jeudi 20 octobre 2011

Avant match Congénies-Junas : jour de Derby...

Il y a de ces parfums indescriptibles que l’on ne ressent que dans certaines occasions uniques, un petit je ne sais quoi qui transforme toutes bouffées d’air frais en une ivresse incommensurable. Des odeurs à priori ordinaires qui pourtant une fois humecté nous renvois à des souvenirs lointains et un brin nostalgique. Vendredi soir, bon nombre d’entre-vous se reverrons dans un passé pas si lointain où les vivas d’une foule déchaînées fêtaient comme il se doit le septième but de son équipe favorites qui, l’espace d’un soir, s’était transformé en dieux du ballon rond. Ce soir là, le petit Mickey c’était Maradona, la Boule Marcel Desailly, le Coach Franz Beckenbauer, Juju Johnny Rep et Jourdanov Sylvain Kastendeuch. Ces soirs de grâce ne sont hélas qu’éphémère mais les parfums restent comme les grands matches, comme les jours de derbys. Congénies-Junas, c’est un peu l’encyclopédie du foot, à côté le classico fait figure de partie de baby foot et l’Olympico de blague Carambar, non si un jour il ne doit rester qu’un seul match à jouer se sera le Junassico. D’ailleurs cela serait réducteur de n’y voir qu’un simple match de football, c’est bien plus que cela, c’est une façon de vivre, une religion, un grand sage n’a t-il pas dit qu’une saison sans Junassico c’est comme un apéro sans jaune, dénué d’interêt ? Alors quand demain les gladiateurs rentrerons dans l’arêne et lorsque l’empereur lévera le pouce, il n’ y aura plus de quartiers, plus de pitié et le combat durera toute la nuit, jusqu’à ce que Christophe achève sa bouteille de Fraise, Baumettes crucifie le dernier morceau de fromage et Titi son dernier Get, le 27ème. Les absents se terrerons alors dans un coin et pleurerons les chaudes larmes de leurs corps, louper une finale de Coupe du Monde, on s’en remet, un Junassico c’est plus délicat. Menes, Jourdanov, Pascalou, le peuple Junassol pensera à vous et nul doute que les joueurs présent sur la pelouse seront bien leur dédier une petite phrase sur un tee-shirts, Remember. Mais à match exceptionnel, dispositif exceptionnel, le nouveau lieu de départ, désormais à l’Antracite où commencerons à couler les premières bières, fini les canettes chaudes de 33 exports dans le coffre du coach, notoriété oblige une petite pression devrait avoir un effet émotionnel intense, certains pourraient même y avoir une légère érec(BIIIP ! CENSURÉ). Aprés ce moment de recueillement, le convoi pourra alors s’éclipser dans la nuit, direction le théatre des cauchemards Congénissois. L’ancien exil des jaunes et noirs qui durent y laisser quelques chevilles durant des années interminables avant de connaître le temple de la route de Sommières, cet ancien lieu de tous les exploits passés est désormais la maison des Barbares, celle dont on ne part qu’une fois que l’on y a mis le feu. Le grand sorcier Junassol, Vadid le Grand dévoilera alors son équipes de galactiques, Pat sera vraisemblablement le gardien de la cage d’Or, Titi et La Boule auront les clés des couloirs, là où ces maudits yankees viendront périr, la charnière Vadid/Baumettes, en l’absence du Pascal-Mais-Pas-Raymond, sera chargé de batir une forteresse encerclée de barbelés, Monsieur Chris la Fraise juste devant afin de combler les quelques vides de son équipes et de faire trembler les filets adverses, la combinaison de la terre du milieu est un vaste chantier sans cesse bouleversé, Imed, Arnaud, Mickey ne devrait pas être loin du carré magique à moins que Pascal ne vienne s’y immiscer mais on le sait désormais, ça durera moins que les impôts, vingt minutes tout au plus, juste aprés un petit but en général. L’attaque, sans surprises, le trident qui fait trembler Congénies, Patou, Juju, O9, une combinaison du diable à la réussite insolente...parfois. Le banc ne devrait pas être en reste non plus, avec Monseigneur, sa seigneurie, son altesse Talent d’Or, Laurent, son rêve ? passer dix minutes sur le terrain, le Messi de l’infirmerie parviendra t-il à trouver son graal ? Réponse demain soir sur les coups de 20h35... Passé la lutte acharnée, un Junassico se termine toujours à la taverne, ce lieu de perdition où certains y laissèrent une partie de leur foie dans des joutes d’anthologie, c’est la troisième partie de la confrontation, le moment où tout se termine au fin fond de la nuit, une nuit de derby...
Rendez-vous donc 19h30 à l'Anthracite, Bar Junassol...

8 commentaires:

Willy Menes a dit…

Juju, prend tes gants Pat n'est pas là ce soir, à moins qu'une solution de rechange soit prévu, Yannick ?

mickey a dit…

Non,Did a demandé à Romain de venir
la semaine dernière,à moins qu'il n'y ait eu un changement entre
temps...

patou a dit…

dites le moi que je sache si je le dit a mon frére.

Olivier a dit…

C'est bien comme point de depart l'anthracite, surtout qu'il commence à pas faire chaud.Faudra juste faire gaffe à n'oublier personne en partant pour le junassico ou alors on le recupere en rentrant
Un petit pronostic 3-1 pour nous bien sur ,je les pense meilleurs que gallargues quand meme

Willy Menes a dit…

Petit prono également victoire des Jaunes, 4-2 pour un doublé de Mickey, un but de juju et la grosse côte un de Baumettes

mickey a dit…

Pour le prono:victoire 2-0!
Doublé de Titi...c'est comme pour
la finale du rugby,si on veut
gagner de l'argent il faut miser
sur une surprise.
Pour le gardien,je confirme que
Did avait demandé à Romain de venir car Pat avait signalé son absence.

Patou a dit…

mais je crois que romain lui avait dit pas sur qu'il soit dispo.
si tu peux te renseigner et me dire?

Corsica libre a dit…

On peut toujours pas voter pour Jourdanoff ?