci pour Christophe qui n'eu point de difficulté à enfoncer les opposants. La victoire finale se dessinait et malgré deux points laissés sous le coup de la fatigue, le patronnat d'Aigues-Vives lâcha, la victoire était là, enfin, le Junas Omnisports triomphait enfin. Les piquets de grève étaient enlevé autour d'un partage des richesses de troisième mi-temps. Viva Junas libre, Viva la Revolucion !

11 commentaires:

mickey a dit…

Félicitations les gars!On a su
redresser la tête grace à notre solidarité légendaire.
Bon week-end

Cui cui a dit…

Comment, aïe, ah oui, arghh mes jambes, bon reportage oh put... mon dos, euh oui un aspégic.........

Anonyme a dit…

bravo, tres bon résumé !! je ne pourrais pas être présent ce soir, j'ai un empechement...
et pour revenir sur le match, belle solidarité de notre équipe !
et comme dirait notre journaliste : viva Chavez !!!
@+

richard a dit…

dsl les gars pas d'entrainement pour moi ce soir trop mal au talon.
a+

mickey a dit…

Bon on fait quoi parce que je me suis arrangé pour venir mais si c'est pour une partie de baby...

Cui cui a dit…

Oups, désistement de dernière minute. Déjà 6 heures et encore beaucoup de taf.
Fais un golf si t'es tout seul Mickey...

mickey a dit…

Au final mon train a eu du retard,
je suis passé vers 19h30 mais il n'y avait plus personne!Pas de regrets,il ne fait pas un temps à mettre un petit junassol dehors.
Bonne semaine les amis.

Cui cui a dit…

Ton train a eu du retard? Bizarre, c'est pas leur habitude :-)

Hassan Séheff a dit…

de là à dire qu'il a toujours un train de retard...

Anonyme a dit…

ou bien il conduit le train sans prendre de passager, du coup on le regarde passer...

Willy Menes a dit…

Comme la vache Margueritte qui regarde passer le Mickey en train…