samedi 8 octobre 2011

Junas 5-1 Gallargues : Junas régale le Stade de France

La température brusquement rafraîchit devrait permettre d’assister à une bonne rencontre de football ce soir. 20h15, le stade de France se remplit doucemenette, le Maracana de Junas également, les joueurs entrent sur le terrain pour le traditionnel échauffement. On lit déjà la concentration sur le visage des joueurs, à quelques encablures du Temple Junassol, un ami finit son omelette et se prépare à enfiler sa tenue, mais laquelle, charentaises ou petit blouson ? l’avenir nous le dira… 20h25, on commence à deviner l’équipe, les titulaires d’un côté, les remplaçants encore aux vestiaires, le speaker du stade va annoncer la composition des équipes d’ici quelques instants. 20h35, Liza prend le micro…et Menes son carnet, quelques préambules, présentation du match et la compo tombe ! Dans les buts Lloris, sur les côtés Debuchy et Baumettes, une charnière inédite composé de Rami et Vadid, notre Fraise nationale à la récup, Arnaud et La Boule l’épaulant ainsi que Mickey préféré dans l’axe à Nasri, la doublette de devant, avec Rémy associé à Patou, mais l’autre paire Gomis-O9 est susceptible de rentrer à tout moment, le banc des remplaçants est fort copieux également, Laurent, Pascal, Diarra, Réveillères, Cissé, Imed… La tension reste palpable, pas le droit à l’erreur, le match nul des Français face à Aubais n’as pourtant pas hypothéqué les chances des Junassols de participer à l’Euro mais faux pas interdit devant des adversaires que l’on connaît peu, Gallargues, venu sans peurs et sans reproches. Rue du Mas Sabatier, le verdict est tombé, le canapé a eu raisons des dernières hésitation, ah c’est triste un champion à la dérive… Dans tous les cas, sur les bords du stade le public a répondu présent, c’est l’heure des hymnes à présent, visiblement Pascal pas Raymond a du mal avec la Marseillaise tandis que O9, son écharpe bleu-blanc-rouge sur le torse s’égosille à plein poumons, M’Vila dévisage les spectateurs et échange quelques mots avec l’équipe U15, invités par la direction du club à ce match de gala. Le coup d’envoi est proche désormais, notre ami Arnaud, rescotche ses Kopa 1956, Mickey se recoiffe une dernière fois et sur le banc, Imed enfile sa tunique Fashion jaune fluo, seul dans ses buts Pat pense au lendemain matin et ce terrible France-Angleterre qui partagera en deux son foyer…

20h45, et c’est parti, M. Koukoulakis libère les vingt-deux-acteurs,! Pas de round d’observations, dès la deuxième minute l’Albanais Musaka met le feu dans la défense Junassole, qui dégage le ballon en catastrophe. Les Français mettent le pied sur le ballon, tentent de construire mais leurs passes sont imprécises. Le match s’équilibre alors quelques peu, les rouges et blancs d’un côté et jaunes et noir de l’autre n’arrivant que très rarement à inquiéter le portier adverse. Première escarmouche des locaux, sur un déboulé de Malouda sur la droite, le centre quasi-parfait pour le goléador Patou mais hélas, une frappe Bakayokesque tue le premier nid de chauve-souris de la soirée, un panneau solaire a eu chaud mais les oiseaux ou autres objets volants vont passer une soirée assez difficile sur les abords du Stade Gardois. Suit alors un temps d’hésitation, et notre ami Jourdanov déborde sur le côté droit (si, si ça arrive ) de la cuisine, s’engouffre dans le frigidaire et déploie la première Heineken de la soirée ! 12 minutes de jeu et ouverture du score de Malouda, imaginez Arnaud décrochant une frappe de 35 mètres dans la lucarne, irréaliste, mais les faits sont là. Du côté du Vidourle, la défense Junassole contrôle sans trop de problème, malgré une petite frayeur côté droit, où un centre bien vicieux atteritt sur la transversale des locaux, notre Pat Lloris semblait cependant être sur la trajectoire. Le Stade de France fait la Ola. Nasri lance Rémy côté droit, qui obtient un bon coup-franc. Patou et Cabaye discute, ce dernier s’éloigne, c’est donc Patou qui va s’élancer, 3 points deux corbeaux et moineau, pas mal, le gardien adverse en tremble encore ! 21 ème minute, les Bleus combinent : Nasri reçoit un bon ballon de la Fraise à l'entrée de la surface et frappe, mais pas assez fort. Le coach Vadid procède alors aux premiers changements, il appelle donc le Mickey pour qu’il cède sa place, un électrochoc pour le milieu de terrrain, qui l’espace de quelques secondes, retrouve sa grâce ancestrale, enrhume un défenseur d’un fort joli grand pont, évite la moissonneuse batteuse adverse avant de centrer au cordeau pour Anthony, qui marque ainsi son premier but sous la sélection Junassole. Satisfait du travail bien fait, comme prévu le Petit Prince part narguer le journaliste local sur le bord de la touche histoire de lui rappeler à son bon souvenir. 34ème minute, Younes Kaboul un peu fébrile ce soir, laisse échapper un Gallarguois, qui décoche une belle frappe mais Hugo Sapey détourne magnifiquement le ballon en corner. Le coach remobilise un peu sa défense car les corners se succèdent, mais malgrè tout les visiteurs peu à peu baisse de pied, et sur une action anodine, la défense Albanaise offre sur un plateau le deuxième but d’Anthony dans ce match, 2-0, la France maîtrise, Junas excelle. Au Stade de France, Christophe se bat comme un diable au milieu de terrain, élimine un, puis deux, puis trois adversaires avant de glisser le ballon à Loïc Rémy. Le Marseillais s'avance et frappe fort. Le ballon passe entre les jambes du gardien albanais. Il est alors temps que Laurent cède sa place, un match époustouflant de la dernière recrue Junassole, dix minutes de jeu, records en vue… Et l’autre recrue me direz vous ? 15 minutes de jeu, un but marqué et une sortie, la routine quoi ! Quelle extraordinaire capacité à s’intégrer dans un groupe pour ces deux-là, 25 minutes de jeu en deux matches et à eux deux, parfait. La messe est dite à la mi-temps, 3-0, Juju peut rentrer serein, d’autant que le match est désormais à sens unique, les coéquipiers de Lorik Cana semblant aux abois et sur un corner de Marvin Martin, Patou contrôle, et décroche une frappe suréaliste qui rebondit à peu prés dix huit fois avant de transpercer le portier adverse, on est bon pour changer les filets ! A cent mètres de là, Jourdanov sombre dans un sommeil bien révélateur… Chez nos ennemis parisiens, Réveillères clôt également le spectacle, que de buts dans cette soirée mais finalement peu de suspenses aussi, la fin du match en roue libre, un cinquième but Junassol, certes un peu litigieux car notre Pascal pas raymond propulsant le cuir sur un tacle rageur, mais l’arbitre grec accorde cette réalisation. En fin de partie, Kaglounis réduira la marque pour Gallargues, 5-1 score final, les Français se félicite, les Junassols échangeant leurs maillots et c’est Laurent Blanc qui respire car cette belle victoire de Junas doit le soulager. La troisième mi-temps sera tranquille mais efficace, prochain rendez-vous pour le Classico, dans quinze jours à Monumentale de Congénies. La pub de TF1 referme donc cette belle soirée.

5 commentaires:

Patou a dit…

Laurent on a le droit de voter une seule fois, fais attention car si tu gagnes tu dois payer ta bouteille.

Anonyme a dit…

on peut pas voter pour jourdanof?

Don Camillo a dit…

Apparement Laurent a également de la famille en Corse...

Patou a dit…

pour le rendez vous c'est toujour 19h30 devant le bar?

mickey a dit…

Oui,Patou!A demain.