Aigues-Vives 1-2 Junas : Les Bons, la Brute et le Hors-jeu

Aigues-Vives City, quelques as de la gachette attendent patiemment à Stade Town, coeur stratégique de la ville. Une rencontre doit s’effectuer entre, d’un côté le clan des locaux, et de l’autre les marshalls du ballon rond, Junas and Co. Règlement de compte sur le rectangle vert et c’est trente cowboys et deux indiens qui vont s’expliquer entre homme, la poudre va parler. Du côté de la loi, les Jaunes et noir David, Baumette, Jourdanov, Vlad et Denis pour la défense, le milieu avec Chris, Mickey, Grego, Pat et La Boule et en attaque les colts bien affutés Greg, Patou et Willy.

Les rues sont vides, les commerces fermées, la banque barricadés et le saloon retient son souffle, on n’entend plus une mouche voler à des miles à la ronde, seul le bruit du cuir sur les bottes est audible dans tout l’ouest de la vaunage.

Aprés quelques minutes d’affrontement, c’est Willy qui dégoupille en premier, sur un bon travail côté droit de Grego mais la balle vient ricocher sur la barre, le coup n’est pas passé loin, le croque-mort est en ébullition et commence à fremir d’allégresse. Malgré une légère domination du territoire de chasse, le milieu est assez désorganisé et penche sérieusement sur la droite, le côté gauche est un désert aussi grand que Monument Valley.

Peu avant la pause, c’est Patou qui descend le premier apache, bien couvert par Greg qui envoie seul son frêre s’emparer du butin.

Le cessez-le-feu est instauré pour quelques instants afin de compter les pertes et regrouper les dernières munitions. Côté Junas, Denis et Mickey sont touché, ils sont évacués à l’arrière de l’étable avec les chevaux, dans la prairie, c’est reparti de plus belle, c’est pas Fort Alamo mais presque, la défense Junassole souffre mais le tracé du chemin de fer avance toujours quitte à sortir la dynamite du hors-jeu pour allumer la mèche. Sur un beau centre de Grego, Bison remet du chapeau sur Pat, peut-être hors jeu qui catapulte le deuxième ballon six pieds sous terre. Les harmonicas se sont tûent, une légère brise s’abat alors sur le territoire d’Aigues-Vives, visiblement frustré de voir s’envoler leurs espoirs de vengeance. Pascalou sur une feinte anodine crie au hors-jeu, la montagne s’écroule et les cheyennes attaque, Bison est pris à parti avec un sorcier visiblement bien imbibé d’eau-de-feu, la guerre est à son paroxysme, ça canarde de tous les côtés et le générique de fin n’est pas loin.

Mais les sages ramène leurs troupes à la raison, il reste bien 20 minutes de film. Visiblement un peu déstabilisé par la manœuvre, les marshalls Jaunes et Noirs perdent un peu de leur hargne et se font piéger par une balle perdue. Le soleil se couche alors sur la vallée, les locaux sont battus et chassé de leur territoire, la hache de guerre parait enterré et tous vont se retrouver au saloon. La bière et le whisky d’anis coule à flots, à défaut de Tatanka, c’est une biche qui est offerte aux fermiers d’à côté, Le coipable ne sera pas pendu mais la revanche aura bien lieu dans quelques mois, cette fois-ci dans l’Ouest sauvage de Junas City.