LA COPA 2011

Dans une lointaine contrée, au détour d’un triangle formé entre les Terres arides de la petite Camargue, la grande Mare Méditerranéum et le Grand Fleuve de la Vidourlade, se dressait un pays secret marqué par des légendes et des traditions digne des contes de capes et d’épées qui ont bercé l’enfance de chacun de nous. Une vieille cité ancestrale peuplée d’irréductible et d’irrascibles gardois, resplendissait à travers ces histoires extraordinaires, ces légendes fantastiques qui firent la renommée de cette bourgade. Ces fiers guerriers celtes se remémoraient chaque année, à pareille époque, le souvenir d’une bataille durement gagné au travers d’un tournoi devenu après des siècles de tradition, une institution : la Copum Junasum qui devint plus tard après sa restauration en nos temps moderne, la Copa de Junas. Dès les premières lueurs du premier jour du cinquième mois de l’année, tout le microcosme Junassol fait ressurgir les fantômes du passé, cet évènement mondial jalousé par tous, une épreuve que tous footballeurs qui se respecte rêve de décrocher au moins une fois dans sa vie et pour les plus talentueux de devenir le héros d’une équipe, voire de tout un peuple. Mais attention autant la Copa peut-être belle et généreuse, autant elle peut également être à la fois cruelle et injuste. Etre les meilleurs ne suffit pas, aussi faut-il pouvoir aussi savoir séduire cette belle dame pour l’attirer délicatement dans ses bras. Combien de puissants dragons se sont transformé en frêle souriceau passé le cap de la Péro, ce moment attendu et redoutés par tous où le tournoi ne se gagne pas forcemment mais se perd surement. A contrario, de frêles petits oiseaux sont devenus de redoutables et rugissant lions, imposants, devenant ainsi les Rois d’une jungle pourtant hostile à tout égards mais couronné par un acte de bravoure respecté par tous (ou presque). Souvenirs de 2010, où la célèbre Diegolita à usage unique fît son apparition lors de l’ultime rencontre avec le résultat que l’on sait et la victoire de David face à Goliath. A ce propos, un projet de statue de bronze devant les nouveaux vestiaires serait à l’étude, une effigie à la gloire du Diegolito, auteur et réalisateur de cet éphémère geste qui ne sera à jamais égalé ni même copié, surtout par son inventeur, une sculpture graverait à jamais ce moment d’anthologie. Mais revenons aux joueurs de foot et à cet évènement qu’est la Copa, en rendant grâce justement au tenant du titre. Il serait tout de même réducteur de ne retenir de leur sacre seulement la Diegolita. Rembobinons un peu le temps pour revenir à cette date du 1er mai 2010, 16 équipes deux ou trois sont favorites pour le sacre final mais certainement pas, soyons objectif pour une fois, ni l’une, ni l’autre des deux formations d’Omnisports, les Bigs et les Macs ont fait leur bonhomme de chemin tout au long de la journée abordant un style bien différent l’une de l’autre jusqu’à cette confrontation en ½ finale, cette attaque-défense et cette séance de tirs au buts légendaire qui reste encore dans toutes les mémoires junassoles et cette offrande du Présidentjournaleux Menes faites à Pascalou, un geste de fair-play rare qui ne fût pas compris par tous mais il était bon aujourd’hui de retranscrire la vérité…
Quoiqu’il en soit, les Bigs profitèrent de ce cadeau pour remporter le trophée et le garder en terre d’Omnisports. Le style tant décrié, inspira quand même un illustre entraineur Portugais, quelques semaines plus tard, pour remporter une Coupe aux Grandes oreilles, mais cela la modestie des Bigs leur refusèrent d’en rajouter.
Mais la Copa 2011 sera-t-elle de la même acabie pour les jaunes et noirs ? Déjà les tenants du titre seront-il présent dans leur configuration originelle ou la tradition du JO se perpétuera t-elle en recomposant totalement les deux formations ? Une rumeur fait état déjà de la deuxième solution envisagé, avec une équipe formé par les éducateurs du club, O9, Jourdanov, Big, Mac, Christophe, Thierry, Titi, les autres membres des loisirs formant la seconde, Julien, Mickey, Fifi, Patou, Richard, La Boule, Diego et Pat, Arnaud n’intégrant la première équipe seulement s’il ne s’aligne pas avec les Système U, nos « étranger », Seba et Cyrille devant faire l’objet d’un débat. Tout ceci étant une première proposition, qui, on en doutes pas va faire parler dans les chaumières et surement emmener quelques modifications d’ici au Jour J, la formation des éducateurs étant peut être un peu légère en nombres, la période des transferts s’annonce terrible, attention aux coup bas durant les 3ème mi-temps…
Les qualifications finales battant actuellement leur plein, toutes propositions d’équipes autres que les deux notres étant bien entendu les bienvenues, il reste moins de deux mois avant que le plateau final soit connu, reverrons-nous cette année encore les Carrefour de notre vieille connaissance Manu, les Système U d’Arnaud ou les DHL du coach, qui nous doivent une revanche sur l’année passée. On espère en tout cas pour que cette journée entre une nouvelle fois dans la légende de la Copa et nous offrent quelques autres moments épiques.